Arbre béni (Coran) et à double fin sur les plans nutritionnel et forestier, l’olivier qui sert d’alignement des rues, des chemins (de wilaya, communaux et vicinaux) et qui limite des exploitations et des lignes de chemins de fer, subit, présentement, une destruction des plus terribles et fait objet d’un saccage de la récolte avant même que l’olive vient à maturation.
Il est décevant de voir cette destruction massive, durant la cueillette (vol caractérisé), devenue à la longue une opération courante à répétition. Elle s’opère au vu et au su de tout le monde, et sans qu’aucun ne lève le petit doigt pour dire halte à ce désastre qui en dit long. Ces jours-ci, cette problématique, non des moindres, a suscité une attention particulière de la part des responsables de la filière oléicole au niveau de la chambre de l’agriculture, de la wilaya d’Aïn Témouchent. Constatant plus de 2900 oliviers d’alignement en proie à une vaste campagne de destruction, tout le long d la RN108 et du CW 18, la commission de la chambre de l’agriculture, chargée de la filière oléicole, a exhorté les agriculteurs de la wilaya d’Aïn Témouchent, de réfléchir sur les mesures qui s’imposent pour sauver ce parc qui dépasse de loin les estimations faites, uniquement dans une direction donnée, citée à titre d’exemple pour inciter tous ceux en mesure d’apporter une contribution à vouloir adhérer à cette démarche. Des propositions formulées, ces derniers temps, encouragent l’idée de concéder ce parc à inventorier et qui relève du secteur de l’agriculture. En d’autres termes les arbres d’alignement oliviers ou autres doivent être concédés aux agriculteurs ou à leurs fils dans un cadre légal à hauteur de la limite de chaque exploitation agricole, qu’elle soit individuelle ou collective. Cependant la réflexion s’est élargie aux terres où sont plantés des oliviers et qui relèvent des services des domaines. Dans ce cadre précis l’idée est de parceller ces terres et de les concéder aux jeunes porteurs de projets.
Boualem Belhadri