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Annaba : le marché de l’habillement s’emballe

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À l’approche de la fête de l’Aïd-el-Fitr, intervenant dans moins d’une semaine, Annaba vit au rythme des achats. Bien que le mois de Ramadhan fût clément, cette année, avec des prix raisonnables du côté des fruits et légumes, il n’en demeure pas moins que ceux pratiqués pour les vêtements spécial Aïd soient hors de portée, notamment pour ce qui est des vêtements de qualité. Une flambée frénétique s’est emparée de ces produits. Devenue habituelle à Annaba, cette valse des prix a touché aussi bien les vêtements pour enfants que ceux des adultes. Ainsi, après la cherté des produits de large consommation comme le fri’k, le pain qui est cédé ces derniers temps à 10 DA la baguette, la galette, le sucre, le café, les pâtes et bien d’autres aliments que les ustensiles utilisés pour la circonstance, place aux produits spécial fête de l’Aïd. Le pauvre consommateur ne sait plus quoi faire ou quoi acheter pour contenter les siens. Si la mercuriale des prix a été relevée depuis un certain temps déjà, il n’en demeure pas moins que celle-ci s’est nettement accentuée durant ces derniers jours qui nous séparent de cet événement religieux. Le citoyen accaablé par une cascades de sacrifices consentis depuis pratiquement le début de ces grandes vacances qui coïncideront cette année encore avec le mois de Ramadhan, sera une fois encore contraint à porter sa main à la poche pour débourser davantage d’argent pour l’achat des ingrédients nécessaires à la fête de l’Aid El Fitr.
Les ingrédients étaient cette année encore chers. Leurs prix ont connu des ‘’pics’’ alarmants. Nombreux sont ceux qui furent contraints à recourir à l’emprunt pour faire plaisir aux siens. D’autres achats se sont également avérés indispensables, ce qui a compliqué davantage la tache des chefs de famille. Couffins à la main, ils étaient plusieurs à avoir fait le tour des marchés à la recherche des ingrédients spécial gâteaux comme les cacahuètes, les amandes, les noix …ainsi que les magasins de vêtements et chaussures avant de revenir bredouilles chez eux, désemparés devant une flambée aussi exorbitante des prix.
Les cacahuètes et amandes sont proposés à des prix allant de 900 à 1 400 DA le kilogramme, les dattes écrasées entre 100 et 140 DA le kilogramme, alors que la farine et la semoule ont enregistré des hausses de 15 à 20 DA de plus. «ils se sont substitués aux prix des fruits et légumes qui ont été cette année un peu cléments, a lancé une dame qui confie que les légumes ont été disponibles et de qualité. les pommes de terre proposées à 40 DA, les courgettes et carottes entre 35 et 55 DA le kilogramme de salade à 60 DA. A voir leur nombre impressionnant et grandissant à mesure que le jour ‘’J’’ approchait, ils paraissaient tous pris par une folie les incitant à l’achat. Seuls quelques fruits demeurent chers, à l’exemple des raisins proposés entre 160 et 350 da le kilogramme et la banane qui se vendait entre 120 et 150 DA le kilogramme et 100 DA, et ce, bien que la qualité demeure critiquable d’une manière générale.
Les prix des vêtements ont connu une hausse vertigineuse avec 4 000 DA pour des chaussures de moindre qualité, des prix oscillant entre 7 000 et 12 000 DA pour des ensembles à peine acceptable. Le même constat est applicable pour les vêtements pour adultes. Les citoyens doivent se contenter de la «contemplation» en attendant des jours plus cléments. Les chefs de famille déambulent à longueur de journée dans l’espoir de dénicher des produits qui sauront contenter leur famille tout en préservant un soit peu leur poche qui sera confrontée quelques semaines après à d’autres charges justifiées par la période des vacances d’été et par celles de la rentrée scolaire. Le reste des produits très prisés durant l’Aïd, sont eux aussi ciblés par cette flambée des prix… La contagion a touché tous les produits. En fait, les enfants de Sidi Brahim qui veille jalousement sur l’entrée de cette ville au passé millénaire, sont embarrassés : À chaque fête, une hausse incompréhensible des prix de produits divers est signalée.
Les services de contrôle de la qualité des prix et répression des fraudes sont interpellés pour remettre de l’ordre dans ces marchés. Cette situation anarchique a, faut-il le souligner, contribué grandement à la prolifération du commerce informel dans cette ville qui se retrouve vivant des situations similaires chaque année en pareille période. La saignée des budgets se poursuivra tant que les moyens de lutte et de répression contre ces pratiques peu orthodoxes continueront à sévir. Pour l’instant, l’heure est aux achats et aux préparatifs de  »dernières » minutes… L’informel ‘’ bat ‘’ son plein à Annaba où la ruée des consommateurs est plus que consternante, alarmante et incontrôlable.
Khadidja B.

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