Accueil RÉGIONS Aïn-Témouchent : le commerce illicite, le contrôle de la qualité et l’évasion...

Aïn-Témouchent : le commerce illicite, le contrôle de la qualité et l’évasion fiscale

0

Durant les 10 premiers jours du mois de Ramadhan, les services de la DCP, de la wilaya d’Aïn-Témouchent ont effectué 300 interventions, un travail de longue haleine mis en œuvre par 33 brigades. C’est ce qu’a déclaré à la presse, un responsable de la direction du commerce.

Quand on fait un calcul, cela se traduit par 10 interventions par brigade environ. Ces sorties entrent dans le cadre du contrôle de la qualité et de la répression des fraudes, a-t-on souligné. En somme, révèle le responsable des DCP, il a été établi 50 procès-verbaux (PV) sanctionnés de poursuites judiciaires et fermeture de plusieurs commerces pris en défaut lors des différents contrôle de la qualité et des prix. Au total il a été saisi 76,1 kg de produits alimentaires avariés ou non conformes aux mesures d’hygiène. Selon la même source d’information, le gros lot des saisies a touché les produits exposés dans des conditions d’hygiène inappropriées (40%), les denrées impropres à la consommation (15%), les produits présentés avec défaut de facturation ou non inscription au registre du commerce (05%). Par ailleurs, il a été signalé que des échantillons de produits divers ont été prélevés pour les soumettre à des analyses physico-chimiques et microbiologiques. La source d’information n’a pas précisé à quel laboratoire les échantillons ont été confiés. Dans les années passées c’est le laboratoire régional du ministère de tutelle qui s’en chargeait. Aussi, les principaux produits ayant fait objet de saisie sont les viandes et dérivés, le lait et dérivés, les boissons, les pâtes alimentaires, les confiseries et les colorants alimentaires », a- t-il indiqué en substance. Il est à relever que les souks hebdomadaires, les vendeurs illicites, les vendeurs ambulants ne sont pas contrôlés par les services de la DCP au même titre que les commerçants disposant du registre de commerce. Tout ce monde-là active illicitement et l’exercice constitue véritablement non pas uniquement une atteinte à la réglementation en vigueur et un risque majeur pour la santé publique, mais également une évasion fiscale qui se chiffre à des milliards par an. Le travail de la DCP quant au contrôle des points de vente et de commerce multiple reste inachevé et le gros qui nécessite un contrôle de la qualité demeure en dehors du contrôle de la qualité et des prix. Et tant que l’on n’a pas solutionné le problème des marchés hebdomadaires et le commerce illicite, le danger qui pèse sur la santé du citoyen demeure quasiment entier.
Boualem Belhadri

Article précédentCoupe de la Confédération / MO Béjaïa – Young Africans (ce soir à 22h15) : les Crabes décimés
Article suivantRamadhan à Jijel : un mois pas comme les autres