Accueil L'EXPRESS Arrestation d’une bande ayant enlevé et torturé une personne à Blida

Arrestation d’une bande ayant enlevé et torturé une personne à Blida

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Les services de la Gendarmerie nationale de Blida ont arrêté les membres d’une bande impliqués dans l’enlèvement et la torture d’une personne, tout en filmant les faits, a indiqué, samedi, un communiqué de ce corps de sécurité. Selon le communiqué, la brigade de sûreté et d’investigation de Mouzaïa 1 a arrêté les membres d’un groupe de malfaiteurs activant au sein de bandes de quartier, auteurs de l’enlèvement d’un individu et de la diffusion d’une vidéo les montrant en train de lui infliger diverses formes de torture. La même source ajoute que la vidéo montre les ravisseurs dépouillant la victime de ses vêtements et la frappant à l’aide d’armes blanches, tout en la menaçant de publier l’enregistrement sur les réseaux sociaux si elle portait plainte auprès des services de sécurité. Cette affaire a éclaté lorsque la victime s’est présentée au siège de la brigade pour déposer plainte, suite à la diffusion de la vidéo dans son quartier. Des patrouilles ont aussitôt été déployées et des investigations menées, permettant d’identifier tous les membres du groupe, dont deux sont actuellement incarcérés à l’établissement pénitentiaire de Blida pour une affaire liée à la création d’une bande de quartier. Deux autres suspects, âgés de 27 et 53 ans, ont été arrêtés en possession d’un grand sabre, de trois bâtons, d’un téléphone portable utilisé pour filmer les faits et d’un véhicule ayant servi à attirer et transporter la victime. Les suspects seront présentés devant le procureur de la République près le tribunal d’El-Affroun pour « organisation d’un groupe criminel en vue de commettre un crime, enlèvement sous la menace et la violence, actes de torture et participation à une bande de quartier », selon la même source.

9 morts et 173 blessés sur les routes en 24 heures
Neuf (9) personnes ont trouvé la mort et 173 autres ont été blessées dans plusieurs accidents de la route, survenus ces dernières 24 heures, à travers plusieurs wilayas du pays, indique, dimanche, un bilan de la Protection civile. Le bilan le plus lourd a été enregistré dans la wilaya de Sétif avec 5 morts et 3 blessés, suite à un carambolage ente deux véhicules et un camion, au niveau du Chemin de wilaya N 171, à El Eulma, précise la même source. Par ailleurs, les unités de la Protection civile sont intervenus pour l’extinction de 2 incendies urbains dans les wilayas d’Alger et de Skikda, ajoute le communiqué. En outre, les équipes de secours de la Protection civile de la wilaya de Naâma sont intervenues pour prodiguer des soins de première urgence à 4 personnes incommodées par le monoxyde de carbone émanant d’un chauffage à l’intérieur de leur habitation dans la daïra de Mecheria.

Brésil : chute de 11% de la déforestation sur un an en Amazonie
La déforestation dans l’Amazonie brésilienne a baissé de 11% sur un an, selon les chiffres officiels publiés jeudi par le gouvernement, à quelques jours de la COP30 à Belem. Au total, 5.796 km2 ont été déboisés dans la plus grande forêt tropicale de la planète sur la période de référence allant d’août 2024 à juillet 2025, au plus bas depuis onze ans. Ces données ont été collectées par les satellites du système Prodes de l’Institut national de recherches spatiales (Inpe). Il s’agit de la quatrième baisse de suite pour ce chiffre qui représente le taux officiel de la déforestation au Brésil. Un an plus tôt, d’août 2023 à juillet 2025, il s’élevait à 6.518 km2, une baisse de 30% par rapport aux douze mois précédents. Le chiffre annoncé jeudi est également le troisième le plus bas depuis le début des relevés, en 1988. La baisse de la déforestation en Amazonie s’est poursuivie malgré la sécheresse exceptionnelle qui a touché le Brésil l’an dernier. Cette sécheresse a favorisé la propagation d’incendies dévastateurs qui sont devenus l’une des principales causes de déforestation, selon le gouvernement brésilien. Des chiffres préliminaires utilisés par un autre système de recueil de données par satellites, les Deter, ont indiqué une hausse de 4% sur cette même période. Dans le Cerrado, savane riche en biodiversité située au sud de l’Amazonie, la déforestation a diminué de 11,49%, avec une perte de végétation de 7.235 km2, a indiqué l’Inpe. Ces chiffres sont une bonne nouvelle pour le gouvernement du président Luis Inacio Lula da Silva, qui s’apprête à recevoir la conférence de l’ONU sur le climat COP30 en novembre dans la ville amazonienne de Belem.

Berlin va allouer 52,6 millions d’euros d’aide à la Syrie, au Liban et à la Jordanie
L’Allemagne va allouer 52,6 millions d’euros d’aide humanitaire à la Syrie, au Liban et à la Jordanie, a annoncé jeudi le ministre allemand des Affaires étrangères, Johann Wadephul, lors d’une visite dans la banlieue de Damas. D’après le ministre, 39,4 millions d’euros seront alloués à la Syrie, 5,25 millions au Liban et 8 millions à la Jordanie. Ces fonds seront répartis entre les organisations humanitaires internationales et les ONG et serviront à l’achat de nourriture, de logements et de médicaments. L’Allemagne est l’un des principaux donateurs à la Syrie. En 2024, elle a fourni environ 220 millions d’euros d’aide humanitaire.

Inaction climatique : des millions de victimes chaque année
L’inaction climatique fait des millions de victimes chaque année, selon un nouveau rapport du Lancet Countdown, sur la santé et le changement climatique. Réalisé en collaboration avec l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le rapport, publié mercredi, constate que 12 des 20 indicateurs clés de suivi des menaces sanitaires ont atteint des niveaux records, démontrant ainsi comment l’inaction climatique coûte des vies, met à rude épreuve les systèmes de santé et fragilise les économies. « La crise climatique est une crise sanitaire. Chaque fraction de degré de réchauffement coûte des vies et des moyens de subsistance », a déclaré le sous-directeur général pour la promotion de la santé, la prévention et la prise en charge des maladies à l’OMS, Jeremy Farrar, cité dans un communiqué de l’Agence sanitaire mondiale. « Réalisé en partenariat stratégique avec l’OMS, ce rapport démontre clairement que l’inaction climatique tue déjà des personnes dans tous les pays. Cependant, l’action climatique représente aussi la plus grande opportunité sanitaire de notre époque », a-t-il ajouté, rappelant qu’un air plus pur, une alimentation plus saine et des systèmes de santé résilients, « peuvent sauver des millions de vies dès maintenant et protéger les générations actuelles et futures ». Selon les principales conclusions du rapport Lancet Countdown 2025, le taux de mortalité lié à la chaleur a augmenté de 23 % depuis les années 1990, portant le nombre total de décès à une moyenne de 546.000 par an. Les sécheresses et les vagues de chaleur ont elles, été associées à une insécurité alimentaire modérée ou grave touchant 124 millions de personnes supplémentaires en 2023. Aussi, l’exposition à la chaleur a entraîné la perte de 640 milliards d’heures de travail potentielles en 2024, soit des pertes de productivité équivalentes à 1.090 milliards de dollars américains. Par ailleurs, l’action climatique a eu des bénéfices. On estime que 160.000 décès prématurés ont été évités chaque année entre 2010 et 2022 grâce à la seule réduction de la pollution atmosphérique extérieure due au charbon. Pour la Directrice générale du Lancet Countdown à l’University College London, Marina Romanello, « nous disposons déjà des solutions pour éviter une catastrophe climatique, et les communautés et les gouvernements locaux du monde entier prouvent que des progrès sont possibles ». Alors que le monde se prépare à la prochaine Conférence des Nations unies sur le Climat (COP30) au Brésil, les conclusions du Rapport mondial 2025 du Lancet Countdown constituent un socle de données probantes essentiel pour accélérer l’action climatique axée sur la santé.

Les programmes de lutte contre la violence envers les femmes « au bord du gouffre »
Les coupes budgétaires démantèlent les organisations de terrain qui luttent contre les violences faites aux femmes et aux filles, a averti l’agence des Nations Unies pour l’égalité des genres, dans un nouveau rapport, publié lundi. « Les organisations de défense des droits des femmes sont au cœur des progrès dans la lutte contre les violences faites aux femmes, mais elles sont poussées au bord du gouffre », a indiqué une responsable de la section « Lutter contre les violences faites aux femmes et aux filles » d’ONU Femmes, Kalliopi Mingeirou. « Nous ne pouvons pas laisser les coupes budgétaires anéantir des décennies de progrès durement acquis. Nous appelons les gouvernements et les donateurs à sécuriser, accroître et assouplir les financements », a-t-elle souligné, avertissant que sans investissements soutenus, « la violence à l’égard des femmes et des filles ne fera qu’augmenter ». Un nouveau rapport d’ONU Femmes, intitulé At Risk and Underfunded (En danger et sous-financé), basé sur une enquête mondiale menée auprès de 428 organisations de défense des droits des femmes et de la société civile, révèle qu’une organisation sur trois a suspendu ou fermé ses programmes visant à mettre fin aux violences basées sur le genre. Plus de 40 % d’entre elles ont réduit ou fermé des services essentiels tels que les abris, l’aide juridique, le soutien psychosocial et les soins de santé en raison de déficits budgétaires immédiats. Près de 80 % ont signalé un accès réduit aux services pour les survivantes de violences, tandis que 59 % ont déclaré que l’impunité et la banalisation de la violence étaient en hausse. Le rapport est publié alors que le monde célèbre les 30 ans de la Déclaration et du Programme d’action de Pékin, un plan d’action historique pour l’égalité des genres qui a placé la lutte contre les violences faites aux femmes au cœur de ses préoccupations.

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