Accueil À LA UNE AIDE HUMANITAIRE À GHAZA : L’Algérie dénonce les blocages de l’entité sioniste

AIDE HUMANITAIRE À GHAZA : L’Algérie dénonce les blocages de l’entité sioniste

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«Nous appelons notre peuple à continuer de s’opposer aux plans de l’occupation visant à liquider notre cause et à porter atteinte à nos droits.

Nous appelons notre peuple à intensifier sa résistance et à affronter partout les soldats de l’ennemi criminel et ses colons terroristes ». C’est l’appel de la Résistance palestinienne armée à lutter partout contre le colonisateur sioniste. Les informations qui parviennent des différents champs de bataille (Ghaza, Cisjordanie et El Qods occupés, territoires dits de 1948) indiquent que les Palestiniens ont anticipé cet appel et ont déjà choisi la voie de la résistance armée, en l’absence de toute perspective de l’arrêt de l’agression sioniste et du manque flagrant de volonté politique sincère et réelle dans le camp occidental de voir le peuple palestinien édifier son Etat indépendant avec El Qods comme capitale. En parallèle à l’action  de la résistance palestinienne sur le terrain, les protestations contre les crimes sionistes continuent partout, notamment dans les instances  internationales. Ainsi, l’Algérie poursuit inlassablement sa dénonciation des crimes commis par l’entité sioniste contre la population palestinienne à Ghaza. Cette fois, c’est l’utilisation de la famine par l’entité sioniste comme arme de guerre dans la bande de Ghaza, qui a été ciblée par le Représentant permanent de l’Algérie auprès des Nations unies, Amar Bendjama, lors de son intervention mardi à la séance du Conseil de sécurité consacrée au Moyen-Orient et à la Palestine. « Neuf mois après la mise en marche de la machine de guerre (sioniste) contre la population sans défense de Ghaza, la situation humanitaire est catastrophique », a déclaré Amar Bendjama. Il cite, à ce propos, le rapport de la directrice exécutive du Programme alimentaire mondial (PAM) qui a indiqué que la famine à Ghaza ne pourra être évitée qu’en garantissant un « accès immédiat et complet » au nord de l’enclave palestinienne. « En décembre dernier, le Conseil de sécurité a adopté la résolution 27/ 20 qui concerne la mise en place d’un mécanisme visant à faciliter et à simplifier les opérations de livraison de l’aide humanitaire à Ghaza, un mécanisme qui a été présenté comme une solution aux obstacles imposés par l’administration de l’occupant » sioniste, a-t-il rappelé, constatant que cette résolution a tout simplement prouvé son « inefficacité ». « Lorsque cette résolution a été adoptée, quelque 100 camions entraient à Ghaza quotidiennement. Avant le 7 octobre, ils étaient 500. Aujourd’hui (…), les acteurs humanitaires continuent de faire face à de nombreuses difficultés pour accéder à Ghaza », a-t-il relevé, notant que l’accès humanitaire vers l’enclave palestinienne est désormais « extrêmement limité » avec, en juin dernier, un maximum de 73 camions par jour. « Ce nombre limité est le résultat de la politique délibéré de l’occupant (sioniste) qui utilise la famine comme arme de guerre (…). La faim et la peur sont utilisées pour mettre les Palestiniens à genoux et pour transformer leurs vies en un véritable enfer », a-t-il dit. « Comment pouvons-nous justifier la destruction (…) du passage de Rafah qui est à présent hors service? Comment justifier tous ces obstacles bureaucratiques imposés par les autorités de l’occupation à l’accès de l’aide humanitaire? », s’est-il interrogé. L’augmentation exceptionnelle à 169 camions accédant quotidiennement à la bande de Ghaza en avril dernier, « prouve que la fluidité du passage de l’aide humanitaire est liée seulement à la pression internationale et malheureusement aussi à la volonté de l’occupant », a-t-il rappelé. Amar Bendjama a déploré, en outre, l’impossibilité pour l’UNRWA (Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés palestiniens) de continuer à travailler dans la bande de Ghaza. « Il est inacceptable que l’UNRWA continue de faire encore l’objet d’attaques. L’UNRWA est irremplaçable », a-t-il martelé. Il a expliqué qu’ »aujourd’hui, personne ne veut prendre le risque d’escorter les convois d’aides humanitaires parce qu’ils seront pris pour cible par les forces d’occupation. Ceci fait partie de la politique qui vise à détruire l’ordre civil et à pousser les Ghazaouis hors de leur terre ». 

M. R. 

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