Le MCA sortira bredouille pour la troisième saison de rang. Pourtant, en s’engageant dans cet exercice sur quatre fronts, les dirigeants de ce club ont tablé sur au moins un trophée pour justifier le gros budget que réserve le groupe pétrolier Sonatrach à la trésorerie de la formation de Bab El Oued.
Cette situation commence à provoquer l’ire des responsables de Sonatrach, qui ne savent désormais plus à quel saint se vouer, après avoir changé une dizaine de présidents depuis qu’ils ont repris le club en 2013.
à cet effet, on apprend qu’une réunion regroupera les membres du conseil d’administration et de la nouvelle équipe dirigeante du MCA, emmenée par Zoubir Bachi, installé récemment dans ses nouvelles fonctions de directeur général du Doyen en remplacement de Kamel Kaci Saïd. Cette réunion aura lieu dans les prochains jours afin de discuter de l’avenir du club et comment préparer la saison prochaine. Il serait également question du bilan provisoire de la saison en cours qui tire à sa fin.
Il faut dire que la direction mouloudéenne, présidée par l’ancien directeur sportif Kamel Kaci-Saïd, a complètement raté son parcours, malgré l’énorme apport financier de la Sonatrach. Il y a lieu de souligner dans ce registre que le club a déboursé plus de 80 milliards de centimes depuis le début de la saison sans pour autant parvenir à atteindre le moindre objectif.
Le MCA achèvera, encore une fois, une saison sans titre au grand dam de ses centaines de milliers de supporters, qui ont exigé le départ des responsables, mais le premier responsable de la Sonatrach avait fait la sourde oreille. Il faut dire que pour bien moins que 80 milliards, il existe des formations qui ont réalisé de bien meilleurs parcours. Voilà qui prouve on ne peut mieux le manque de vision de l’ancien directeur sportif et ses décisions irréfléchies qui ont fait perdre énormément d’argent au club. Le MCA a recruté des joueurs loin de faire l’unanimité, à l’image de Bourdim transféré de la JS Saoura contre une somme faramineuse.
Et plus encore, les changements d’entraîneurs, puisque le club a consommé trois coachs cette saison, ont eu d’énormes répercussions sur le budget du club, contraint de débourser des indemnités énormes pour résilier les contrats de Bernard Casoni en octobre dernier, et tout récemment de celui d’Adel Amrouche, sachant que les deux techniciens touchaient chacun près de 400 millions de centimes, le premier nommé les percevait naturellement en devises.
Hakim S.