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Alliance politiques en prévision des législatives 2017 : Le FNA n’exclut pas l’option

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Les préparations aux prochaines élections législatives prévues pour le 4 mai ont connu l’apparition d’alliances entre partis politiques. Après que le Front du changement (FC) et le Mouvement de la société pour la paix (MSP) ont ouvert le bal aux autres formations politiques telles que Ennahda, El Bina, et el Adala, le FNA annonce qu’il fera lui aussi partie d’une alliance avec d’autres partis politiques. En effet, le président du Front national algérien (FNA) Moussa Touati a affirmé vendredi à Alger que son parti n’excluait pas une alliance avec d’autres formations politiques qui partagent sa vision, et ce en prévision des prochaines élections législatives prévues le 4 mai. Touati a précisé dans une déclaration à la presse en marge de la réunion des présidents des bureaux de wilaya de son parti qu’une alliance avec les autres formations politiques en prévision des prochaines législatives n’était pas exclue, soulignant que les alliances se contractaient sur la base des programmes politique, économique et social. Il a ajouté qu’il ne s’agissait pas d’alliances pour se positionner mais pour servir le citoyen algérien, précisant que le FNA s’alliera uniquement avec les formations qui partagent avec lui la même vision et les mêmes idées. Touati a en outre précisé que sa formation politique entrera en lice pour les prochaines législatives dans 32 wilayas sans signatures, ajoutant qu’il sera procédé à la collecte de celles-ci au niveau de 16 wilayas à partir de samedi. Touati a estimé que l’enjeu véritable de cette échéance électorale consiste en la capacité des partis politiques de convaincre les citoyens d’y participer massivement en vue d’opérer un changement par les urnes et choisir leurs représentants parmi les meilleurs candidats. A une question sur la Haute instance indépendante de surveillance des élections et sa capacité à assurer la transparence et l’intégrité des prochaines échéances, Touati a indiqué que même s’il y a des réserves sur la formation de cette instance, il ne faut pas anticiper les choses. Pour rappel, les partis politiques le Front du changement (FC) ainsi que le Mouvement de la société pour la paix (MSP) avaient annoncé en début janvier 2017 leur alliance. Le duo MSP-FC vise à l’obtention de quelque 25% des sièges de l’Assemblée populaire nationale aux législatives prochaines. S’agissant de la démarche à suivre pour concrétiser organiquement cette fusion, Menasra du FC avait énuméré trois étapes. La première porte, avait-il indiqué, sur la préparation des prochaines élections législatives pour une participation avec des listes communes sous la bannière du MSP. La deuxième phase, «consensuelle et n’excédant pas une année, verra la tenue d’un congrès consensuel pour la dissolution du Front du changement et son intégration au MSP. La troisième et dernière phase sera, selon lui, celle de la tenue d’un congrès démocratique et ordinaire. A noter que cette fusion a inspiré par la suite trois autres partis de la mouvance islamiste à savoir le Front pour la justice et le développement (El Aadala), le mouvement Ennahda et le mouvement pour l’édification nationale (El Bina).
Ania Nch-Nb

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