La militante sahraouie, Aminatou Haïder a réagi, hier, dans un tweet, sur l’agression de l’armée marocaine contre les sahraouis à Guerguerat, au sud-ouest du Sahara occidental, écrivant que « l’inaction du Conseil de sécurité de l’ONU a encouragé le Maroc à violer l’accord de cessez-le-feu », a tweeté, hier, la Ghandi de la lutte du peuple sahraoui pour son indépendance. Pour la militante sahraouie des droits de l’homme, qui a eu à subir des années durant, dans les territoires occupés du Sahara occidental, les affres de l’occupant marocain, dont sa détention dans les geôles marocaines, a appelé l’Onu à assumer ses responsabilités engagées, pour mettre fin à la dernière question de décolonisation en Afrique, inscrite sur l’agenda de L’ONU. Elle lance à l’institution onusienne un appel dans lequel elle exige que l’ONU «doit agir avant que ça soit trop tard », a-t-elle averti. Elle a écrit que « Nous, les civils sahraouis des territoires occupés, serons les premières victimes » a alerté la lauréate du prix Nobel alternatif 2019.
K. B.
CYRIL RAMAPHOSA, PRéSIDENT EN EXERCICE DE L’UA : « La nomination d’un envoyé personnel du SG de l’ONU est une urgence »
Le président sud-africain et président en exercice de l’Union africaine (UA), Cyril Ramaphosa, a appelé, la vieille, avant que le Maroc procède à son agression militaire à Guerguerat, contre les sahraouis, hier, à l’aube, « à l’apaisement des tensions dans la région d’El Guerguerat », insistant dans son appel, jeudi « sur le respect du plan de règlement du conflit au Sahara occidental qui prévoit un cessez-le-feu et la tenue d’un référendum d’autodétermination » a-t-il précisé. Après avoir été saisi, en tant que président en exercice de l’UA des tensions croissantes à El Guerguerat, à l’extrême sud-ouest du Sahara occidental, en raison de l’entêtement du Maroc à percer des brêches dans le mur de sable, en violation de l’Accord du cessez le feu entre Rabat et le Front Polisario, conclu en 1991 sous l’égide de l’ONU, le président Ramaphosa a demandé l’urgence d’aller « à l’apaisement » des tensions et « de reprendre les négociations » entre les parties précitées, pour le règlement pacifique du conflit, sur la base du Droit international. Le président sud-africain, avait à cette occasion appelé au «respect du plan de règlement (de l’ONU/UA : NDLR) », qui prévoit, a-t-il rappelé, « un cessez-le-feu et la tenue d’un référendum d’autodétermination du peuple sahraoui » en application du droit international, pour une question de décolonisation, la dernière en Afrique, inscrite à l’ONU et l’UA. Le chef d’État sud-africain en charge d’assurer la présidence de l’UA a demandé au secrétaire général de l’ONU « de nommer d’urgence un envoyé personnel au Sahara occidental» en vue, a-t-il indiqué, « de s’attaquer à toutes les causes sous-jacentes des tensions et aider à trouver une paix durable dans cette région, sur la base de la légalité internationale ».
K. B.