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ALORS QUE L’ENTITÉ SIONISTE CONTINUE À BLOQUER L’AIDE HUMANITAIRE : Ghaza et Rafah sous les bombardements

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Un bombardement israélien a frappé deux maisons à Rafah, dans la bande de Ghaza, dans la nuit de samedi à dimanche, martyrisant 19 Palestiniens, dont 14 enfants. Ces attaques aériennes, menées par l’armée israélienne, ont également visé des camps de réfugiés à Rafah et Khan Younes au 198ème jour de génocide.
Une frappe aérienne sur une maison dans le camp de Shaboura, au centre de Rafah, a causé la mort d’au moins trois personnes et blessé des dizaines d’autres, parmi lesquelles figuraient un homme, son enfant et sa femme enceinte, touchés par les attaques contre le camp de réfugiés de Shaboura. En parallèle, au moins deux autres Palestiniens ont été tués et plusieurs blessés après que l’aviation israélienne a bombardé la région d’Al-Mawasi à l’ouest de Khan Younes. L’occupation israélienne a perpétré cinq massacres contre des familles à Ghaza au cours des dernières 24 heures, tuant au moins 48 personnes et en blessant 79 autres. Ces frappes aériennes ont visé une maison près d’un camp abritant des familles déplacées, entraînant la mort de deux jeunes Palestiniens et blessant 10 autres. Pendant ce temps, des navires de guerre israéliens ont bombardé les zones nord-ouest de Khan Younes, tandis que l’artillerie terrestre a ciblé des terres agricoles près de l’hôpital des martyrs d’Al-Aqsa à Deir Al-Balah, au centre de Ghaza. Les convois humanitaires ont été entravés par les forces d’occupation, empêchant la livraison de carburant aux hôpitaux de la bande de Ghaza, selon le Bureau de coordination des affaires humanitaires des Nations unies (OCHA). Dans un tweet, le bureau humanitaire onusien a signalé que les deux tiers des missions humanitaires coordonnées dans l’enclave palestinienne se heurtaient à des obstacles, avec en moyenne un retard de cinq heures avant d’être autorisées à démarrer. Par conséquent, les fournitures, équipements et carburants vitaux pour les générateurs de secours dans les hôpitaux n’ont pas été livrés. Depuis le 7 octobre 2023, Israël mène une offensive contre Ghaza, qui a entraîné de nombreuses victimes civiles, principalement des enfants et des femmes, ainsi que d’importants dégâts matériels. Le bilan des martyrs de la guerre israélienne continue d’augmenter, atteignant désormais 34 097 martyrs, avec 76 980 blessés depuis le début des hostilités. Alors que de nombreux survivants sont toujours piégés sous les décombres ou sur les routes, avec des ambulances et des équipes de protection civile incapables de les atteindre, aggravant ainsi la tragédie humanitaire en cours.

Les corps de 50 martyrs exhumés d’une fosse commune
Des équipes de secours et médicales ont découvert hier les corps de plus de 50 personnes, qui avaient été ensevelies par les troupes israéliennes dans une fosse commune située au complexe médical Nasser à Khan Younès, dans le sud de la bande de Ghaza, lors de l’invasion israélienne de l’hôpital il y a environ deux mois. Selon les médias, ces équipes ont déjà extrait plus de 150 corps du charnier après le départ des forces israéliennes de la ville. Actuellement, environ 500 personnes sont portées disparues à la suite de l’invasion de Khan Younès par Israël et des massacres qui ont suivi, tandis qu’un total d’environ 2 000 personnes sont également portées disparues après le retrait des troupes israéliennes de diverses parties de l’enclave palestinienne. Les sources ont souligné que les victimes retrouvées sont de différents âges et appartiennent à divers groupes, ayant été tuées par l’armée israélienne lors de son incursion dans le complexe médical et enterrées dans une fosse commune à l’intérieur de celui-ci. La majorité des martyrs retrouvés dans les fosses communes de la bande de Ghaza sont des femmes et des enfants, car les forces israéliennes ont intentionnellement ciblé des civils palestiniens sur le terrain, les écrasant à mort avec des bulldozers avant de les enterrer dans les cours d’hôpitaux ou ailleurs.

12 000 enfants palestiniens blessés
Le Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF) a révélé que près de 12 000 enfants palestiniens ont été blessés depuis le début de la guerre menée par Israël contre la bande de Ghaza. Tess Ingram, une représentante de l’UNICEF, a souligné dans une vidéo diffusée sur la plateforme X que les témoignages des enfants de Ghaza illustrent de manière poignante les conséquences humanitaires dévastatrices de la guerre. Vendredi dernier, le porte-parole de l’UNICEF, James Elder, a annoncé que plus de 14 000 garçons et filles ont perdu la vie en raison du conflit dans la bande de Ghaza. Six mois après le début de la guerre, 10 000 femmes palestiniennes ont été tuées à Ghaza, dont environ 6 000 mères, laissant 19 000 enfants orphelins. Les femmes survivantes des bombardements et des opérations terrestres israéliennes ont été déplacées, ont perdu leur mari et font face à la menace de la famine. Cet impact différencié du conflit sur les femmes souligne que la guerre contre Ghaza est également une guerre contre les femmes.

En proie à une épidémie de maladies respiratoires
De nombreux habitants de Ghaza ont recours à l’utilisation de matériaux plastiques et chimiques pour allumer des feux de cuisson, ce qui génère des émanations de gaz toxiques responsables de ces problèmes respiratoires, a rapporté Salama Marouf, responsable du bureau des médias qui a rapporté une augmentation significative des cas de maladies respiratoires dans la bande de Ghaza ces derniers mois, attribuée à la guerre destructrice menée par l’entité sioniste depuis le 7 octobre dernier. Marouf a mis en garde contre la gravité croissante de la situation, soulignant la vulnérabilité des habitants face au risque accru de cancer du poumon et d’autres affections respiratoires causées par ces substances nocives. Il a appelé la communauté internationale à exercer une pression sur Israël afin de permettre l’entrée de gaz de cuisine dans la région. Depuis le début de la guerre à Ghaza, Israël a restreint l’approvisionnement en gaz de cuisine dans les zones du nord, ne permettant que des quantités limitées dans les zones du sud. Malgré une décision provisoire de la Cour internationale de Justice condamnant cette pratique, Israël continue ses attaques contre Ghaza, entraînant la perte de milliers de vies palestiniennes, en particulier des femmes et des enfants, selon les autorités sanitaires palestiniennes. La guerre a contraint 85 % de la population de Ghaza à se déplacer en raison de graves pénuries alimentaires, d’eau potable et de médicaments, tandis que 60 % des infrastructures de la région ont été endommagées ou détruites, d’après l’ONU. Malgré ces défis, les attaques persistent et les livraisons d’aide humanitaire demeurent insuffisantes pour faire face à la crise humanitaire qui sévit dans la région. L’UNRWA a mis en garde contre le risque accru d’épidémies dans la bande de Ghaza en raison de la montée des températures, aggravant ainsi la situation déjà précaire due à la guerre génocidaire menée par Israël depuis octobre 2023. Scott Anderson, directeur adjoint de l’agence, a souligné que les habitants de Ghaza font face à des défis quotidiens pour trouver de l’eau, de la nourriture et désormais de l’ombre. Avec l’infrastructure de santé en ruine, la prise en charge des maladies chroniques est devenue difficile. Anderson a insisté sur la nécessité d’actions pour contrôler les moustiques et les mouches, éliminer les déchets et améliorer le système d’eau et d’assainissement. Il a également souligné l’urgence d’améliorer l’accès à la nourriture, notant que de nombreuses personnes cuisinent sur des feux rudimentaires, ce qui libère des gaz nocifs.

270 000 tonnes de déchets, menace sur la santé publique
Les Nations unies ont mis en évidence l’accumulation de 270 000 tonnes de déchets solides à Ghaza, une région qui subit une guerre menée par Israël depuis plus de six mois, entraînant d’importants problèmes sanitaires et environnementaux. Stéphane Dujarric, porte-parole de l’ONU, a souligné que cette accumulation de déchets constitue à la fois une catastrophe pour l’environnement et la santé publique. Il a cité les données des municipalités de l’enclave palestinienne pour mettre en lumière les graves dommages subis par le système de collecte et de gestion des déchets à Ghaza. Dujarric a également souligné les défis persistants auxquels sont confrontés les travailleurs humanitaires à Gaza, en particulier en raison de la guerre en cours, de la destruction des infrastructures routières et de la présence de bombes non explosées, ce qui rend leur travail extrêmement difficile. Il a ajouté que les pénuries de carburant, les restrictions, l’insécurité aux points de passage et le manque de chauffeurs constituent autant de défis majeurs pour l’acheminement de l’aide humanitaire dans la région.

Des dégâts sur la mémoire de la Palestine
Le ministère de la Culture palestinien a révélé que la guerre en cours menée par Israël contre Ghaza a causé des dégâts importants à au moins 32 sites culturels et 195 bâtiments historiques, appelant à la mise en place d’un comité des Nations unies pour enquêter sur les violations perpétrées contre le patrimoine palestinien. À l’occasion de la Journée internationale des monuments et des sites le 18 avril, le ministère a déclaré que la guerre avait entraîné la destruction de 12 musées, le vandalisme d’environ 2100 pièces d’habillement anciennes et la profanation d’objets de musée et de collections personnelles. En outre, environ 195 bâtiments historiques ont été détruits, principalement à Ghaza, comprenant des centres culturels et des établissements communautaires. Le ministère palestinien de la Culture a également rapporté des dommages à neuf sites du patrimoine et à dix mosquées et églises historiques, faisant partie intégrante de la mémoire collective de la région. Parmi les monuments historiques touchés par la guerre figurent la mosquée Al-Omari à Jabalia, l’église byzantine de Jabalia, la mosquée Cheikh Sha’ban et la mosquée Al-Zafar Damri dans le quartier d’Al-Shujaiya de Gaza. Le sanctuaire Al-Khidr à Deir Al-Balah et la mosquée Khalil Al-Rahman à Khan Younes, ainsi que le Centre des manuscrits, ont également subi des dommages. La destruction de la mosquée Al-Omari, datant du VIIe siècle et étant le site historique le plus célèbre de Ghaza, est considérée comme un symbole poignant de la dévastation culturelle causée par l’agression israélienne. Le ministère de la Culture a dénoncé le ciblage des centres culturels comme une violation flagrante du droit international humanitaire, en particulier de la Convention internationale pour la prévention du génocide. Dans ce contexte, le ministère a appelé l’UNESCO et les organisations compétentes à créer un comité des Nations unies chargé d’enquêter sur les violations juridiques et humanitaires infligées au patrimoine culturel palestinien, soulignant que la disparition et la perte de ce patrimoine constituent une grave perte pour l’humanité dans son ensemble.
M. Seghilani

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