Le sélectionneur des Verts, Djamel Belmadi, a été testé positif à la Covid-19, selon ce qu’a indiqué la Fédération algérienne de football. Ainsi, au lendemain de l’annonce de la contamination du président de la FAF, Kheireddine Zetchi, hier c’est le coach Belmadi qui est testé positif au nouveau Coronavirus. Réagissant dans un communiqué, la FAF et les membres du Bureau fédéral souhaitent un prompt rétablissement au maestro de la consécration africaine de 2019 en Egypte, ainsi qu’à l’ensemble des joueurs de la sélection nationale qui ont été contaminés à la Covid-19. Outre Zetchi et Belmadi, il convient de rappeler que quatre internationaux algériens, Ramy Bensebaïni (Borussia Monchengladbach/Allemagne), Yacine Brahimi (Al-Rayyan Sport/Qatar), Aïssa Mandi (Real Betis/Espagne) et Azzedine Doukha (Raed/Arabie saoudite), avaient été testés positifs, durant la semaine dernière, au virus Corona. Soit, au lendemain du retour du stage des Verts, ponctué par deux matchs contre le Zimbabwe (3-1, 2-2) pour le compte des qualifications de la CAN-2021.
Le comédien Mahmoud Bouhmoum emporté par la Covid-19
Le comédien Mahmoud Bouhmoum, célèbre pour ses rôles dans des sitcoms est décédé, hier à Alger, à l’âge de 57 ans des suites d’une infection au coronavirus, selon ses proches. Le comédien s’est fait connaitre du public algérien avec son apparition dans le troisième volet de la série « Djemaï Family » réalisée par Djâafer Gacem en 2011, avant de multiplier les collaborations avec ce réalisateur à succès. Après d’autres apparitions dans des productions destinées à la télévision, Mahmoud Bouhmoum a été distribué dans la pièce de théâtre « GPS », mise en scène par Mohamed Charchal et primée au Festival du théâtre arabe en janvier dernier.
Michel Zecler, ce musicien « noir » férocement agressé par des policiers français
Les images et vidéos fuitées depuis ce jeudi du déroulement des faits survenus le 21 novembre dernier à Paris, sont tout simplement choquantes et insoutenables pour une agression policière d’une rare violence à l’encontre du musicien Michel Zecler. Ce producteur de musique français a été, en effet, violemment interpellé par quatre policiers en France. La scène de violence a eu lieu le 21 novembre 2020 dans le 17ème arrondissement de la métropole parisienne. Selon les images colportées sur les réseaux sociaux, pendant un quart d’heure, les policiers ont passé à tabac le jeune musicien en proférant à son encontre des insultes de nature raciste. Michel Zecler, « Sale nègre », « ta gueule », « on va te défoncer »… pouvait-on entendre de la bouche des policiers. Selon une enquête du NouvelObs, la victime a croisé les policiers alors qu’ils étaient dans leur voiture. Michel Zecler ne portait pas de masque de protection contre la Covid-19 comme exigé par les mesures sanitaires. Pour fuir le regard des policiers et de-là éviter une amende, il a choisi de se rendre dans son studio de musique. Peine perdue, puisque les policiers l’ont « débusqué ». Accusé de non-port de masque, et une fois dans son studio, les policiers ont fermé la porte et ont commencé à tabasser le jeune homme. Pris de court, les policiers ne savaient pas que le local dispose d’une caméra de de surveillance. Voilà donc une agression manifeste avec preuve à l’appui. Après ce scandale, les trois policiers ont été placés en garde à vue.
Un dangereux criminel arrêté à Ghardaïa
Un « dangereux criminel » a été arrêté, hier, dans un quartier populaire à Ghardaïa, à l’issue d’une opération de grande ampleur de la police. L’individu âgé de 26 ans qui faisant l’objet de plusieurs plaintes déposées par des victimes pour coups et blessures, vol à main armée et destruction des biens d’autrui, a été interpellé ‘’difficilement’’ avant d’être maîtrisé par les éléments de la sûreté de wilaya Ghardaïa. Lors de la perquisition menée au sein de la maison du suspect sous l’autorité du procureur de la République près le tribunal de Ghardaïa, les forces de l’ordre ont découvert des armes blanches (sabres, couteaux, ciseaux et cisaille) et ont saisi une quantité de psychotropes. En garde à vue, l’individu devrait être présenté devant le juge instructeur pour six (6) affaires portant sur « coups et blessures, vol à main armée, destruction de biens d’autrui, agression et détention de psychotropes ».
Un policier retrouvé pendu chez-lui à Bouira
Un agent de polices relevant de la Sûreté de daïra de Bechloul (wilaya de Bouira) a été découvert, vendredi pendu à l’intérieur du domicile familial, a indiqué hier la DGSN dans un communiqué. Le corps sans vie de l’agent de police a été découvert dans « des conditions indéterminées » par un membre de sa famille, a ajouté le communiqué, précisant que le domicile familial du défunt, qui était en congé annuel, est situé au village Béni-Yakhlef, commune et daïra de M’Chedellah. La DGSN a souligné que, selon les informations recueillies auprès des membres de la famille de l’agent de police mort, le défunt « n’avait aucun problème familial et jouissait d’une bonne réputation dans son milieu professionnel », notant que « l’enquête, actuellement en cours par le parquet de céans, déterminera les causes de ce drame et ses motivations ».
Deux passeurs de Harraga arrêtés à El-Tarf
Les services de la sûreté de wilaya d’El-Tarf ont mis fin aux agissements de deux passeurs de candidats à l’immigration clandestine au niveau de la commune côtière d’El-Chatt. Exploitant une information faisant état de la planification de traversées clandestines proposées par deux passeurs issus de la même famille, dont un récidiviste, les services compétents ont ouvert une enquête qui a permis d’identifier les présumés coupables, a déclaré le commissaire principal Mohamed Karim Labidi. Agés entre 20 et 30 ans, les deux mis en cause qui proposaient des traversées illégales par voie maritime, ont été appréhendés suite à l’arrestation d’un candidat à l’immigration clandestine qui a fait état du recours aux « services » proposés par les deux frères, en contrepartie de sommes conséquentes. Présentés devant le magistrat instructeur près le tribunal de Dréan qui les a poursuivis pour planification de traversées clandestines, les deux passeurs ont été placés sous mandat de dépôt, a conclu la même source.
Enquête sur une éventuelle négligence médicale dans la mort de Maradona
La justice argentine a ouvert une enquête pour déterminer s’il y a eu négligence dans la mort de Diego Maradona, le parquet cherchant à savoir si l’icône mondiale a reçu les soins nécessaires. « Il y a déjà des irrégularités », a déclaré un membre de la famille. Quelques heures après sa mort, l’avocat et ami de Maradona, Matias Morla, a dénoncé, jeudi, le fait « que l’ambulance a mis plus d’une demi-heure pour arriver à la maison où se trouvait le 10 ». Il a prévenu qu’il irait « jusqu’au bout ». Mais ni lui ni aucun membre de sa famille n’a encore déposé plainte, a déclaré une source judiciaire. « L’enquête a été ouverte parce qu’il s’agit d’une personne décédée chez elle et que personne n’a signé son certificat de décès. Cela ne signifie pas qu’il y a des soupçons d’irrégularités », a-t-on indiqué de même source sous couvert d’anonymat. Le champion du monde de 1986 est décédé mercredi à 60 ans des suites « d’un œdème pulmonaire aigu secondaire et d’une insuffisance cardiaque chronique exacerbée ». Il se trouvait chez lui à Tigre, localité à 30 km au nord de Buenos Aires, où il résidait depuis le 11 novembre, après être sorti d’une clinique où il avait été opéré six jours plus tôt d’un hématome à la tête.