Accueil ACTUALITÉ Aïn Témouchent : la ZET de Madagh appâte de grands investisseurs nationaux

Aïn Témouchent : la ZET de Madagh appâte de grands investisseurs nationaux

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Selon toute vraisemblance, Hamou Ahmed Touhami, le wali d’Ain Témouchent, a constaté une tiédeur de la part des responsables de l’exécutif de wilaya et des élus locaux, dans l’appréhension des problèmes et le peu de détermination à vouloir les prendre en charge, sans tarder. Le cas de Béni Saf revenait comme un leitmotiv tout le long de son réquisitoire plein de critiques et annonciateur de beaucoup de surprises à l’endroit de ceux qui ne font rien pour mettre un terme à la situation de précarité qui prévaut dans certaines communes à l’instar de celle de Béni Saf. Quand on fait une analyse critique on comprend alors pourquoi le chef de l’exécutif a invité les membres du conseil et les élus ainsi que des représentants de la société civile et des associations. On sous-entend que le message ne passait pas bien entre les chefs de daïras et les élus, d’un côté, et entre les membres du conseil de wilaya et les élus, d’un autre. Il y a véritablement une déficience de communication. Est-elle intentionnée ? Qui sait ! Il dira «Il faut s’impliquer davantage et les directeurs de l’exécutif doivent se considérer comme étant des élus dans chaque commune même si au niveau des daïras il y a des subdivisionnaires représentant lesdites directions». Il se trouve, lança –t-il «que des subdivisionnaires ne font rien pour régler les problèmes des populations.

Une grande lessive au sein des responsables défaillants
Et le moment est venu pour faire une grande lessive non pas uniquement au sein des subdivisionnaires mais aussi au niveau des directeurs de l’exécutif qui ont brillé par leur laisser aller.» S’adressant aux maires présents, l’autorité de la wilaya invite ces derniers « à terminer leur mandat comme il se doit car en une année on peut faire beaucoup de choses et il est décevant de voir certains élus penser aux prochaines échéances électorales de novembre 2017. Ils se fixent déjà pour se porter candidats aux élections législatives d’avril 2017 ou à celle de l’APW. Laissez de côté les guéguerres qui minent les collectivités locales et pensez à ceux qui vous ont élus et ayez l’amabilité de terminer votre mandat car c’est une responsabilité devant les électeurs et devant Dieu. En aucun cas les citoyens ne doivent se sentir pris en otages pour de telles considérations qui le plus souvent cachent des relents d’intérêts ni plus ni moins»

L’EGT de Tlemcen mise au pilori
Revenant à la dernière visite d’Abdelouahab Nouri, ministre du Tourisme, Touhami avait dit «que le représentant du gouvernement est reparti déçu à cause de la situation qui laisse à désirer au niveau du complexe thermal qui se trouve dans une situation lamentable. Il va de mal en pis. Selon lui le ministre n’était pas content du tout et selon toute vraisemblance il remet en cause l’EGTT (l’entreprise de gestion de tourisme de Tlemcen), le gestionnaire du complexe de Hammam Bou Hadjar qui n’était pas à la hauteur pour forcer le bureau d’étude étranger à lever les réserves faites afin de pouvoir lancer les appels d’offres dans les délais et commencer les travaux sans tarder.

Djillali Mehri sur la brèche
Selon le wali, le ministre du Tourisme aura l’amabilité de toucher son homologue en vue de pouvoir prendre ces terres au profit de l’investissement touristique d’autant plus que Djillali Mehri avait donné son accord pour venir investir à Madagh. En somme la superficie litigieuse est de l’ordre de 106 sur 206 hectares selon Mechri, le directeur du tourisme de la wilaya d’Ain Témouchent. Pourquoi donc ces terres incultes restent gelées alors qu’en face il y a des investisseurs potentiels comme Djillali Mehri. On est d’accord sur tous les plans avec la vision du wali quand il parle de la mise en valeur de ses terres au profit de l’investissement touristique. Mais là où l’on doit réfléchir sérieusement est le devenir des gens qui sont sur place. Que ce soit les agriculteurs, les éleveurs ou autres activités. On évoque ce problème surtout quand on apprend que certains n’ont pas d’autres ressources si les terres seront expropriées pour le compte de l’investissement touristique. C’est beaucoup plus la proximité de Madagh à la métropole oranaise qui attire le plus Mehri, selon toute vraisemblance. Ce golf, encore vierge et situé sur la rive gauche à quelques centaines de mètre de Madagh d’Oran, constitue un choix de valeur et une opportunité à ne pas rater actuellement. Les dernières informations rapportent que Mehri est attendu à Ain Témouchent. Non loin de ce site se trouve aussi le petit port de pêche en construction au niveau de Madagh (Ain Témouchent) donc la zone aura une valeur ajoutée inestimable. Même les grands investisseurs d’Oran, les touristes et les grands hommes d’affaires seront appâtés par la grande résidence touristique que compte lancée Mehri à Madagh. Ce dernier devait réceptionner le grand village touristique au rang international qu’il vient réaliser à El Oued. C’est le plus grand complexe à l’échelle africaine, selon le wali d’Ain Témouchent.
Boualem Belhadri

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