Alors que, selon les indications données hier, par le ministère palestinien de la Santé, le bilan de l’agression sioniste contre la bande de Ghaza depuis le 7 octobre 2023, s’est alourdi à 22 313 martyrs palestiniens, dont 128 Palestiniens tombés en martyrs au cours des dernières 24 heures, et plus de
57 296 autres blessés, la troisième étape annoncée par l’entité sioniste et ses soutiens, face à leur échec militaire à Ghaza, a commencé mardi soir, par l’assassinat du vice-président du bureau politique du mouvement de résistance palestinien Hamas, Saleh al-Arouri, tombé en martyr dans une frappe sioniste sur la banlieue de Beyrouth, avec deux chefs des brigades Ezzedine al-Qassam, Samir Fendi et Azzam al-Aqraa, ainsi que quatre autres cadres du mouvement, Mahmoud Zaki Chahine, Mohammed Bashasha, Mohammed Al-Raïs et Ahmad Hammoud. Les chefs de l’entité sioniste, appuyés par les États-Unis et d’autres pays occidentaux, croient revenir à «avant le samedi 7 octobre 2023», et effacer la défaite stratégique subie ce jour-là, en recourant, ce n’est pas nouveau, au terrorisme et aux assassinats ciblant les principaux dirigeants de la résistance palestinienne et ceux de l’axe de la résistance. Les actes terroristes commis par l’entité sioniste ne changent pas la situation sur le terrain et ne diminuent pas l’ampleur des actions de la résistance palestinienne. « Un mouvement dont les leaders et les fondateurs tombent en martyrs pour la dignité de notre peuple et de notre nation, ne sera jamais vaincu », a déclaré le chef du Mouvement de la résistance palestinienne Hamas Ismaïl Haniyeh dans une allocution télévisée. Les médias de l’entité sioniste, cités par Al Mayadeen, reconnaissent que l’assassinat d’Al-Arouri n’a pas éliminé les risques. Ils rapportent que l’ancien chef de l’autorité locale de Kiryat Shmona, dans le nord de la Palestine occupée, parle d’une situation sécuritaire difficile vécue par les colons sionistes. Ils anticipent les conséquences suite à l’assassinat de Saleh Al-Arouri et vivent dans un état d’anxiété avec la poursuite des opérations de résistance islamique au Liban le long de la frontière. «Nous sommes tellement assiégés que nous agissons comme des rats et nous nous enfuyons tout le temps». D’après la même source, l’ancien chef de l’autorité locale de Kiryat Shmona a noté qu’environ 22 600 colons sionistes sont partis parce que les roquettes tombaient jour et nuit. Les médias israéliens ont révélé un effondrement psychologique parmi la population de l’entité sioniste. Ce phénomène ne se limite pas aux colons, mais inclut également les soldats de l’armée qui ont participé à l’agression terrestre dans la bande de Ghaza. Suite à l’assassinat d’Al-Arouri, d’après les médias de l’entité sioniste, cités par Al Mayadeen, l’armée a déclaré l’état d’alerte au nord de la Palestine occupée, à la frontière avec le Liban, et des abris ont été ouverts à Haïfa. Le Wall Street Journal américain a rapporté que le nombre de colons déplacés à la suite des frappes du Hezbollah dépassait les 230 000 colons. D’autre part, toujours selon Al Mayadeen, les forces armées yéménites poursuivent leurs opérations en mer Rouge contre les navires israéliens ou ceux qui se dirigent vers les ports d’occupation. Elles continuent également de cibler le sud de la Palestine occupée avec des missiles et des drones, soulignant leur préoccupation pour la sécurité de la navigation en mer Rouge et que leurs opérations se poursuivront jusqu’à ce que l’agression et le siège israéliens sur la bande de Ghaza cessent, en soutien à Ghaza et à sa résistance face à l’occupant. D’après le site russe d’information, Russia Today, le mouvement yéménite Houthi Ansar Allah a annoncé, dans un communiqué, hier, mercredi, avoir mené une opération ciblée contre un navire qui se dirigeait vers l’entité sioniste après que celui-ci ait refusé de répondre aux appels. Le porte-parole officiel des forces armées yéménites a expliqué que « l’opération visant à cibler le navire a eu lieu après que son équipage a refusé de répondre aux appels des forces navales yéménites.
M’hamed Rebah
