Un enfant a trouvé la mort samedi par asphyxie au gaz brûlé émanant d’un appareil fonctionnant au gaz naturel et quatre autres personnes de sa famille ont été sauvées à la cité Yahiaoui dans la ville de Sétif, a-t-on appris auprès des services de la direction de la Protection civile (DPC). Les équipes de secours du poste avancé Abdelmadjid Derbel sont intervenues pour secourir cinq personnes membres d’une même famille intoxiquées au gaz brûlé émanant d’un chauffe-bain causant la mort d’un enfant âgé de cinq ans (5 ans), a indiqué le chargé d’information et de communication de ce corps constitué le capitaine Ahmed Laâmamra. Les quatre autres personnes asphyxiées au gaz, le père (40 ans), la mère (39 ans) et deux de leurs enfants, âgés respectivement de 8 et 10 ans, ont pu être sauvés, a ajouté la même source. Cet accident domestique est à l’origine d’une fuite de gaz brûlé due à une mauvaise installation des conduites du chauffe-bain, a indiqué le capitaine Laâmamra. Depuis début 2023, pas moins de 34 accidents d’asphyxie au gaz brûlé ont été enregistrés dans la wilaya de Sétif, dont trois (3) ju gés mortels ayant causé la mort de huit (8) personnes, alors que 94 autres ont été secourues, a rappelé le chargé de communication de la DPC.
Un décès et 141 blessés sur les routes durant les dernières 24h
Une personne a trouvé la mort et 141 autres ont été blessées dans 102 accidents de la circulation survenus ces dernières 24 heures sur plusieurs tronçons routiers du territoire national, selon un bilan rendu public hier par les services de la Protection civile. La personne décédée a été heurtée par un véhicule sur la route nationale (RN) 01, dans la commune de Djelfa, alors que les 141 blessés dans les autres accidents de la circulation ont été pris en charge par les secours de la Protection civile avant d’être évacués vers les différentes structures hospitalières, précise la même source. Par ailleurs, les éléments de la Protection civile sont intervenus pour prodiguer des soins de première urgence à 28 personnes incommodées par l’inhalation du monoxyde de carbone émanant d’appareils de chauffage et chauffe-bain à l’intérieur de leurs domiciles à travers plusieurs wilayas. Durant la même période, les unités de la Protection civile ont procédé à l’extinction de trois incendies urbains et divers a travers les wilayas d’Alger, Mila et Mascara.
Afrique du Sud : le rappeur tué par balle à la sortie d’un restaurant
Kiernan Forbes, l’un des rappeurs les plus populaires d’Afrique du Sud connu sous le nom de scène d’AKA, a été tué par balle en sortant d’un restaurant à Durban, dans le sud-est du pays, a annoncé samedi sa famille. « C’est avec une extrême tristesse que nous apprenons le décès de notre fils bien-aimé », âgé de 35 ans, ont écrit ses parents Tony et Lynn Forbes sur leur compte Twitter. AKA, star du hip-hop sud-africain, a remporté de nombreux prix dans son pays et a été nominé une fois pour un MTV Europe Music Award. Il a été tué vendredi soir, tout comme un autre homme à ses côtés, alors qu’ils venaient de sortir d’un restaurant et se dirigeaient vers leur voiture. « Ils auraient été approchés par deux suspects armés qui ont traversé la rue pour aller vers eux et ont tiré sur les victimes à bout portant », a indiqué la police dans un communiqué. Le mobile est pour l’heure inconnu et la police a ouvert une enquête. Les fusillades sont courantes en Afrique du Sud, qui connaît un des plus forts taux d’homicides au monde. De nombreuses personnes possèdent un permis de port d’armes à feu p our leur protection personnelle, mais davantage encore d’armes illégales sont en circulation.
Respirer un air pollué accroît le risque de dépression
Respirer un air pollué sur le long terme entraîne un plus grand risque de dépression, selon deux vastes nouvelles études, qui s’ajoutent aux preuves croissantes d’un effet néfaste de la pollution sur la santé mentale. La première étude, publiée la semaine dernière dans la revue JAMA psychiatry, a étudié une population d’environ 390.000 personnes au Royaume-Uni sur environ onze années. Les niveaux de pollution auxquelles elles étaient exposées ont été estimés en fonction de l’adresse de leur domicile. Les chercheurs ont étudié les taux de particules fines (PM2.5 et PM10), de dioxyde d’azote (NO2) et de monoxyde d’azote (NO) — une pollution notamment causée par des centrales à combustibles fossiles et la circulation routière. « L’exposition de long terme à de multiples polluants était associée à un risque accru de dépression et d’anxiété », ont conclu les chercheurs. Le risque observé était non linéaire, c’est-à-dire qu’il était fortement accru au-delà d’un niveau de concentration relativement bas, puis tendait à stagner par la suite. « En sachant que les normes de qualité de l’air de nombreu x pays dépassent encore largement les dernières recommandations de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) de 2021, des normes ou réglementations de pollution plus strictes devraient être mises en place », ont écrit les auteurs de cette étude. Une seconde, publiée vendredi dans la revue JAMA Network Open, s’est elle concentrée sur l’effet des particules fines (PM2.5), du dioxyde d’azote (NO2) et de l’ozone (O3) sur les personnes de plus de 64 ans. Le but était d’étudier les conséquences de la pollution atmosphérique sur le déclenchement d’une dépression tard dans la vie. Ces travaux ont utilisé une base de données de Medicare, l’assurance santé publique réservée aux personnes âgées aux Etats-Unis, et étudié une population de quelque 8,9 millions de personnes, dont environ 1,5 million de cas de dépression. Les résultats montrent là encore une forte association entre pollution et dépression, particulièrement en observant les taux de particules fines et de dioxyde d’azote pour les populations défavorisées. Cette association pourrait s’expliquer par le lien observé entre de fortes concentrations de polluants et des inflammations dans le cerveau, selon les deux études. « Il existe un lien émergent fort entre inflammation et dépression », a commenté Oliver Robinson, professeur de neuroscience et santé mentale au University College London, n’ayant pas participé à ces recherches. Ces travaux viennent « s’ajouter aux éléments de plus en plus nombreux montrant que nous devrions nous inquiéter des effets de la pollution sur la santé mentale, en plus des liens plus évidents » avec les maladies respiratoires, a-t-il ajouté.
L’ONU célèbre la toute première Journée internationale pour la prévention de l’extrémisme violent
L’Organisation des Nations unies célèbre, ce dimanche, 12 février, la toute première Journée internationale pour la prévention de l’extrémisme violent pouvant conduire au terrorisme. À cette occasion, le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, a appelé à « travailler ensemble, aujourd’hui et chaque jour, pour construire des sociétés plus pacifiques, inclusives et stables dans lesquelles il n’y a pas de place pour le terrorisme et l’extrémisme violent ». Dans son message, Guterres a déclaré que « le terrorisme est un affront à l’humanité. Il cible des personnes de tous les âges, cultures, religions et nationalités. Il sape les valeurs qui nous unissent. Il menace les efforts collectifs pour promouvoir la paix et la sécurité ». Le chef de l’ONU a souligné l’importance d’être « plus vigilant que jamais », notant que « les groupes terroristes et extrémistes violents trouvent sur Internet un terrain fertile pour répandre leurs toxines malveillantes ».
Saisie de 1 260 comprimés psychotropes à El-Meniâa
Les éléments de la brigade de lutte contre le trafic de stupéfiants relevant des services de la Police judiciaire (PJ) de la sûreté de wilaya d’El-Meniâa, ont saisi 1.260 comprimés psychotropes et arrêté deux (2) individus, a-t-on appris samedi auprès de la cellule de communication et des relations publiques de ce corps constitué. Agissant sur informations faisant état d’une bande s’adonnant au trafic de stupéfiants, les policiers ont entamé une enquête, en coordination avec le procureur de la République prés le tribunal d’El-Meniâa, qui s’est soldée par l’arrestation de deux suspects âgés entre 25 et 28 ans, en possession de 1.620 comprimés psychotropes de type « prégabaline de 300 mg », a-t-on précisé. L’opération a aussi permis aux enquêteurs de mettre la main sur un montant de 32.500 DA, ainsi qu’un motocycle utilisé pour le transport de la drogue. Après achèvement des procédures légales, les deux mis en cause seront présentés devant le parquet territorialement compétent, a indiqué la même source.