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ALI AOUN L’A ANNONCÉ HIER À TIZI OUZOU  : 3,5 milliards DA pour l’ENIEM 

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Le ministre de l’Industrie et de la Promotion pharmaceutique, Ali Aoun, poursuit ses visites d’inspection des entreprises industrielles. Cette fois ci, c’est à Tizi Ouzou qu’il a prêté l’oreille au développement du secteur et au renforcement de la production nationale.

Si à Biskra, le ministre avait prôné « l’intégration du secteur de l’agroalimentaire dans le tissu industriel, en vue de bonifier la production agricole, créer des postes d’emploi, fournir aux consommateurs des produits alimentaires de qualité et pénétrer des marchés internationaux », à Tizi Ouzou, l’ex-P-DG de Saidal s’est attaqué aux secteurs du médicament et de l’électroménager. Notamment l’Entreprise nationale des industries de l’électroménager (ENIEM). À cette occasion, le ministre a annoncé « l’octroi d’une enveloppe de 3,5 milliards de dinars au profit de l’ENIEM ».

« Chaque dinar octroyé devra être utilisé au profit de l’entreprise »

Aoun, qui a rappelé « les efforts colossaux de l’État » pour la sauvegarde de ce fleuron de l’industrie nationale, a instruit les responsables de l’ENIEM d’utiliser cette enveloppe pour « produire de la valeur et garantir la pérennité de l’activité » du complexe. Il a, à ce propos, interdit à cette entreprise toute activité de sponsoring au profit des clubs sportifs et autres activités. « Chaque dinar devra être utilisé au profit de l’entreprise », a-t-il dit. Rappelons que le complexe électroménager connait des difficultés depuis plusieurs années avec une baisse de sa capacité de production, cumulant une dette de près de 5 milliards de dinars auprès de la Banque extérieure d’Algérie (BEA) qui fait l’objet d’un plan de rééchelonnement depuis 2021. Lors de sa précédente visite à l’ENIEM, en août 2023, le ministre avait annoncé un plan de relance et de développement de la production », soulignant que « l’État ne se débarrassera pas facilement de l’ENIEM, mais que les efforts doivent venir des cadres et des travailleurs».

« Atteindre 4 milliards USD dans l’industrie pharmaceutique » 

À Tizi Ouzou, le ministre s’est également rendu à l’usine du géant pharmaceutique danois Novo Nordisk, qui avait pour rappel, en avril dernier, procédé au lancement de la première opération d’exportation de stylos à insuline vers l’Arabie saoudite. S’exprimant à cette occasion, le ministre a révélé que son département ministériel « s’attend à ce que la production pharmaceutique nationale en Algérie dépasse les 80% de la demande locale, au cours de l’année  2024, pour atteindre une valeur de 4 milliards de dollars », ajoutant que « la production locale du secteur pharmaceutique, qui comprend environ 300 unités publiques et privées, a atteint 3,56 milliards de dollars en 2023 et 3,14 milliards de dollars en 2022 ».

Révélant que « la production pharmaceutique locale représente actuellement plus de 3 400 molécules sur les 4 500 molécules disponibles sur le marché national », Ali Aoun a mis en exergue « la baisse des importations, qui ont atteint en 2022 environ 1, 422 milliard de dollars, pour diminuer en 2023 à 1,293 milliard de dollars, et se stabiliser en 2024, à un  milliard de dollars ».

 « Le secteur industriel contribuera au PIB à hauteur de 10% » 

Des témoignages qui interviennent au lendemain de ses déclarations au Forum d’El Moudjahid, où il a passé en revue les principaux indicateurs du secteur industriel, indiquant que « le secteur industriel national compte contribuer à hauteur de 10% au PIB de l’Algérie à l’horizon 2027, contre une contribution actuelle de 4,1%, à travers l’ensemble des secteurs, dont ceux de l’automobile, du ciment, du pharmaceutique et de la transformation, notamment agroalimentaire ». À cette rencontre d’El Moudjahid, le ministre a également évoqué les secteurs automobile et pharmaceutique, qui selon lui, sont « des marchés demandeurs pouvant intéresser l’investissement local mais aussi étranger ». De plus, le ministre a mis en avant les avancées réalisées dans les différentes filières industrielles, telle que l’agroalimentaire, la sidérurgie, la chimie, la mécanique, le textile, les matériaux de construction et l’industrie pharmaceutique. Et d’ajouter, ainsi, l’importance de « renforcer les mécanismes d’accompagnement des entreprises industrielles publiques et privées pour améliorer leur compétitivité, et améliorer la gouvernance des entreprises publiques ». 

Hamid Si Ahmed 

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