En appui à la résistance palestinienne à Ghaza et en dénonciation de l’agresseur sioniste, les manifestations populaires se poursuivent sans relâche partout dans le monde et particulièrement dans les pays occidentaux.
Le site Al-Mayadeen a rapporté qu’hier matin, une grève générale a commencé dans de nombreux pays du monde, dénonçant l’agression israélienne contre la bande de Ghaza, entrée dans son 66ème jour et qui a causé la mort d’environ 18 000 martyrs, dont 70% sont des femmes et des enfants. Les appels à cette grève ont été relayés par les médias sociaux. D’après Al-Mayadeen, le hashtag « Grève pour Ghaza » était en tête de la liste des hashtags les plus populaires dans le monde. La même source a indiqué que les villes palestiniennes ont connu hier une grève généralisée, avec la fermeture des universités, des banques, des écoles et des magasins, au milieu d’appels populaires à poursuivre les activités de confrontation avec l’occupation dans toutes les régions, rues et places. Les transports publics ont également connu une grève sur toutes les lignes, les déplacements des citoyens ont été réduits et les usines ont fermé leurs portes. En parallèle, rapporte Al Mayadeen, une manifestation massive a eu lieu dans le centre de Ramallah, confirmant l’engagement en faveur d’une frappe globale en soutien à Ghaza, ainsi qu’une manifestation féministe à Naplouse. Le Liban et la Jordanie ont adhéré à l’appel à la grève en solidarité avec Ghaza, le peuple palestinien et les villages du sud du Liban. En Turquie, les marchés et les magasins de la ville d’Istanbul ont été témoins d’une grève généralisée, en signe de rejet de la campagne de génocide israélienne en cours à Ghaza. Autre forme de solidarité avec la résistance palestinienne : le boycott des produits de pays et d’entreprises qui appuient le crime génocidaire de l’entité sioniste contre Ghaza. Les États-Unis ont confirmé leur encouragement à l’agresseur sioniste en se positionnant, ainsi que la Grande Bretagne, contre le reste du monde qui a appelé au cessez le feu, c’est-à-dire à l’arrêt de la guerre menée par l’entité sioniste contre Ghaza. Aux États-Unis, à Washington et à New York en particulier, ce sont les Juifs antisionistes qui manifestent contre l’entité sioniste et contre le soutien que lui accorde le gouvernement américain. En fait, la nature de la guerre déclenchée en Palestine occupée par l’entité sioniste est de plus en plus évidente. Elle oppose, d’un côté, le peuple palestinien en lutte pour décoloniser sa patrie et récupérer ses terres, et, en face, l’entité sioniste qui mène une guerre au service d’un projet impérialiste piloté par les Etats Unis, en alliance, ce n’est pas surprenant, avec d’anciens pays colonialistes (Grande Bretagne, France, Allemagne, notamment) qui ne veulent pas que le monde change. L’appui des pays occidentaux qui arment l’entité sioniste et lui fournissent les renseignements dont il a besoin, a eu pour résultat les massacres de bébés, d’enfants et de femmes tués dans leurs habitations bombardées aveuglément par l’aviation sioniste, dans le but de pousser les Ghazaouis à un nouvel exil. Mais l’hystérie sioniste soutenue par les États-Unis et les pays occidentaux qui leur sont alliés, n’a eu aucun effet sur la détermination des Palestiniens à rester sur place ni sur la résistance palestinienne qui fait subir à l’occupant des pertes considérables en hommes et en matériels. Les salves de missiles lancées à partir de Ghaza sur Tel Aviv et d’autres villes en Palestine occupée, prouvent, comme le souligne à chaque fois le porte-parole des brigades Al-Qassam, que la résistance palestinienne conserve toutes ses capacités, comme le reconnaissent les médias sionistes eux-mêmes. L’armée sioniste ne peut plus cacher ses pertes même si elle continue à les minimiser. À Ghaza, l’entité sioniste est dans une impasse. Son économie est durement touchée. Sa société est déstabilisée par les déplacements de colons qui fuient les missiles tirés de Ghaza et du Sud-Liban, et par les retours aux pays d’origine. Au plan diplomatique, son isolement, en compagnie de ses parrains américains et occidentaux, flagrant, sera mis en évidence, une fois encore, aujourd’hui, par la session extraordinaire d’urgence de l’Assemblée générale des Nations unies, consacrée à la Palestine.
M. R.
L’Assemblée générale de l’ONU se réunit aujourd’hui
L’Assemblée générale de l’ONU tiendra, aujourd’hui, une réunion spéciale sur la situation dans la bande de Ghaza, cible des agressions sionistes barbares depuis le 7 octobre, a annoncé dimanche la porte-parole du président de l’Assemblée. La réunion qui aura lieu mardi après-midi a été réclamée par les représentants de l’Organisation de la coopération islamique et du groupe arabe, a-t-elle précisé. Selon des sources diplomatiques citées par des médias, l’Assemblée générale, dont les résolutions ne sont pas contraignantes, devrait se prononcer sur un texte en rapport avec l’agression sioniste contre la bande de Ghaza. Le projet de texte reprend en grande partie la résolution rejetée vendredi par le Conseil de sécurité suite au véto américain. Le texte soumis au Conseil de sécurité met en avant de la « situation humanitaire catastrophique dans la bande de Ghaza » et « exige un cessez-le-feu humanitaire immédiat ». Il réclame également la protection des civils et l’accès d’aides humanitaires.
R. I.