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Algérie-Italie : des relations à booster

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Le ministre italien des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Paolo Gentiloni, aura eu des mots flatteurs à l’endroit de l’Algérie, hier, lors d’une brève et courte conférence de presse animée, à Alger, conjointement avec Ramtane Lamamra, ministre des Affaires étrangères. «L’Algérie est un grand pays avec lequel nous avons des relations très denses, aussi bien sur le plan économique que politique. Nos relations sont très bonnes, mais elles gagneraient à être améliorées», a dit en substance le ministre, faisant part de la volonté des autorités italiennes de faire en sorte de donner un nouvel élan à ces relations. Paolo Gentiloni a également affiché la volonté des autorités politiques de l’Italie d’encourager les PME-PMI italiennes à acquérir de nouvelles parts de marché, dans le programme établi par le gouvernement algérien. Le ministre a évoqué, certes, le gaz algérien, mais il a aussi cité expressément le marché des infrastructures. «L’Italie donne une très grande importance aux importations du gaz algérien qui représente le quart (1/4) de notre consommation interne», a concédéGentiloni qui a, entre autres, relevé l’importance qu’accorde l’Italie à la diversification des ressources énergétiques. Par ailleurs, le ministre a annoncé la visite prochaine du ministre de l’Industrie et des Mines, Abdessalem Bouchouareb, en Italie et de l’autre côté la visite de la ministre de la Culture italienne en Algérie. Sur le même registre, les deux ministres ont tour à tour annoncé le déroulement à Rome du 3ème Sommet d’amitié, de coopération et de bon voisinage entre les deux pays. Au sujet de la crise libyenne, le ministre a déclaré qu’elle a été abordée lors des discussions qui se sont déroulées entre les deux ministres. «Nous avons discuté de la crise qui prévaut en Libye», a dit le ministre italien. «L’Italie et l’Algérie partagent une position commune sur ce sujet. Il n’y pas de solution, ni dans la division de ce pays ni dans la solution militaire. L’Italie et l’Algérie travaillent dans le cadre des discussions de Genève et en concertation avec l’Envoyé spécial de l’ONU à avoir davantage de résultats, notamment en encourageant les parties qui n’ont pas participé aux négociations à s’engager dans cette voie», a déclaré Paolo Gentiloni. «Nous sommes en parfaite harmonie avec l’Algérie à promouvoir une solution consensuelle à la crise en Libye, et nous continuerons dans ce sens», a-t-in insisté. Concernant plus globalement le terrorisme, Ramtane Lamamra a affirmé que l’Italie et l’Algérie sont en parfait accord sur la question. «Nous travaillons ensemble (avec l’Italie [ndlr]) tant au plan bilatéral que multilatéral à la déradicalisation du discours en la matière», a déclaré Ramtane Lamamra qui n’a pas manqué de révéler que les discussions entre les deux parties ont inclus de grands dossiers dont il a énuméré les dossiers, d’Afrique, du Moyen-Orient, de la Palestine et celui de la réforme du Conseil de sécurité. Lui enjoignant le pas, le ministre italien n’a pas manqué de rappeler que les deux pays travaillent dans le cadre d’un comité de haut niveau, et que l’Italie était engagée directement dans la lutte contre le Daech. «Nous avons un accord commun, une vision commune dans la lutte contre la menace terroriste et cette lutte a besoin d’une coopération, notamment culturelle et religieuse, entre l’Europe et les pays du Maghreb», a conclu Paolo Gentiloni.
Mohamed Djamel

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