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Au chevet de l’e-paiement

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Le paiement électronique, dans notre pays, a fait l’objet de deux importantes réunions la semaine écoulée. La première s’est tenue, mardi dernier au siège du ministère des Finances, sous la présidence du ministre des Finances, Lâaziz Faid, en présence du ministre de la Poste et des Télécommunications, Karim Bibi Triki, du Gouverneur de la Banque d’Algérie, Salah Eddine Taleb, et du secrétaire général du ministère du Commerce et de la Promotion des exportations selon un communiqué du ministère des Finances. Il fait mention également de la présence des « directeurs généraux des secteurs concernés et les acteurs de la monétique » que nous n’avons pas pu identifier. La seconde s’est tenue jeudi dernier toujours au ministère des Finances. Elle a été co-présidée par Faid, Bibi Triki et Taleb le gouverneur de la Banque d’Algérie. Ces deux réunions rapprochées dénotent l’intérêt que revêt l’état du paiement électronique dans notre pays. Pour être plus précis, il s’agit de la lenteur de sa généralisation. C’est ce qui ressort du sujet débattu lors des deux rencontres. Pour la première il s’agissait de faire « le point sur l’avancement de la mise en œuvre… des moyens de paiement électronique ». La seconde, elle, s’est penchée sur « l’examen des propositions de mesures incitatives…du paiement électronique ».
Les deux traduisent un retard programmatique du passage du paiement en espèces aux modes de paiement électronique dans nos transactions de tous les jours. La difficulté de passer du « liquide » à la « carte ». Le ministère des Finances, principal concerné, cherche des idées pour faciliter cette mutation. De tous les moyens de paiement scripturaux (cartes bancaires, par Internet, chèques ou virements) c’est celui du TPE (terminal de paiement électronique) qui est le plus adapté au commerce en détails sans être le plus facile à développer. Les réticences sont nombreuses. Beaucoup moins du côté des consommateurs que des commerçants où règne encore l’informel qui s’acharne à ne céder aucun pouce du terrain qu’il occupe. Mais pas que malheureusement. Même les opérateurs publics (Sonelgaz, Algérie-Télécom ou Seaal, …) ne font pas l’effort de mettre systématiquement les TPE à la disposition de leurs clients. Les ruptures de connexion sont trop souvent évoquées. Quant aux paiements en ligne des factures habituelles, des réticences dues à la crainte du piratage ainsi que « l’analphabétisme » informatique (surtout des parents) en y ajoutant des accusés de réception mal étudiés (caractères minuscules et encre vite effacée par le temps) sont quelques-unes des causes du surplace constaté. Ceci étant dit, il faut savoir tirer les leçons des expériences passées. Réussies ou mises en échec. L’exemple de la ceinture de sécurité qui a été rapidement adoptée par les usagers de l’automobile et le casque que beaucoup de motards sur deux roues « oublient » de mettre sont deux dispositions qu’il faut étudier sérieusement. Pour cesser de tourner autour du pot !
Zouhir Mebarki

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