Accueil À LA UNE Aux plans national et international : Les défis qui attendent Larbaoui

Aux plans national et international : Les défis qui attendent Larbaoui

0

Contrairement à son prédécesseur qui était pratiquement inconnu quand il avait été nommé Premier ministre, fin juin 2021, l’arrivée de Nadir Larbaoui au Palais du Gouvernement, samedi après midi, a été précédée d’une notoriété bien établie dans les milieux diplomatiques, médiatiques et d’une bonne réputation chez les observateurs de la politique extérieure de notre pays mais aussi dans le monde du handball algérien et les supporters des Verts qui n’ont pas oublié ce qu’il a fait pour eux alors qu’il était ambassadeur au Caire en juillet 2019 pour la finale de la Coupe d’Afrique gagnée par l’Algérie.
Dans tous les cas, sa biographie a de quoi le faire bénéficier d’un préjugé favorable dans l’opinion publique algérienne. Le président Abdelmadjid Tebboune a donc opéré le bon choix en ramenant, en mars 2023, l’ambassadeur Nadir Larbaoui de New York (Etats-Unis) où il était Représentant permanent de l’Algérie auprès de l’Organisation des Nations unies pour le rapprocher de lui comme Directeur de cabinet, le temps qu’il se familiarise avec les dossiers en cours de traitement par le gouvernement, et le nommer ce samedi 11 novembre, Premier ministre. Samedi, aussitôt nommé par le président Tebboune, en remplacement de Aïmène Benabderrahmane, Nadir Larbaoui a pris ses fonctions de Premier ministre au Palais du gouvernement, affirmant, à cette occasion, sa détermination et sa volonté d’œuvrer pour « la mise en œuvre du programme ambitieux du président de la République », qui a placé « le citoyen algérien au-dessus de toute considération ». Il aura à travailler dans une conjoncture particulière, au plan local, marquée par une dynamique accélérée dans la réalisation des engagements du président Tebboune,  qui a justifié la réorganisation, il y a quelque semaines, des services de la présidence de la République et la définition précise des tâches du directeur de Cabinet, du Secrétaire général, des conseillers, des agences et des structures de la présidence de la République. Ainsi, les services de la Présidence, placés sous la haute autorité du président de la République, ont été chargés, notamment de suivre et de participer à la mise en œuvre du programme, des orientations et des décisions du président de la République et de lui en faire rapport. Cela concerne les affaires économiques, les activités gouvernementales et les questions politiques et institutionnelles, dont ils rendent compte de leurs évolutions. Ces services sont chargés également d’informer le président de la République sur la situation politique, économique, sociale et culturelle du pays, de son évolution et de lui fournir les éléments nécessaires à la prise de décisions. Ils sont également chargés d’assister le président de la République, en tant que de besoin, dans l’exercice de ses prérogatives et de ses responsabilités constitutionnelles, ainsi que d’organiser et de soutenir les activités du président et de suivre l’activité gouvernementale, de faire le bilan des activités des institutions et organes relevant de la présidence de la République et d’en faire le compte rendu au président de la République. Il est certain qu’une meilleure coordination sera mise en œuvre entre la Présidence et le gouvernement. Au plan international, des échéances importantes attendent l’Algérie. La plus importante est le siège non permanent que notre pays occupera au Conseil de sécurité à partir de janvier 2024, dans un climat de tension créé en particulier par l’agression de l’entité sioniste contre la population palestinienne  avec le soutien des Etats-Unis et des pays occidentaux qui leur sont alliés au sein de l’OTAN et qui participent quasiment directement à cette agression. Les multiples retombées de la guerre en Ukraine où la Russie a lancé en février 2022 une opération militaire spéciale, sur les relations internationales et sur le marché énergétique, en particulier gazier. En toile de fond, l’émergence en cours du monde multipolaire pose des défis nouveaux à l’Algérie. Au vu de son parcours professionnel, Nadir Larbaoui est tout indiqué au poste de Premier ministre, pour ces défis.
M’hamed Rebah

Article précédentDjamel Belmadi : «On doit démarrer en force les qualifs du Mondial»
Article suivantAvec l’arrivée de Janacković au RCA : les entraîneurs étrangers de plus en plus nombreux en Ligue 1