Ils sont nombreux en Algérie à penser que les franco-algériens éprouvent d’énormes difficultés en évoluant dans des clubs français. Il leur suffit d’ailleurs de quitter la France pour un championnat européen pour s’épanouir. Les exemples dans ce registre sont nombreux. L’on peut d’ailleurs citer les Brahimi, Mahrez, Bentaleb, Ghoulam et Feghouli, pour ne citer que ceux-là, et qui ont attendu leur départ de France pour se frayer un chemin vers la gloire. Le jeune, Rachid Ait Athmane, qui est à sa troisième saison avec le club espagnol de Sporting Gijon, nouveau promu en Liga, est désormais sur leurs traces. Il n’hésite du reste pas à dénoncer le traitement que lui avait été réservé en France et tous les obstacles auxquels il était confronté jusqu’à l’obliger de changer de pays pour enfin lancer sa jeune carrière footballistique. En effet, pur produit du centre de formation de Lens en France, le milieu de terrain de Sporting Gijon, Rachid Ait Athmane, ne regrette pas d’avoir quitté la France pour l’Espagne, il ya de cela près de trois ans. Mieux, il estime avoir fait le bon choix pour la simple raison qu’en France il a rencontré beaucoup de problèmes.«En France, on m’a toujours mis des bâtons dans les roues, comme à plusieurs personnes. Mais après je ne leur en veux pas, ils ont fait leur choix et pour moi aujourd’hui, le plus important c’est d’être présent en Espagne. Ici je m’épanouie et c’est ça le plus important. InchaAllah j’irais encore plus loin qu’où j’en suis aujourd’hui», a déclaré le milieu de terrain de 23 ans dans un entretien accordé à la Gazette du Fennec. Il y a quelques mois, plus précisément depuis le début de l’an 2016, Ait Athmane enchaîne les matches avec son équipe, alors qu’il s’était souvent contenté du banc de touche la saison passée, ainsi au cours de la première partie de l’exercice. C’est dire que le joueur est en train de s’imposer dans le onze de départ de son club ce qui le pousse à revoir à la hausse ses ambitions. Et dans son plan de route justement, il aspire, entre autres, participer avec la sélection olympique aux prochains JO de Rio De janeiro, et rejoindre un jour la sélection nationale première, même s’il reconnaît lui-même que la concurrence est rude dans son poste.
H. S.