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APRÈS MILA, ALI AOUN INSPECTE ET INAUGURE PLUSIEURS PROJETS À OUM EL BOUAGHI : La production industrielle bien en main

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Le secteur de l’Industrie et de la Production pharmaceutique est entre de bonnes mains, les visites de terrain du ministre Ali Aoun, reflètent ainsi la prise de conscience des pouvoirs publics pour un accompagnement sans faille des projets d’investissement livrés, par de nouvelles méthodes de gouvernance des entreprises économiques.

Une démarche qui s’inscrit dans le cadre de la stratégie du secteur, visant à accompagner les investissements productifs, à renforcer la production locale pour assurer la couverture du marché national, à contrôler la conformité et la qualité du produit importé ainsi que du produit local, et notamment la mise en place de nouvelles infrastructures. Arrivé hier à Oum El Bouaghi, Ali Aoun a entamé une visite de travail et d’inspection dans cette wilaya de l’Est du pays, quelques jours après sa dernière visite à Mila. Accompagné des responsables locaux, le ministre a  inspecté et supervisé un certain nombre d’entreprises du secteur industriel de la wilaya, publiques et privées, notamment l’inauguration de l’entreprise publique « CABAM », spécialisée dans la fabrication des chalets en préfabriqué et la transformation de bois, les laboratoires « BIOMEST » et la société de production de produits pharmaceutiques anticancéreux, « DEMOCEDES PHARMA ». Au titre des anticancéreux, rappelons qu’au mois de novembre 2022, Aoun avait rassuré quant à l’inexistence d’une quelconque pénurie de médicaments pour les malades du cancer, et révélé la mise en marche de plusieurs usines locales de production de ces médicaments. Dans le registre de l’industrie agroalimentaire, Aoun a inspecté à Oum El Bouaghi les moulins « Sidi Aghriss », relevant du groupe AGRODIV, alors que dans le secteur des matériaux de construction, il a visité l’usine de ciments « SIGOS », filiale de GICA. À titre d’information, il y a lieu de noter qu’outre la construction, les médicaments et l’alimentaire, la wilaya d’Oum El Bouaghi compte plusieurs unités de production dans divers secteurs, à savoir les produits cosmétiques, le montage d’appareils électroménagers, la production des boissons non alcoolisées, et autres. La wilaya dispose également de trois zones industrielles et de 17 zones d’activités.

« Récupérer le foncier non exploité et viabiliser les ZI »
Au cours de sa visite de l’entreprise nationale pour l’achèvement des locaux préfabriqués « Cabraf », dans la commune d’Aïn Mlila, s’adressant aux responsables du dossier du foncier industriel, en vue d’appliquer les lois en vigueur dans ce domaine, Aoun a instruit lesdits responsables pour accélérer le processus de récupération des biens immobiliers industriels inutilisés, dans les plus brefs délais, afin de les accorder à de vrais investisseurs, fixant la fin de l’année comme ultime délai. Dans un message à l’encontre des faux investisseurs, évoquant les poursuites judiciaires et mesures nécessaires envisageables, le premier responsable du secteur a réaffirmé son soutien à ceux qu’il a qualifiés de vrais investisseurs. « Les zones industrielles (ZI) situées à travers l’ensemble de la wilaya doivent être raccordées dans les meilleurs délais aux différents réseaux, notamment les réseaux de gaz naturel, d’électricité et d’Internet, via la fibre optique, afin de pouvoir être mis à la disposition des investisseurs qui attendent l’achèvement de la préparation de ces zones, et leur fournir ainsi les différents services dont ils ont besoin pour réaliser leurs projets », a insisté le ministre, soulignant que « des investisseurs attendent toujours d’avoir leur permis de construire pour entamer les travaux de réalisation de leurs projets ».

« Assurer l’avancement des travaux et transfert de gestion au Groupe Divindus »
À l’égard du suivi des projets d’investissement, le ministre de l’Industrie a « appelé les responsables locaux à un suivi strict de l’avancement des travaux de préparation et de mise en réseau des différentes zones industrielles et zones d’activités, et à signaler tout déséquilibre afin que les mesures nécessaires soient prises pour la mise en service de ces zones ». Ali Aoun a confirmé, à juste titre, qu’une commission spéciale a été créée pour étudier la situation des institutions et unités publiques de production qui ont cessé de fonctionner depuis des années, comme l’usine textile de la ville d’Aïn Beïda, et pour trouver les solutions nécessaires permettant à l’État de les remettre en service », appelant à « la nécessité de transférer au plus vite la gestion des zones industrielles au Groupe des industries locales « Divindus » », une société en charge du portefeuille des entreprises affiliées au groupe, sous la tutelle du ministère de l’Industrie.

Priorité à la fabrication et le marché locaux
Dans cet ordre d’idées, il sied de rappeler que quelques jours seulement après sa prise de fonction à la tête du secteur pharmaceutique, en septembre 2022, Ali Aoun avait effectué une visite de travail à l’unité de production de Constantine du groupe Saidal.
À Annaba, le 8 novembre de la même année, il avait d’ailleurs affirmé la levée de tous les obstacles entravant la production du médicament et la hausse de la production, en vue de faire face aux ruptures d’approvisionnement, assurant que son département veillera à la relance de l’industrie pharmaceutique. Ayant fait le constat d’une trop grande dépendance de l’Algérie aux marchés extérieurs, en matière de disponibilité des vaccins, médicaments ou matériel médical de base, l’ex-DG de Saidal, c’est ainsi qu’au mois d’avril de l’année en cours, un mois seulement après qu’il ait été nommé ministre de l’Industrie, Aoun s’était réjoui de la baisse de la facture des importations, de -30%, et appelé les opérateurs à améliorer leurs capacités productives et à élever le niveau d’intégration nationale afin d’ouvrir des horizons prometteurs. Estimant que les lenteurs dans la réalisation des zones industrielles et d’activité, et leur raccordement aux différents réseaux, étaient un frein au développement économique et industriel, a fait de la renaissance du secteur, un objectif primordial.
Hamid Si Ahmed

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