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ANTONIO GUETTERES DEPUIS LE PASSAGE RAFAH : « Assez de ce cauchemar sans fin à Ghaza ! »

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Le secrétaire général des Nations unies (ONU), Antonio Guterres,  a déclaré que « le monde en a assez de  ce cauchemar sans fin à  Ghaza », soumise à une agression génocidaire sioniste depuis plus de cinq mois. « Je me fais l’écho de la grande majorité du monde qui en a vu assez. 

Qui en a assez », a dit à la presse  Guterres depuis le côté égyptien du poste-frontière de Rafah. « À Ghaza, les Palestiniens sont englués dans un cauchemar sans fin », a-t-il ajouté. Il a déploré les «maisons détruites, les familles et les générations entières disparues ainsi que la faim et la famine qui planent au-dessus de la population ». Il a indiqué que les Nations unies continueraient à travailler avec l’Égypte pour assurer l’acheminement de l’aide à Ghaza, appréciant «l’engagement total de l’Égypte en faveur de la population de Ghaza ». « Guterres a regretté que le siège sioniste actuel de Ghaza se poursuive pendant le mois sacré du Ramadhan. « Je suis profondément troublé de savoir que tant de personnes à Ghaza ne pourront pas prendre un Iftar (repas de rupture du jeûne) digne de ce nom », a encore déclaré le chef de l’Onu. « Je veux que les Palestiniens de Ghaza sachent : Vous n’êtes pas seuls. Les gens du monde entier sont indignés par les horreurs dont nous sommes tous témoins en temps réel », a-t-il ajouté. Le secrétaire général de l’ONU a de nouveau appelé à un cessez-le-feu. « Rien ne justifie la punition collective subie par le peuple palestinien. Maintenant plus que jamais, il est temps d’un cessez-le-feu humanitaire immédiat. Il est temps de faire taire les armes », a-t-il lancé.

« La famine est imminente dans la bande de Ghaza » 

De son côté, le secrétaire général adjoint des Nations unies aux Affaires humanitaires, Martin Griffiths, a averti que « la famine est imminente dans la bande de Ghaza et une fois qu’elle sera déclarée, il sera trop tard ». Dans un message publié sur la plateforme X, Griffiths a ajouté que « la famine est imminente à Ghaza, où plus d’un million de personnes sont en danger en raison de l’interruption de l’aide vitale ». Griffiths a conclu en disant: « Nous savons qu’une fois la famine déclarée, il est trop tard, et nous savons également qu’elle peut être évitée grâce à l’action et aux bonnes intentions ». 

En plus d’une grave pénurie d’eau potable

Les citoyens de la bande de Ghaza souffrent de sécheresse et de maladies dans des conditions insalubres dues à la grave pénurie d’eau potable, a alerté samedi l’ONG ActionAid International. « Aucun des 2,3 millions d’habitants de Ghaza ne dispose de suffisamment d’eau potable pour répondre à ses besoins quotidiens », a souligné l’ONG. « Selon le Bureau des Nations unies pour la coordination des affaires humanitaires, seule une des trois conduites d’eau reliées à Ghaza est actuellement opérationnelle, tandis qu’une grande partie des infrastructures hydrauliques de l’enclave palestinienne a été endommagée par les frappes aériennes » sionistes, a déploré ActionAid International. L’ONG a cité un rapport du Bureau central des statistiques et l’Autorité palestinienne de l’eau selon lequel la quantité totale d’eau actuellement disponible à Ghaza est estimée à seulement 10 à 20% de la quantité qui était disponible avant le 7 octobre dernier. Action Aid International a indiqué que « de nombreux abris et camps où vivent les personnes déplacées dépendent du transport de l’eau jusqu’au site par camions, mais ceux-ci ont une capacité limitée et la fréquence des livraisons est affectée par l’approvisionnement limité en carburant, obligeant les citoyens à faire la queue pendant des heures pour obtenir de l’eau, mais découvrent qu’elle est épuisée avant de pouvoir en recevoir ». 

Ania Nch 

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