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APRÈS LA RENCONTRE LAVROV- KULEBA À ANTALYA : L’Otan « ne veut pas de guerre ouverte » avec la Russie

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Le Premier ministre chinois, Li Keqiang, a déclaré hier que Pékin avait sa propre opinion et était prêt à jouer un rôle positif auprès de la communauté internationale dans le retour de la paix, notant que les sanctions « affecteront négativement la reprise de l’économie mondiale et de tous les pays ».

Côté occidental, le Congrès des États-Unis a adopté un nouveau budget fédéral, comprenant une enveloppe importante de près de 14 milliards de dollars, destinée au volet économique et humanitaire, mais aussi des armes et des munitions pour l’Ukraine.
Vladimir Poutine a fait part de son intention de réagir face au recours de l’Ukraine à des combattants étrangers. Évoquant le rassemblement de «mercenaires du monde entier» envoyés en Ukraine pour combattre les troupes militaires russes, en réponse aux appels à aller combattre en Ukraine, de responsables occidentaux et du président ukrainien Volodymyr Zelensky, le locataire du Kremlin, a affirmé, hier que «les sponsors occidentaux de l’Ukraine et le régime ukrainien ne le cachent pas, ils le font ouvertement, au mépris de toutes les normes du droit international ». Par conséquent, poursuit-il «si vous voyez qu’il y a des gens qui veulent venir, en tant que volontaires, et surtout pas pour de l’argent, aider les personnes vivant dans le Donbass, nous devrions répondre à leur attentes et les aider à se déplacer en zone des combats». Hier, Jens Stoltenberg, secrétaire général de l’Alliance militaire atlantique (OTAN », présent à Antalya , Turquie a déclaré que « nous avons la responsabilité d’empêcher que ce conflit s’intensifie au-delà des frontières de l’Ukraine »  et devienne, a-t-il poursuivi « une guerre ouverte entre la Russie et l’OTAN», affirmant que « l’Otan ne veut pas de guerre ouverte avec la Russie », en marge du Forum diplomatique organisé par la présidence turque. Au terme de la première rencontre, depuis le début de l’opération militaire russe en Ukraine, 24 février dernier, entre le ministre des affaires étrangères russe Sergueï Lavrov et son homologue ukrainien, Dmytro Kuleba , à Antalya, Turquie, en présence du chef de la diplomatie turc Mevlüt Cavusoglu, , le ministre Kuleba a indiqué que ces pourparlers n’ont rien donné en matière de «progrès sur un cessez-le-feu » et d’ajouter que Kiev «  poursuivra » les pourparlers avec Moscou, dans ce format. De son côté, le chef de la diplomatie russe, Lavrov a fait savoir que le président russe Vladimir Poutine ne refusait pas de s’entretenir avec Volodymir Zelensky, précisant qu’un «travail préparatoire» était nécessaire pour cela. Le Mae russe a révélé, jeudi, qu’ «  Il n’y a pas d’alternative aux pourparlers russo-ukrainiens qui se tiennent en Biélorussie », à l’issue de discussions avec son homologue ukrainien, en Turquie. Il a indiqué que « la conversation d’aujourd’hui (jeudi :ndlr) a confirmé que la voie (biélorusse pour les négociations) n’a pas d’alternative », notant que la question de la négociation d’un cessez-le-feu « n’était pas à l’ordre du jour » de ses entretiens avec le ministre ukrainien des Affaires étrangères Dmitry Kuleba.

Josep Borrell : « On ne peut pas se permettre d’être en guerre »
Hier, lors de son entretien à Moscou avec le président biélorusse Alexandre Loukachenko, Vladimir Poutine a indiqué à son invité, qu’il l’ informerait de «la situation concernant l’Ukraine» et «de l’évolution actuelle des négociations, qui ont désormais lieu presque quotidiennement» précisant, qu’il «Il y a certaines évolutions positives, comme me l’ont rapporté les négociateurs de notre côté» a déclaré le président russe, V. Poutine. La veille, les chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union européenne (UE), réunis en sommet à Versailles, ont exclu toute adhésion «rapide» de l’Ukraine à l’Union européenne, répondant ainsi par un niet catégorique, à la demande du président ukrainien, Zelensky, de procéder sur la base d’exceptionnalité pour son pays, sans passer par la procédure en vigueur pour l’adhésion à l’UE. Hier, dans sa réaction à la décision en question de l’UE, le président ukrainien leur a déclaré qu’ «Il faut aller plus fort, ce n’est pas ce que nous attendons » a-t-il lancé, dans une vidéo diffusée, sur Telegram, Jeudi, haut représentant de l’UE pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, Josep Borrell, qui son pays, l’Espagne a atteint une inflation, de 7,6%, son plus haut niveau, depuis 1986, a déclaré, sur la question des livraisons d’armes par l’Occident et l’Otan à l’Ukraine que « l’UE n’était pas en guerre contre la Russie » et de préciser qu’ « on ne peut pas se permettre d’être en guerre». Lors d’une interview accordée, jeudi, à une télévision française, il reconnaît que l’UE « a perdu des opportunités pour que la Russie puisse se rapprocher de l’Occident» dans sa réponse à une question sur l’expansion de l’OTAN, en Europe de l’Est, indiquant que «je suis prêt à reconnaître qu’on a fait des erreurs, et qu’on a perdu des opportunités pour que la Russie puisse se rapprocher de l’Occident » a-t-il déclaré.
Karima B.

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