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Arzew : Polémique entre l’APC et une entreprise pour un projet spécial zone d’ombre

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Le torchon brûle entre  l’entreprise des travaux publics,  EETTR, dont le siège est implanté à Bethioua et la commune d’Arzew, à propos d’un marché public pour l’amélioration du cadre de vie des habitants de l’une  des zones d’ombre locales. Les opérations prévues dans le cadre de ce marché portent sur la réfection  de la route reliant El Mohgoune à hai Gourine , avec  entre autre , la création d’une nouvelle voie d’entrée côté de l’abattoir municipal.

Ce marché pour lequel l’EETTR a soumissionné a été attribué provisoirement, le 16 juillet dernier,  à un concurrent plus disant sur le plan de l’offre financière, indiquent des sources concordantes.  À ce propos, le directeur général de l’EETTR a dénoncé la manière avec laquelle son entreprise a été exclue de la course pour ce projet inscrit au profit de la zone d’ombre hai Gourine à Arzew. Dans une lettre de recours adressée au président de la commission des marchés publics de la commune d’Arzew en date du 23 juillet dernier, il désapprouve l’attribution du marché à un
concurrent qui a proposé un montant de 23.449.180 DA comme coût pour la réalisation des travaux. Nous avons proposé un montant de 20.376.370 DA seulement, ce qui fait de nous le moins disant
conformément au classement et critère de sélection dans l’attribution de marchés publics »,  indiqué le premier responsable de l’EETTR. Dans sa lettre de recours, il estime que le choix de la commune  d’Arzew
est en totale contradiction avec les articles du code des marchés publics et qu’il grèverait lourdement la trésorerie de la commune. «En plus du critère  du prix qui est en notre faveur, nous disposons d’un capital expérience non négligeable en matière de travaux publics », a-t-il indiqué. Dans ce cadre, l’entreprise EETTR qui s’est plaint au wali d’Oran en sa qualité de responsable direct du programme spécial zones d’ombre décidé par le président de la République, estime que la réponse de la commune d’Arzew à son recours n’est pas fondée.
Il est à noter que la commission  des marchés publics relevant de la commune d’Arzew  a procédé à l’élimination de l’entreprise EETTR pour le motif de « non-dépôt de la CNAS » justifiant selon le document communal, les moyens humains du soumissionnaire.
Cette pièce,  selonla commission serait un critère d’évaluation noté dans la procédure d’évaluation de l’offre à titre concurrentiel.  Sauf que le décret présidentiel n° 15/247 relatif aux marchés publics en  vigueur, notamment son article 71 stipule que:  » Inviter le cas échéant, par écrit, par le biais du service contractant , les candidats ou soumissionnaires à compléter leurs offres techniques, dans un délai maximum de 10 jours à compter de la date d’ouverture des plis, sous peine, de rejet de leurs offres , par les documents manquants ou incomplets exigés à l’exception du mémoire technique justificatif » . Sauf que et, selon toujours le directeur de l’entreprise plaignante, cette procédure rentrant dans le rôle de la commission d’ouverture des plis et évaluation des offres n’aurait pas  été suivie, puisque aucune notification administrative n’a été adressée à l’EETTR pour le complément de son dossier par la fiche CNAS. « Nous avions été exclu de la course pour une cause banale.
Ils devraient conformément à la réglementation en vigueur, nous inviter à compléter notre dossier et non nous exclure sans nous avertir. Nous n’allons pas nous taire. Nous avions introduit un recours auprès de M. le wali et nous irons plus loin, voire à la présidence de la République, car il s’agit en fait du programme des zones d’ombre, initié par le chef de l’État », a expliqué le premier responsable de l’entreprise.
S. Ben

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