Le ministère de la Santé a mis en garde, hier, les citoyens contre les risques de contracter le kyste hydatique lors du sacrifice lié à l’Aïd El -Adha, a fait savoir un communiqué du ministère.
Selon la même source, «le ministère de la Santé invite tous les citoyens qui accomplissent le rituel du sacrifice au respect de certaines précautions pour éviter tout risque de contamination». À cet effet, le ministère exhorte les citoyens à «prendre toutes les dispositions pour faire contrôler le mouton sacrifié par le vétérinaire, mais dans le cas où le contrôle n’est pas possible, il recommande d’examiner avec précaution les abats (foie, poumons, cœur) et les autres viscères du sacrifice à la recherche des kystes ou vésicules (boules d’eau)». Il recommande également, d’«enlever les kystes s’il s’agit d’un ou de deux kystes, en prenant les précautions pour ne pas les percer». En cas d’une grande infestation (plusieurs kystes étendus), «il faut détruire l’organe en l’enterrant profondément (50 cm) ou en l’incinérant et ne pas le jeter avec les ordures ménagères (ce qui constitue de la nourriture pour les chiens errants), bien bouillir les abats», ajoute-t-on de même source.
Des règles d’hygiène à respecter
Le ministère déconseille, par ailleurs, d’«abandonner dans la nature les organes du sacrifice, particulièrement les abats qui portent des boules d’eau», appelant à «nettoyer et désinfecter les lieux d’abattage par de l’eau de javel 12 diluée au 1/10 (01 dose d’eau de javel 12 pour 09 doses d’eau) et collecter l’ensemble des déchets dans des sacs étanches, ne les déposer que dans les endroits dédiés (poubelles) et les faire sortir pendant les horaires d’enlèvements des déchets». D’autre part, le ministère rappelle les règles d’hygiène élémentaires, appelant à «se laver les mains avant et après les repas, laver les légumes avant leur consommation, se laver les mains après avoir caressé les animaux». À noter que, le kyste hydatique ou hydatidose est une maladie parasitaire, contagieuse, caractérisée par le développement chez l’homme, le plus souvent au niveau du foie ou du poumon, de la forme larvaire d’un ver appelé Taenia ou Echinococcus granulosus», rappelle le ministère, précisant que «cette maladie qui est asymptomatique à son début n’est le plus souvent diagnostiquée qu’au stade de complications (apparition de kystes dans les organes) et nécessite alors une intervention chirurgicale souvent lourde et complexe», a conclu le communiqué.
L. Zeggane