Accueil ACTUALITÉ Belayat à Ould Abbès : «Notre dossier atteste de l’illégalité du 10e...

Belayat à Ould Abbès : «Notre dossier atteste de l’illégalité du 10e congrès»

0

Les tirs croisés entre belligérants au FLN (Front de libération national) se poursuivent et laissent place à une entreprise de répliques aux déclarations des uns et des autres. Ainsi, en réponse aux récents propos tenus par Djamel Ould Abbès, qui a affirmé mercredi dernier, que la légitimité du 10e congrès ne se discute plus, le chef de file au sein du mouvement de l’opposition au parti, Abderrahmane Belayat a tenu à apporter un avis contraire. «C’est un congrès illégal et illégitime. Nous le proclamons haut et fort et nous maintenons notre position la-dessus», a affirmé notre interlocuteur, hier, en marge du forum organisé par le quotidien «El-Hiwar» consacré au débat sur la révision de la Constitution. Il y a quelques jours justement, les adversaires de l’actuel direction politique du FLN sont revenue à la charge pour mettre en cause le congrès «contesté» de fin mai dernier. Encore une fois, les partisans de Belayat ont renouvelé leur menace à l’adresse de leurs ennemis politiques, en recourant à la saisine du Conseil de l’Etat, où ils ont demandé l’annulation et l’invalidation du congrès et de toutes les résolutions finales ayant découlées de cette rencontre. Pour leur part, les dirigeants du pari drivé par Amar Saâdani, soutiennent le contraire, en jouissant des assurances du ministère de l’Intérieur et des collectivités locales, quand à la «légalité et la légitimité» de la réunion suprême de l’ex-parti unique. Du point de vue de l’ex-ministre Belayat, «je suis sur que le congrès est illégal», a-t-il renchérit en expliquant les motivations qui leur font dire ces propos. Pour lui, le dossier déposé auprès du Conseil de l’État renferme suffisamment de preuves matérielles qui attestent de l’illégalité du rendez-vous, organisé par Amar Saâdani. À la question de connaitre les réponses de l’institution judiciaire, notre interlocuteur a précisé que le dossier est entre les mains des responsables de cette institution et que l’affaire n’est pas encore programmée, avant d’être ensuite traitée. «De toute manière, même si le Conseil de l’État a rendu un verdict en notre défaveur, nous n’allons pas nous taire. Nous allons entreprendre d’autres actions pour dénoncer et discréditer les cadres de l’actuelle direction politique», a-t-il menacé. Campant donc sur une position ferme, le même orateur a ajouté que dans le cas ou le dossier sera rejeté, «je les dénoncerai avec tous les moyens légaux», a-t-il clamé. Par ailleurs, selon Belayat, sa coordination prévoit des rencontres avec la base en vue de se fixer sur les actions future à mener contre Saâdani et son équipe à la tête du vieux parti.
F. Guellil

Article précédentDrame des réfugiés syriens : le réveil tardif de l’ONU et du HCE
Article suivantZoukh à propos de la collecte des ordures, à Alger « Je ne veux pas de campagne, mais d’une organisation et un planning »

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

This site uses Akismet to reduce spam. Learn how your comment data is processed.