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AU MOINS 12 MORTS DANS UN BOMBARDEMENT DE L’ÉCOLE MUSTAFA HAFEDH À GHAZA : La CPI appelée à enquêter sur le massacre sioniste

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La résistance palestinienne a demandé à la Cour pénale internationale de documenter le massacre perpétré par l’occupation sioniste à l’école Mustafa Hafez et de poursuivre les dirigeants israéliens pour leurs crimes sans précédent.
Le bombardement de l’école a causé la mort d’au moins 12 personnes, confirmant la brutalité de ce gouvernement extrémiste et son approche criminelle. Dans une interview accordée à « Al-Television Arabe, » Mahmoud Bassal, porte-parole de la Défense civile palestinienne à Ghaza, a précisé que l’école Mustafa Hafedh abrite plus de 700 personnes déplacées dans la région ouest de Ghaza. Il a ajouté que les équipes de la Défense civile et de secours sont incapables de venir en aide aux personnes coincées sous les décombres en raison du manque de matériel spécialisé. Hier, les bombardements israéliens ont fait plus de trente martyrs et blessé de nombreuses personnes dans plusieurs zones de la bande de Ghaza. Les forces d’occupation ont commis trois massacres dans la bande de Ghaza, tuant 34 citoyens et en blessant 114 autres au cours des dernières 24 heures. Six citoyens ont été martyrisés et plusieurs autres blessés après que l’occupation a bombardé une maison appartenant à la famille Abu Zeid dans le 9ᵉ bloc du camp d’Al-Brij, au centre de la bande de Ghaza. Dans la ville de Rafah, quatre citoyens sont tombés en martyrs après que l’occupation a fait exploser un véhicule civil à proximité de la rue Al-Hashashashin, au nord de la ville. L’occupation a également détruit des bâtiments résidentiels à l’ouest de la ville, tandis que son artillerie a tiré des obus et des coups de feu vers le centre et l’ouest de Rafah. À Khan Younis, cinq citoyens ont été blessés par des chars de l’occupation qui ont attaqué la zone de Muwasi dans la ville d’Al-Qarara, au nord-ouest de la ville. À Ghaza, l’artillerie d’occupation a tiré des obus sur les quartiers de Tal al-Hawa, Sabra et Zaytoun, tandis que des avions de combat ont mené des incursions dans la région d’Ashkaleh. L’artillerie de l’armée d’occupation a également bombardé les zones nord-ouest du camp de Nuseirat et à l’est de Deir al-Balah, au centre de la bande de Ghaza. Depuis le 7 octobre dernier, les forces d’occupation israéliennes poursuivent leur agression contre la bande de Ghaza par voie terrestre, maritime et aérienne, tuant 40.139 citoyens et en blessant 92.743 autres. Des milliers de victimes restent encore sous les décombres et sur les routes, les ambulances et les équipes de secours étant empêchées d’atteindre ces zones par les forces d’occupation.

La Ligue arabe met en garde contre une épidémie de poliomyélite
La Ligue des États arabes a lancé lundi un appel urgent à l’aide pour répondre à la crise humanitaire sévissant dans la bande de Ghaza, dévastée par une guerre génocidaire menée par les forces sionistes. À l’occasion de la Journée mondiale de l’aide humanitaire 2024, célébrée le 19 août, la Ligue arabe a dénoncé les « crimes contre l’humanité » commis par l’occupation israélienne depuis octobre dernier. Selon l’organisation, ce qui se passe dans la bande de Ghaza constitue une violation flagrante des conventions et normes internationales. Le communiqué a mis en lumière la situation critique des hôpitaux et des centres médicaux dans la région, confrontés à une pénurie de personnel et de fournitures médicales. De plus, la Ligue arabe a alerté sur le risque imminent de propagation d’une épidémie de poliomyélite, qui pourrait mettre en danger la vie de milliers d’enfants à Ghaza. Face à cette menace sanitaire, la Ligue a insisté sur la nécessité de fournir au ministère palestinien de la Santé des vaccins et sérums d’urgence pour combattre la propagation de la poliomyélite, tout en garantissant la libre circulation des équipes médicales à travers la bande de Ghaza pour vacciner les enfants. L’organisation panarabe a également réaffirmé son soutien à l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA) et a salué le rôle de cet organisme onusien à Ghaza, malgré les pressions exercées par l’occupation israélienne. La Ligue arabe a appelé la communauté internationale et les pays donateurs à fournir un soutien accru à l’UNRWA pour qu’elle puisse poursuivre ses efforts humanitaires dans cette région ravagée par le conflit.

Des colons prennent d’assaut la mosquée Al-Aqsa sous protection policière
Des colons ont envahi mardi la mosquée Al-Aqsa, située dans la ville occupée d’El-Qods, en passant par la porte des Maghrébins, sous la protection renforcée de la police d’occupation israélienne. Selon des témoins, des dizaines de colons ont pénétré dans Al-Aqsa en groupes, réalisant des tournées provocatrices et accomplissant des prières talmudiques. La vieille ville a été transformée en caserne militaire, avec des centaines de policiers déployés aux alentours, notamment aux portes de la mosquée Al-Aqsa. Des mesures de sécurité draconiennes ont été imposées, restreignant l’accès des fidèles aux portes de la mosquée ainsi qu’à celles de la vieille ville. Par ailleurs, hier matin, les forces d’occupation israéliennes ont procédé à la démolition d’une maison et d’un magasin dans le quartier de Wadi Al-Joz à ElQods. D’après des témoins, l’occupation a bloqué la rue principale menant à la zone industrielle de Wadi Al-Joz avant de détruire une maison appartenant à la famille Al-Jaabari et un magasin appartenant à la famille Dundis. Un club de sport et un garage de réparation de véhicules, appartenant à la famille Ashour, ont également été démolis. Plusieurs propriétaires d’installations menacées de démolition ont déclaré à l’agence Wafa avoir été informés par les forces d’occupation israéliennes à six heures du matin de la démolition imminente, sans avoir eu la possibilité de retirer leurs équipements. Ils ont précisé avoir obtenu des décisions judiciaires d’interdiction de démolition, mais ont été pris par surprise lorsque les forces d’occupation ont envahi la zone et entamé les destructions.

Amnesty International dénonce les transferts illégaux d’armes
Amnesty International a exprimé son inquiétude face à la poursuite des transferts illégaux d’armes, soulignant leur rôle dans les graves violations des droits humains dans les zones de conflit, telles que Ghaza, le Soudan et le Myanmar. L’ONG affirme que l’ignorance des règles internationales entraîne un « bilan humain extrêmement lourd » dans ces régions. « Bien qu’il y ait eu quelques avancées, de nombreux États continuent de violer ouvertement les règles, entraînant des pertes massives en vies humaines dans les zones de guerre. Il est impératif que les États parties respectent leurs obligations juridiques et appliquent réellement le Traité sur le commerce des armes », a déclaré Amnesty dans un communiqué publié à l’occasion de la 10ᵉ Conférence des États parties au Traité, tenue du 19 au 23 août à Genève. Amnesty souligne que les transferts d’armes vers l’entité sioniste sont un « exemple frappant » de l’incapacité des États parties à se conformer aux obligations du Traité. L’ONG déplore que les États-Unis, principal fournisseur d’armes à l’entité sioniste, continuent d’autoriser ces transferts, malgré des preuves accablantes de crimes de guerre commis par les forces d’occupation. L’organisation réitère son appel à un embargo total sur les armes destinées à l’entité sioniste. Elle constate également que, malgré l’embargo imposé par l’ONU sur les armes au Darfour, celles-ci continuent d’alimenter le conflit. Amnesty, citant l’Institut international de recherche sur la paix de Stockholm (SIPRI), rappelle que les États-Unis, signataires du Traité, sont responsables de 42 % du commerce mondial des armes. Certains transferts, selon l’ONG, constituent une « violation flagrante des principes fondamentaux en matière de droits humains » inscrits dans le Traité sur le commerce des armes.

Un jeune homme de 18 ans meurt des suites de blessures par balle sioniste à Dura
Le ministère de la Santé, a déclaré lundi soir le décès de Mahmoud Ibrahim Al-Haroub, un jeune homme de 18 ans, après avoir été touché par une balle tirée par les forces d’occupation israéliennes dans la bourgade de Dura, au sud d’El-Khalil. Al-Haroub a été gravement blessé par une balle tirée par les soldats israéliens la veille, qui a pénétré son œil droit pour se loger dans sa tête. Il a été transporté en urgence à l’hôpital dans un état critique, où il a succombé à ses blessures dans la soirée. Des sources locales ont rapporté que les forces d’occupation israéliennes avaient envahi la bourgade, entraînant des affrontements au cours desquels les soldats ont utilisé des balles réelles, des grenades assourdissantes et des gaz lacrymogènes. Ces violences ont causé la blessure par balle de deux jeunes hommes, dont Al-Haroub, tandis que plusieurs autres ont été asphyxiés.
M. Seghilani

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