Décidemment, la valse des entraîneurs dans le championnat de Ligue 1 algérienne est en train de battre tous les records cette saison. Le MC El-Eulma, qui s’était déjà séparé de son entraîneur français Denis Noavec, vient de »consommer » son deuxième coach cette saison, avec le »divorce à l’amiable» intervenu samedi avec Azeddine Ait Djoudi.
Une décision surprenante, d’autant plus que le club des Hauts-Plateaux s’apprête à se rendre à Kumasi pour disputer le match retour des seizièmes de finale de la Ligue des champions d’Afrique contre les Ghanéens de l’Asante Kotoko.Mais l’obligation de résultats à laquelle sont soumis tous les coachs dans les clubs algériens a joué un mauvais tour au technicien kabyle. Lui et la direction eulmie ont mis fin à leur collaboration d’un commun accord, en procédant à la résiliation du contrat de l’ancien sélectionneur des Espoirs.
Ce sont les mauvais résultats enregistrés par le Babia qui sont à l’origine de cette séparation à l’amiable, actée après la défaite concédée hier contre le MC Oran à domicile (0-1, J23).Très contesté par les supporters du MCEE, Ait Djoudi part sur un bilan négatif avec seulement 4 victoires en 13 matches (pour 8 défaites et 1 nul) en Ligue 1 depuis son arrivée aux commandes à la mi-novembre.Avant qu’il ne rejoigne le MCEE, il avait coaché le NAHD, club avec lequel il avait également échoué, preuve en est la position de relégable dans laquelle se retrouvent actuellement les Algérois.
Le MCEE, qui n’aura jamais été aussi menacé par le spectre de la relégation cette saison, sera opposé en déplacement à l’Asante Kotoko le 5 avril prochain pour le compte des seizièmes de finale retour de la Ligue des Champions de la CAF.Une compétition que les protégés du président Arras Herada vont sûrement sacrifier pour focaliser totalement sur leur avenir dans la cour des grands algérienne. La mission ne sera guère simple, surtout qu’ils auront à faire deux déplacements de suite à la capitale lors des deux prochaines journées du championnat pour affronter respectivement l’USMA et le NAHD.
Hakim S.