Accueil À LA UNE AN II DE L’OPÉRATION « DÉLUGE D’AL-AQSA » : La Résistance frappe le cœur...

AN II DE L’OPÉRATION « DÉLUGE D’AL-AQSA » : La Résistance frappe le cœur de Tel-Aviv

0

La Résistance palestinienne a lancé hier une salve de roquettes sur Tel-Aviv, blessant deux personnes, selon les médias sionistes. Cette attaque s’inscrit dans le cadre de la bataille d’usure en cours et constitue une réponse directe aux massacres perpétrés par les forces sionistes contre les civils, ainsi qu’au déplacement forcé de la population palestinienne, selon un communiqué de la Résistance.
La Résistance palestinienne a annoncé avoir visé Tel-Aviv avec une série de roquettes de type M90 « Maqadma », dans le cadre de cette bataille d’usure. Elle a précisé que cette attaque était une réponse aux massacres commis par les forces sionistes contre les civils palestiniens, ainsi qu’aux déplacements forcés de leur peuple.Selon la chaîne « Al-Jazeera », les sirènes d’alerte ont retenti dans la grande région de Tel-Aviv et dans le centre de ce qu’on appelle « Israël ». Les médias israéliens ont également rapporté que la région a été visée par des roquettes tirées depuis Ghaza. Ce matin-là, l’armée israélienne a lancé une nouvelle offensive contre l’ensemble de Ghaza, à la même heure que l’attaque menée le 7 octobre de l’année précédente. Ce jour ou le sentiment de sécurité des Israéliens s’est considérablement affaibli, une date marquante pour l’occupation sioniste. Les Israéliens se souviennent du “déluge d’Al-Aqsa”, la plus grande opération militaire menée par la Résistance palestinienne depuis le début de l’occupation sioniste en 1948. La Résistance a surpris l’occupant israélien par terre, mer et air. Des combattants se sont infiltrés dans plusieurs colonies autour de Ghaza, tuant des centaines de soldats et de colons israéliens, tandis que plus de 200 autres étaient capturés ou portés disparus. Depuis lors, Israël mène une guerre destructrice contre Ghaza, qui a fait près de
42 000 martyrs, en majorité des femmes et des enfants, ainsi que près de 100 000 blessés, des milliers de disparus et des centaines de milliers de déplacés. Un an après, voilà que la Résistance palestinienne continue de lancer des roquettes contre l’occupant sioniste, qui entre dans sa deuxième année de génocide contre le peuple de Ghaza. Israël, malgré son incapacité à éliminer les capacités humaines et militaires des factions de la Résistance palestinienne, se trouve embourbé dans une guerre d’usure. Depuis le coup stratégique du “Déluge d’Al-Aqsa » du 7 octobre 2023, l’armée de l’occupant israélien fait face non seulement à Ghaza, mais également sur d’autres fronts de soutien au peuple palestinien, notamment au Liban. Les opérations menées par la Résistance libanaise contre l’entité sioniste se multiplient « en soutien à Ghaza et pour la défense du Liban et de son peuple ». La Résistance palestinienne a réaffirmé que « Ce que l’occupant n’a pas pu prendre par la force sur le terrain, il ne l’obtiendra ni aujourd’hui ni demain par des négociations. »
et revendique clairement, L’arrêt immédiat de la guerre, le retrait total des forces israéliennes de Ghaza, la levée du blocus, l’entrée des aides humanitaires, la reconstruction de Ghaza. À l’occasion du premier anniversaire du “déluge d’Al-Aqsa”, sous le slogan “le déluge vers la Libération”, les factions de la Résistance ont réaffirmé leur engagement stratégique dans la lutte pour la libération de la terre palestinienne.

De nombreux martyrs suite à des raids de l’occupation sur Ghaza
Selon des sources médicales palestiniennes, plusieurs citoyens palestiniens sont tombés en martyr suite à des bombardements intensifs menés par les avions de l’occupation sioniste sur différentes régions de la bande de Ghaza. Parmi les victimes, quatre martyrs ont été confirmés et plusieurs autres blessés après qu’une frappe aérienne de l’occupation a ciblé une maison dans la localité de Beit Lahia, au nord de la bande de Ghaza. En parallèle, cinq civils palestiniens ont été tués et d’autres blessés lors d’une attaque visant un groupe de citoyens dans cette même région. Au sud de Ghaza, un citoyen a été tué par des tirs d’un avion de chasse à l’est de Rafah, tandis que d’autres ont été blessés lors du bombardement d’une maison dans la zone de Khirba Al-Ads, au nord de Rafah. Par ailleurs, un autre civil palestinien est tombé en martyr, et sept autres ont été blessés. Le Croissant-Rouge palestinien a rapporté qu’un martyr et plusieurs blessés ont été transportés à l’hôpital baptiste après que l’occupation ait visé la maison de la famille Al-Dahdoha, dans le quartier d’Alitaouf, au sud-est de la ville de Ghaza. Dans un contexte de guerre génocidaire sioniste qui dure depuis une année, ONU Femmes a alerté sur la situation sanitaire catastrophique dans la bande de Ghaza, où des milliers de femmes palestiniennes font face à des risques de santé graves. Selon un rapport publié dimanche, plus de 85% des infrastructures de santé ont été endommagées et les services médicaux de base sont paralysés. Les femmes nécessitant des soins urgents, notamment pour le traitement du cancer, les services de santé maternelle et le soutien psychologique, sont particulièrement affectées. L’organisme des Nations unies a lancé un appel urgent pour fournir une aide médicale adaptée aux besoins spécifiques des femmes et des filles de Ghaza. Depuis le début des agressions de l’entité sioniste le 7 octobre 2023, la bande de Ghaza est confrontée à une offensive terrestre, maritime et aérienne qui a causé la mort de 41 909 civils et blessé 97 303 autres, en majorité des enfants et des femmes, avec des milliers de personnes toujours portées disparues sous les décombres.

Des sites militaires ciblés en Syrie
L’entité sioniste a mené plusieurs frappes aériennes sur des positions de l’armée syrienne dans le centre du pays, causant des dégâts matériels, selon une déclaration du ministère syrien de la Défense. « Dans la soirée du dimanche, l’ennemi sioniste a lancé une attaque aérienne depuis le nord du Liban, ciblant plusieurs sites militaires dans la région centrale, provoquant des pertes matérielles », a indiqué le ministère dans un communiqué officiel. Plus tôt dans la journée, un autre raid aérien sioniste avait frappé des camions transportant de l’aide humanitaire en provenance d’Irak, dans la région de Homs, également dans le centre de la Syrie, blessant trois personnes, selon une ONG basée au Royaume-Uni. Les attaques sionistes se sont intensifiées ces derniers jours, notamment à la frontière entre le Liban et la Syrie, où environ 310 000 personnes ont fui vers la Syrie pour échapper aux bombardements de l’entité sioniste qui frappent le Liban depuis le 23 septembre.

40 détenus palestiniens morts dans les cellules depuis le 7 octobre
Un an après l’agression israélienne contre la bande de Ghaza, un communiqué spécial a été publié dimanche par des institutions spécialisées dans les affaires des prisonniers palestiniens. Ce communiqué porte sur la situation des détenus de Ghaza, des martyrs parmi les prisonniers et des personnes incarcérées dans les prisons et camps de l’occupation depuis le début de la guerre d’extermination israélienne, ainsi que sur les circonstances entourant la mort de dizaines d’entre eux. Le communiqué des institutions des prisonniers a indiqué qu’« il y a 40 prisonniers et détenus qui ont trouvé la mort dans les prisons et camps de l’occupation après le 7 octobre », ajoutant que « l’occupation n’a jamais cessé de cibler les prisonniers dans ses établissements ». Le texte souligne que « la guerre d’extermination constitue une continuité de décennies de crimes systématiques perpétrés par l’occupation, notamment des actes de torture et des crimes médicaux, ayant entraîné la mort de centaines de prisonniers au cours des années d’occupation ». Il a également été précisé que « depuis le début de la guerre, des dizaines de prisonniers et de détenus sont morts dans les prisons de l’occupation et ses camps, venant de toutes les régions palestiniennes. La question des martyrs détenus de Ghaza représente le plus grand défi pour les institutions de défense des droits de l’homme, en raison de l’application de la pratique de la disparition forcée à leur égard ».

167 journalistes tués pour étouffer la vérité
Un an après le début de l’agression israélienne, la bande de Ghaza reste sous le poids d’une guerre dévastatrice, marquée par des meurtres, la famine et le déplacement. L’occupation israélienne a intensifié ses efforts pour étouffer la voix palestinienne, assassinant des journalistes et détruisant leurs bureaux tout en empêchant l’accès des médias étrangers à la région. Selon le Syndicat des journalistes palestiniens, 167 journalistes ont été martyrisés depuis le début du conflit, ce qui représente un bilan tragique dans l’histoire du journalisme. La majorité des journalistes de Ghaza ont été contraints de fuir leurs foyers en raison des bombardements. Entre octobre 2023 et octobre 2024, près de 1 600 agressions ont été signalées contre des journalistes palestiniens. De plus, 124 journalistes ont été arrêtés, et plusieurs membres de leurs familles ont été martyrisés. Les journalistes, tels qu’Abdul Hadi Okal et Sami Abu Salem, témoignent des dangers qu’ils affrontent quotidiennement, étant constamment sous la menace de la violence. La vie de leur famille pèse lourdement sur leurs épaules alors qu’ils tentent de transmettre la réalité de Ghaza au monde. Nasser Abu Bakr, président du Syndicat, déclare que l’agression contre Ghaza constitue une guerre systématique contre les journalistes palestiniens. Les institutions médiatiques continuent de subir des destructions massives, entravant ainsi le travail des journalistes.

Plus de 11 100 Palestiniens arrêtés en Cisjordanie
Les forces d’occupation israéliennes ont procédé à l’arrestation d’au moins 45 Palestiniens en Cisjordanie occupée, parmi lesquels figurent des ex-prisonnières. Dans un communiqué de presse commun, la Commission des Affaires des prisonniers et ex-prisonniers et le Club des prisonniers ont précisé que ces arrestations ont eu lieu dans plusieurs gouvernorats, notamment Elkhalil, ElQods, Ariha, Bethléem, Qalqilya, Naplouse et Jénine. Ces opérations d’arrestation ont été accompagnées d’agressions contre les détenus et leurs familles, ainsi que de dommages significatifs aux habitations, selon le communiqué. Les deux organisations ont souligné que depuis le début de l’agression israélienne contre Ghaza, le 7 octobre 2023, plus de 11 100 Palestiniens, y compris ceux de Jérusalem, ont été arrêtés par l’armée israélienne. Le Club des prisonniers et la Commission ont affirmé que ces campagnes d’arrestation représentent l’une des politiques les plus systématiques mises en œuvre par les forces d’occupation. Elles constituent également un instrument clé de la politique de punition collective, une méthode centrale utilisée par l’occupation pour cibler les Palestiniens.
M. Seghilani

Article précédentL’analyste brésilien Vinícius Rodrigues Vieiran : « Washington utilise Israël pour ses propres intérêts au Moyen-Orient »
Article suivantFestival international d’Oran du film arabe : Présentation d’œuvres sur des expériences humaines multiples