Le Conseil national des droits de l’homme (CNDH), a affirmé son soutien à la corporation médiatique nationale, étant un partenaire dans sa stratégie relative au renforcement des principes des droits de l’homme dans la société et un accompagnateur dans l’établissement des bases juridiques solides, saluant la volonté de l’État de réglementer le paysage médiatique et d’assurer le climat propice à la consolidation du professionnalisme.
À l’occasion de la Journée mondiale de la liberté de la presse, le CNDH a, dans un communiqué, condamné les pratiques odieuses contre les journalistes dans les territoires palestiniens, en proie à un génocide systémique, et l’impunité dont jouit l’entité sioniste dans l’assassinat des journalistes, indiquant que, «ces pratiques n’affectent pas seulement la liberté de la presse et l’intégrité physique des journalistes, mais sapent également la crédibilité des États complices dans cette grave atteinte au principe du respect des droits de l’homme et de la protection des libertés publiques». le CNDH a affirmé son «soutien absolu à toute la corporation médiatique nationale, qu’il considère comme partenaire dans sa stratégie relative au renforcement des principes des droits de l’homme dans la société, mais aussi un accompagnateur dans l’établissement des bases juridiques solides qui protègent la profession, garantissent les droits et définissent les devoirs». Dans ce cadre, le Conseil a estimé que l’«enrichissement de l’arsenal législatif l’année dernière par les lois relatives à l’information, à la presse écrite et électronique, et à l’activité audiovisuelle, constituait un renforcement de l’exercice de la liberté de la presse et un couronnement remarquable de la volonté de l’État de réglementer le paysage médiatique et d’assurer le climat propice à la consolidation du professionnalisme, en attendant de parachever cette démarche avec d’autres textes réglementaires à même d’asseoir un journalisme professionnel exerçant dans un environnement professionnel sûr». Selon la même source, «garantir le droit à la liberté d’expression, accompagner les œuvres journalistiques en leur assurant des informations exactes et sécuriser l’accès aux sources fiables avec la disponibilité des plateformes numériques mises à jour, est désormais un devoir pour tous, qui incombe notamment à l’État». Concernant le thème consacré par l’UNESCO à la Journée mondiale de la liberté de la presse cette année, à savoir «l’importance du journalisme et de la liberté d’expression dans le contexte de la crise environnementale mondiale», le CNDH a indiqué que, «ce choix converge avec certaines préoccupations de notre pays», ajoutant que, «la protection des écosystèmes terrestres, la promotion de la biodiversité, la gestion et la protection des forêts, la lutte contre la désertification, et la nécessité de traiter les sols et de renforcer la protection de la biodiversité, sont autant de thèmes qui sont devenus une nécessité urgente».
Le Conseil a salué, à ce propos, les instructions du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, relatives à l’accélération du processus de relance du projet du barrage vert. Au vu de «son rôle actif» dans toutes les politiques publiques, et «la sensibilisation et le renforcement des capacités humaines et institutionnelles». Le CNDH a souligné que, «le journaliste doit être impliqué, de même que le chercheur, dans le maillon actif concerné par le traitement des questions environnementales, de leurs défis et de leurs risques», a-t-il conclu.
L. Zeggane
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