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APRÈS LE RAPPEL À L’ORDRE DES ESPAGNOLS À LEUR MAE, BORREL, SUR SON FAKE-NEWS : Alger dément et met un terme à une propagande médiatico-diplomatique

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Alors que le chef de la diplomatie espagnole, Joseph Borrel, ne cesse, depuis vendredi dernier, d’être la cible de rappels à l’ordre par l’opinion espagnole, acteurs politiques, société civile, chercheurs et parlementaires, après avoir lancé des mises en garde sur la situation sécuritaire dans les camps des réfugiés sahraouis c’est au tour d’Alger de battre en brèche, la campagne de médias étrangers sur le prétendu « avertissement lancé par le gouvernement algérien » à la Minurso.

Des déclarations mensongères du chef de la diplomatie espagnole mises à nu par ses citoyens, dont nombre effectuent des va-et-vient entre l’Espagne et les camps des réfugiés sahraouis, dans le cadre de leur soutien à la lutte du peuple sahraoui pour son indépendance, voilà, que la propagande marocaine, avec le soutien de ses alliées dans la colonisation du Sahara occidental, continue lamentablement à s’appuyer sur des mensonges et des fake-news, dans l’espoir d’affaiblir les réseaux et leur dynamique au niveaux régional, continental et international pour l’application de la légalité internationale au Sahara occidental. En réponse à une question de l’APS sur ce qu’ont rapporté certains médias étrangers, dont un site électronique de droit français exerçant en Algérie, en l’occurrence TSA, faisant état « d’avertissement lancé par le gouvernement algérien à la Minurso sur le risque d’enlèvement d’étrangers dans les camps de réfugiés sahraouis » la réponse de Benali-Chérif, porte parole du ministère des Affaires étrangères, a été un démenti catégorique. Le porte-parole, du ministère de Sabri Boukadoum, affirme que ces fake-news «  versent dans la manipulation et la diffusion d’informations farfelues, dans un but évident de nuire à l’Algérie, à son peuple et à ses Institutions». Poursuivant, il précise que « le prétendu avertissement du gouvernement algérien à la Minurso est d’autant plus fantaisiste et controuvé que les camps sahraouis de Tindouf se trouvent en territoire algérien et que partant », tient-il à souligner, les Forces de sécurité algériennes, à leur tête l’Armée nationale populaire, veillent à la sécurité et à l’intégrité du territoire national », a-t-il rappelé.

UNE CAMPAGNE MENSONGÈRE NOURRIE DE FAKE NEWS PAR RABAT ET SES SOUTIENS DANS SA COLONISATION DU SAHARA OCCIDENTAL
Quant aux objectifs visés par cette campagne mensongère, qui a débuté dans à partir de Madrid pour s’achever dans des médias étrangers, dont celui susmentionné, le porte-parole du MAE a relevé le fait que « le timing choisi par les responsables de ces médias et leurs parrains est loin d’être fortuit, compte-tenu du contexte régional, notamment la proximité de certaines échéances importantes » a-t-il déclaré.
Après que des intellectuels et des formations politiques espagnoles aient exprimé leur rejet des mises en garde du ministre espagnol des Affaires étrangères, Joseph Borrel, sur la situation sécuritaire dans les camps de réfugiés sahraouis, en le responsabilisant à verser dans un discours diplomatique mensonger ouvrant la voie à la propagation de fake news, la position exprimée par Alger, lundi dernier, met en échec le plan tracé, par Rabat avec ses soutiens dans la colonisation du Sahara occidental, visant à faire peur aux femmes et hommes de ce monde, attentifs, actifs et surtout attachés à l’application des textes et principes des Nations unies (ONU) et de l’Union africaine (UA) pour mettre un terme aux souffrances du peuple sahraoui, qu’engendre le système d’occupation marocain, au Sahara occidental, depuis 1975. Rabat, qui ne cesse de donner des coups de starter à sa machine de propagande, trouve appuis chez les lobbies pro-israéliens et de certaines capitales occidentales, principalement Madrid et Paris. La première étant responsable, sur les plans historique, politique et juridique, de l’occupation marocaine du Sahara occidental, via les accords de Madrid et la seconde, non encore débarrassée de son passé d’ex-colonisateur, ce passé ne pouvait trouver tribune autre que le Maroc, dont son système colonial au Sahara occidental, s’y inspire, notamment, dans sa politique de colonisation de peuplement, depuis 1975, des territoires sahraouis. Demeurant de mauvais élèves de l’histoire, l’appareil diplomatico- médiatique des réseaux de soutien de Rabat dans sa colonisation du Sahara Occidental s’est lancé, dans un timing non fortuit, pour tenter, en vain, de semer le doute et la peur, auprès des amis et des soutiens du peuple sahraoui dans sa lutte pour son indépendance à travers le monde, lesquels vont le manifester encore, une fois, lors de la tenue du 15e Congrès du Front Polisario, dont Rabat espère, par cette énième manœuvre, son échec, surtout qu’il sera question « d’importantes décisions attendues» ,selon la déclaration du premier ministre sahraoui, Louali Akeïk , le 22 nombre dernier et celles d’autres responsables du Front Polisario et de la RASD.
Karima Bennour

LE FRONT POLISARIO AU GOUVERNEMENT ESPAGNOL
Madrid appelé à réagir à l’expulsion de ses citoyens, par Rabat, des territoires sahraouis occupés
Le Front Polisario a demandé au gouvernement espagnol de « s’intéresser à l’expulsion de ses citoyens avec la même inquiétude que celle avec laquelle il a tenté d’alarmer les coopérateurs et les personnes solidaires qui visitent les camps de réfugiés sahraouis ». « Jusqu’à présent, cette année, le Maroc a déjà expulsé 24 Espagnols du Sahara occidental occupé, sans que le ministère des Affaires étrangères en vienne à se plaindre ou à demander des explications au régime marocain », a souligné lundi le délégué du Front Polisario dans la région basque, Abdallah Arabi, demandant au gouvernement espagnol de « déclarer et de demander des explications au Maroc sur l’expulsion d’El Aâyoun, capitale du Sahara occidental, de quatre parlementaires basques et d’un juriste ». Le 1er décembre, Eva Juez, du parti nationaliste basque, Inigo Martinez, du parti Podemos, Josu Estarrona et Carmelo Barrio, du Parti populaire basque, membres de l’Intergroupe de solidarité avec le Sahara occidental, ainsi que Ioana Osa Etxebete, coordinatrice de l’Unité pour le Sahara occidental d' »Euskal Fondoa », n’ont même pas pu descendre de l’avion dans lequel ils sont arrivés à El Aâyoun pour rencontrer des associations œuvrant pour la défense des droits fondamentaux de la population sahraouie. Peu de temps après avoir atterri à El Aâyoun, dans l’avion de la compagnie « Binter » de Las Palmas, un policier civil est monté et a informé les parlementaires basques qu’ils ne pouvaient pas descendre et devaient rentrer aux Canaries. Le parlementaire, Josu Estarrona, a expliqué sur son compte Twitter que la police marocaine les menaçait s’ils marchaient sur le sol « marocain » et qu’ils avaient emmené un présumé chef d’une tribu sahraouie pour avertir la délégation qu’elle n’était pas la bienvenue. « Pendant ce temps, les services du royaume marocain nous enregistrent », a-t-il écrit. Carmelo Barrio a déclaré que les parlementaires voulaient « entrer en contact avec les représentants du peuple sahraoui et s’entretenir avec des organisations de défense des droits de l’Homme, sans exclure une réunion avec les autorités marocaines si elles le demandaient ». La délégation du Front Polisario à Euskadi a dénoncé l’expulsion de parlementaires basques et d’un juriste « ce qui prouve, une nouvelle fois, que le Maroc agit en toute impunité en continuant de dissimuler les atrocités et les violations des droits de l’Homme subies par le peuple sahraoui dans les territoires occupés », demandant, au gouvernement espagnol, de demander des explications face à ce chapitre malheureux qui renferme la liste des délégations espagnoles expulsées du Sahara occidental occupé qui se heurtent contre ce mur infranchissable imposé par le Maroc ».
Mokhtar Bendib

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