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ASSURANT QUE LES PORTES DU DIALOGUE DEMEURENT OUVERTES : Le syndicat des sages-femmes dépose un préavis de grève

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Les sages-femmes de la santé publique, affilées au syndicat national autonome des sages-femmes algériennes de santé publique (SNASFASP) ont déposé un préavis de grève nationale effectif à partir du 28 mars prochain, selon le communiqué du Syndicat, en expliquant que leur décision d’aller sur un débrayage est intervenue suite à l’ «échec» des négociations engagées depuis une année avec le ministère de la Santé sur leurs revendications socioprofessionnelles.
Assurant que les portes du dialogue demeurent ouvertes avec le ministère de Abderrahmane Benbouzid, les syndicalistes praticiennes sages-femmes donnent ainsi « un temps de réflexion au ministre la Santé pour statuer définitivement sur les revendications socioprofessionnelles » en vue d’apporter, selon la même source « les solutions adéquates à celles relevant de son département » et d’autres relevant d’autres institutions, dont des Finances et de la Fonction publique. Réaffirmant que le bureau national du syndicat « restera disponible à toute invitation », sous la présidence et les engagements en personne du ministre. En l’absence de réaction, «  il sera dans l’obligation de recourir à une autre forme de protestation, qu’aucune des membres ne souhaite», a indiqué le SNASFASP.
Les syndicalistes des sages- femmes ont sollicité, par la même occasion, l’intervention du Premier ministre, Abdelaziz Djerad, auprès du président de la République, pour débloquer un dialogue conséquent et responsable, entre eux et la tutelle, et ce «en exécution » de la directive du chef de l’État, relative à l’ouverture de négociations avec les partenaires sociaux. Dans leur plateforme de revendications, les sages-femmes, affilées au SNASFASP , réclament « la promulgation de la liste des spécialités de sage-femme », « l’ouverture des concours d’accès avec une demande de dérogation pour la spécialisation des anciennes sages-femmes », « la correction de la classification du grade de sage-femme enrôlée dans une catégorie de promotion supérieure »,  «l’introduction de nouveaux grades et postes de sages-femmes », “le respect de l’article 13 du statut en matière du droit à la formation continue » et le rejet du système LMD, qui, rappelle le syndicat, « n’a jamais figuré parmi les revendications des sages-femmes ». Maillon fort de la chaîne du personnel de santé, cette catégorie des travailleurs n’ a pas été épargnée par les conséquences de la dégradation de notre système de santé, en général et en particulier, celles touchant les conditions socio-professionnelles, dont la formation et de surcroît la valorisation du métier de sage-femme, alors qu’il était considérablement considéré, par le passé. Autre revendication des sages-femmes affiliées au syndicat précité, dans leur liste; il est question de «  l’installation d’un conseil de l’ordre des sages-femmes », « la définition de l’identité de la sage-femme » et « la modification des erreurs  contenues dans le statut particulier », « la révision du régime indemnitaire », « l’ouverture du grade des ATS en obstétrique » pour assurer, est-il expliqué «  l’équité en matière de prise en charge des femmes » pour ne citer que ces doléances.
Karima B.

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