Le MAK fait le jeu des nostalgiques de l’Algérie française, tous ceux que le peuple algérien, de Maghnia à Tébessa et d’Alger à Tamanrasset, a vaincu et bouté hors du pays.
Les animateurs du mouvement terroriste, le prétendu MAK, s’apprêtent à l’acte ultime de leur trahison à la patrie mère, l’Algérie. Ils s’apprêtent aujourd’hui à apporter la dernière pelletée à leur funeste projet d’allégeance aux ennemis de l’Algérie, celle qui a sacrifié plus de 1,5 million de martyrs pour se libérer du joug colonial. Ferhat semble aujourd’hui avoir perdu la tête, tant il verse dans une folie de grandeurs qui l’a privé de toute capacité de discernement. Pour lui, trahir sa patrie-mère, est une opération hara-kiri dans laquelle il a voulu entraîner tous ceux qui l’avaient côtoyé un jour avant de s’en détacher en prenant conscience du mal qu’il a fait au pays, à la Kabylie et à l’esprit même de la lutte des peuples pour leur indépendance. En s’alliant au Maroc, il devient son complice dans la guerre de colonisation qu’il impose au peuple sahraoui. En s’affichant fièrement aux côtés des sionistes, il devient un complice des génocidaires et son attitude pourrait un jour le mener devant la Cour Pénale Internationale. Le MAK fait le jeu des nostalgiques de l’Algérie française, tous ceux que le peuple algérien, de Maghnia à Tébessa et d’Alger à Tamanrasset, a vaincu et bouter hors du pays. Il est évident que les résidus de la France coloniale tirent les ficelles de ce mouvement terroriste et la France officielle se doit de réagir pour éviter que le sol de son pays ne soit utilisé pour déstabiliser un pays indépendant.
Oui, cela est évident et cette manœuvre du MAK est une ingérence cousue, de fil blanc de la France. Car comment expliquer que le Mouvement pour l’autonomie de la Kabylie est une association culturelle de droit français inscrite conformément aux dispositions de la loi 1901 qui régit les associations dans ce pays. Et en cautionnant la dérive de Ferhat Mehenni et ses ouailles, la France se fait le complice d’une manœuvre de déstabilisation d’un pays indépendant. Quelle aurait été l’attitude de la France officielle si l’Algérie venait à permettre au Front de libération de la Corse ou de la Bretagne de venir s’installer à Alger et de proclamer l’indépendance de ces régions françaises depuis le sol algérien ?
Pour moins que ça, « Urgence Palestine » et le « Collectif « la Palestine vaincra » ont été dissous au mois de février. Pour leur soutien à une cause juste, reconnue par la communauté internationale, ces deux associations ont été dissoutes par la justice française. Au mépris de la loi et des principes de défense des droits de l’Homme qui sont supposés constituer un fondement de l’État français, elles ont été dissoutes mais pas le MAK qui affiche clairement sa position et assume pleinement ses desseins de déstabilisation de l’Algérie.
La Kabylie est algérienne et son identité elle l’a acquise au prix de milliers de martyrs qui sont tombés pour que l’Algérie recouvre son Indépendance. Des dirigeants de la révolution algérienne, issus de la Kabylie, se sont battus contre l’armée française pour libérer tout un pays d’Alger à Tamanrasset et de Maghnia à Tébessa. Ils ne se sont pas battus pour une région mais pour un pays séculaire. Certains ont quitté leur région natale pour aller mourir dans d’autres contrées de l’Algérie, à l’instar du colonel Amirouche dont le sang a arrosé les monts Sidi Thamer de Bousâada et bien d’autres encore. L’Algérie est Une et indivisible et sa grandeur elle la doit aux sacrifices de son peuple parmi lesquels certains sont des proches de Mehenni qui a trahi leur sacrifice. L’Algérie, a défini ses frontières par le sang versé par Cheïkh El-Mokrani, Cheïkh Bouamama, les combattants de la tribu Zâatcha, l’Émir Abdelkader, le colonel Amirouche, Ben M’hidi, Colonel Lotfi, Ali Lapointe, Si El-Haoues et bien d‘autres martyrs anonymes qui se sont sacrifiés pour l’Algérie qui saura défendre sa souveraineté, son unité et son indépendance et leur mémoire, n’en déplaise au traitre Ferhat Mehenni et à ceux qui le soutiennent. La Kabylie est profondément algérienne et elle le crie haut et fort chaque jour et les manœuvres de ceux qui veulent nager en eaux troubles ne sauraient avoir raison de sa détermination à défendre son appartenance à la patrie-mère, fière de sa diversité avec toute son énergie.
La Kabylie attachée à son Algérie n’a pas tardé à réagir. Les adhérents de cette association, ceux qui ont compris le jeu funeste de Ferhat Mehenni ont fait défection et l’ont désavoué publiquement. Les citoyens lambda de cette région fière et glorieuse du pays n’ont pas manqué de rappeler qu’ils sont attachés à l’unité de la patrie. Les animateurs du mouvement culturel berbère ou encore amazigh, les figures connues de cette région fondatrice de l’unité nationale, à l’instar de Noureddine Aït hamouda, le fils du Colonel Amirouche, Malika Matoub ou encore le parti FFS et la société civile, ont rappelé qu’il n’y a pas d’Algérie sans la Kabylie. C’est une véritable leçon de patriotisme qu’ils ont administrée au larbin des ennemis du pays.
Slimane B.
