Dans un long entretien accordé au site d’information « Algérie54», le ministre de la Communication et porte-parole du Gouvernement Ammar Belhimer revient sur les prises de position de l’Algérie à l’international, dont elle reste inflexible sur les questions du Sahara Occidental et Palestinienne, et lesquelles lui ont valu une campagne d’attaques acharnée commanditées par des officines étrangères connues pour leur hostilité à l’Algérie. «Même si elles sont devenues plus hostiles et plus déclarées, ces manœuvres hostiles à l’Algérie ne datent pas d’aujourd’hui. A peine libérée du colonialisme français, l’Algérie a dû repousser, en octobre 1963, les ambitions expansionnistes du Makhzen marocain. Ce dernier a voulu mettre à profit la ‘’fragilité’’ du jeune État algérien indépendant pour annexer des parties de ses terres au titre de son utopique projet de ‘’Grand Maroc’’. Ce conflit armé, baptisé la « Guerre des sables », marquera à jamais l’histoire des relations algéro-marocaines. », a d’emblée expliqué le ministre Belhimer comme pour introduire la réponse à la question de savoir plus sur les tenants et les aboutissants du « complot contre l’Algérie». Et d’enchainer à l’adresse du Makhzen qui a déployé son armada médiatique actionnée contre l’Algérie, que « Le Maroc récidivera quelques années après, en annexant, cette fois-ci, le territoire du Sahara Occidental qu’il continue d’ailleurs d’occuper, au mépris du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, grâce au soutien de la France, notamment.Les complots, dont vous parlez, sont le, produit de laboratoires servant des causes néocoloniales. Ils visent à neutraliser toute velléité souverainiste dans le tiers monde (Monde arabe, Afrique et Amérique Latine), à battre en brèche le multilatéralisme. » Belhimer en veut pour preuve à ce plan diabolique, « Le morcèlement du Soudan, la déstabilisation de l’Irak, la destruction de la Libye et de la Syrie, la guerre au Yémen, pour ne citer que ces cas, expriment l’ampleur du désastre causé par ces officines et la dangerosité de leurs projets visant à réduire les pays précédemment cités, et d’autres à venir, à de simples espaces pourvoyeurs de ressources naturelles spoliées sans résistance aucune. » A une autre question s’interrogeant s’il n’est pas temps pour l’Algérie d’intégrer l’axe de la résistance antisioniste pour faire face aux menaces à ses frontières, nées du deal conclu par le Maroc avec Israël, Belhimer ne mâche pas ses mots. « Les relations entretenues entre les pays en question et l’entité sioniste ne datent pas d’aujourd’hui. Le Maroc, à titre d’exemple, entretient d’étroites relations avec Israël depuis plus de 60 ans.La normalisation n’a fait que révéler au grand jour ces relations, longtemps entretenues dans un secret relatif. Le soutien de l’Algérie auxquestions justes à travers le monde, à l’instar des causes palestinienne et sahraouie, constitue une position constante qui ne se soumettra à aucun chantage, ni à aucune pression, quelles qu’en soient la nature et la source. », a répondu le ministre. Et d’ajouter encore que le Président Tebboune « est un homme de positions et de principes qui ne négocie pas les questions décisives, avec à leur tête les questions palesti-nienne et sahraouie. Il refuse fermement que l’Algérie chevauche cette vague de normalisation. »
F. Guellil
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