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Arrestation d’un organisateur de traversées clandestines à Mostaganem

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Les services de police de Mostaganem ont arrêté un organisateur de traversées clandestines par mer, a indiqué, mercredi, la direction de la sûreté de wilaya. L’opération est intervenue suite à une plainte reçue par les services de police, selon laquelle deux personnes ont été victimes d’escroquerie par le suspect, a indiqué un communiqué de la cellule de communication et de l’information de cette direction. Après avoir avisé le procureur de la République territorialement compétent des faits de cette affaire, la police judiciaire a entamé ses investigations, qui ont démontré que les deux victimes s’étaient mises d’accord avec le suspect, par l’intermédiaire d’une tierce personne, ajoute la même source. Après avoir reçu les montants convenus, à savoir 400 000 DA pour chaque victime, le suspect a coupé les contacts avec elles démontrant ainsi que les deux personnes ont été victimes d’escroquerie, selon le communiqué.
Les investigations ont permis d’identifier le suspect, de l’arrêter et de le présenter devant le parquet près le tribunal de Mostaganem, sous l’accusation de planification et d’organisation d’une sortie illégale du territoire à travers une issue non frontalière pour une contrepartie financière, a-t-on indiqué.

Oran : démantèlement de deux réseaux criminels de trafic de stupéfiants
Les services de police d’Oran ont démantelé lors de deux opérations distinctes deux réseaux criminels composés de six individus spécialisés dans la commercialisation de drogue et de psychotropes et saisi 15 grammes de cocaïne, a-t-on appris mercredi auprès de la direction de la sûreté de wilaya. Les deux opérations ont été menées suite à l’exploitation d’informations parvenues à la brigade de recherche et d’intervention, relevant du service de wilaya de la police judiciaire, selon lesquelles des individus activaient dans la commercialisation et le stockage des stupéfiants en vue de sa distribution et de sa revente, a précisé la cellule de communication et des relations publiques. Après la surveillance des activités des membres des deux réseaux et l’accomplissement de l’ensemble de procédures légales, les six individus ont été arrêtés, avec la saisie de 15 gr de cocaïne, 1,764 kilo de kif traité et 1,693 capsules de psychotropes, a-t-on indiqué. Deux véhicules, utilisés dans le transport et le trafic de la drogue, ainsi qu’une arme blanche prohibée et une somme de 1,45 million DA représentant des revenus du trafic, ont été également saisis. Une procédure judiciaire a été lancée contre les membres des deux réseaux, qui seront traduits, ultérieurement, devant les juridictions compétentes sous l’accusation de détention et de commercialisation de drogue dure (cocaïne et kif traité) et de psychotropes, leur détention, expédition et transport avec l’utilisation de véhicules, ainsi que la livraison et le stockage de la drogue en vue de la revente illégale au sein d’un réseau criminel organisé, en plus du crime de contrebande à un degré de dangerosité et d’atteinte à la santé et de l’économie nationale, selon la même source.

Saisie de plus de 1,4 kg de kif traité à Bordj Bou Arreridj
La brigade de recherche et d’intervention relevant de la sûreté de wilaya de Bordj Bou Arreridj a saisi plus de 1,4 kg de kif traité avec l’arrestation de neuf (9) personnes âgées entre 25 et 45 ans , lors de deux (2) opérations distinctes a-t-on appris mardi auprès d’un responsable de ce corps de sécurité. Le chef de la brigade, le commissaire de police Khelifa Lounisi a indiqué dans une déclaration à la presse que ces interventions qui ont été effectuées en coordination avec le procureur de la République, ont permis la saisie de 14 plaques de kif traité d’un poids global de 1,445 kg.
Ces deux (2) opérations ont contribué également, a ajouté le même officier, à la saisie de 30 capsules de comprimés psychotropes, une somme dépassant 1, 7 million DA, des téléphones mobiles, deux véhicules ainsi qu’une moto, utilisés dans cette activité criminelle.
L’ensemble des personnes mises en cause , impliquées dans ces opérations seront présentées devant le procureur de la République pour trafic de drogue et substances psychotropes, en attendant le parachèvement des procédures juridiques, a-t-on signalé de même source.

La France interdit la vente du paracétamol en ligne
Le gouvernement français a interdit mercredi jusqu’à fin janvier la vente en ligne de produits à base de paracétamol, dans un contexte persistant de difficultés d’approvisionnement pour ce médicament anti-douleur d’usage courant. « La vente par internet des spécialités composées exclusivement de paracétamol est suspendue jusqu’au 31 janvier 2023 », a décrété le gouvernement dans un arrêté paru au Journal officiel. Cette décision prend acte du fait que « les tensions en médicaments à base de paracétamol se poursuivent depuis plus de six mois », en particulier pour les formes destinées aux enfants.
« Les différentes mesures prises par les autorités sanitaires, pour efficaces qu’elles aient été, n’ont pas permis, jusqu’à présent, d’y mettre fin », reconnaît l’arrêté. Depuis plusieurs mois, l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) demande aux pharmaciens français de rationner auprès de chaque patient la vente de paracétamol. En décembre, le ministère français de la Santé avait déjà prévenu que, malgré ces mesures, la situation restait « complexe » et ne se résoudrait pas avant plusieurs semaines. Le gouvernement français souligne dans son arrêté l’aggravation de la situation sanitaire en Chine où les cas de Covid explosent après une levée soudaine de drastiques restrictions sanitaires.
Le gouvernement chinois a interdit l’exportation de paracétamol, alors que le pays produit une grande partie du principe actif utilisé par les laboratoires à travers le monde. Ces difficultés d’approvisionnements s’inscrivent par ailleurs dans un contexte plus large de pénuries de multiples médicaments, en France ou d’autres pays, à commencer par des antibiotiques comme l’amoxicilline.

Tunisie : le taux d’inflation devrait atteindre 11% en 2023
Le taux d’inflation devrait atteindre 11% en 2023, selon les prévisions de la Banque centrale de Tunisie (BCT) qui s’attend toutefois à une régression de la tendance haussière de l’inflation à partir de l’année 2024.
Intervenant au cours d’une conférence de presse tenue mercredi, le gouverneur de la BCT, Marouane El-Abassi a indiqué que le taux d’inflation devrait passer de 8,3% sur toute l’année 2022 à 11% en 2023 avant de baisser à 8,9% en 2024 et à 7% en 2025.
Le ministre de l’Économie et de la Planification, Samir Saeid, avait annoncé la semaine dernière que le taux d’inflation se situera à 10,5% cette année.
Le 30 décembre 2022, le Conseil d’administration de la BCT a décidé pour la troisième fois en 2022, de relever son taux directeur de 75 points de base à 8%. Cette décision a suscité des réactions mitigées des économistes qui ont qualifié cette mesure « d’inefficace » vue que l’inflation est importée, ajoutant qu’elle touchera l’investissement et la consommation. M. El-Abassi a déclaré que la décision en question a été dictée par la situation économique du pays, notamment la tendance haussière de l’inflation qui persiste.
Le gouverneur de la BCT a qualifié la politique monétaire adoptée « d’efficace « , d’autant plus qu’elle a réussi à garantir des avoirs nets en devises respectables et à contrôler le taux de change du dinar tunisien, dont la valeur s’est dépréciée face au dollar de 20% en 2017 et 2018.

48 morts et 1543 blessés sur les routes en une semaine
Quarante-huit (48) personnes ont trouvé la mort et 1543 autres ont été blessées dans 1260 accidents de la circulation, survenus à travers plusieurs wilayas du pays durant la période allant du 25 au 31 décembre 2022, indique mercredi un bilan de la Protection civile. Le bilan le plus lourd a été enregistré dans la wilaya d’Adrar où 7 personnes ont trouvé la mort et 33 autres ont été blessées dans 12 accidents de circulation, précise la même source. Par ailleurs, les éléments de la Protection civile ont effectué 1047 interventions pour procéder à extinction de 687 incendies urbains, industriels et autres, les plus importants ayant été enregistrés dans les wilayas d’Alger, Blida et Oran.

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