En conflit avec un voisin au sujet d’un arpent de terre, et jaloux de sa retraite en devise, un quadragénaire a décidé de lui couper les vivres en le déclarant «mort» à la caisse française de retraite, rendue destinataire d’un acte de décès falsifié. Le mis en cause, assuré de la complicité d’un employé de l’APC de Kherrata, a failli toucher au but, puisque l’établissement de retraite en question a entamé la procédure de suspension de la pension de son client et qui, du reste, n’a été rétablie qu’une fois que ce dernier eut apporté la preuve qu’il était bien vivant. Découvrant cette falsification, l’APC a déposé plainte auprès de la sûreté de daïra dont l’enquête a révélé que les deux acolytes agissaient dans un réseau spécialisé dans la contrefaçon de documents officiels. Les perquisitions opérées dans leurs domiciles respectifs ont permis de mettre la main sur des copies de l’acte de décès délictuel et des imprimés d’état-civil et appréhender deux autres individus, présumés également impliqués. Déférés devant le parquet, les deux principaux mis en cause ont été placés en détention préventive et leurs acolytes, mis sous contrôle judiciaire.