Comment un pays peut-il, d’une part, soutenir et armer l’entité sioniste pour qu’elle perpètre sa guerre génocidaire contre le peuple palestinien, sous prétexte d’en finir- mission impossible- avec sa résistance armée, et, d’autre part, se présenter comme médiateur et soucieux de paix ? C’est inimaginable, mais les ÉWtats-Unis s’obstinent à le faire. Évidemment, peu de personnes sont encore dupes de la duplicité des dirigeants américains. Les déclarations du président Biden, du secrétaire d’État Blinken et de tas d’autres responsables américains de second niveau, trompent de moins en moins de gens dans le monde. À commencer par les États-Unis où des milliers de manifestants, à Chicago, ont exprimé, lundi, leur rejet du soutien de l’administration Biden et Harris à la guerre sioniste dans la bande de Ghaza et ont appelé à des manifestations massives tout au long de la semaine contre ce soutien. La police américaine a réprimé ces manifestations. Le mouvement Hamas a dévoilé une nouvelle fois le double langage des États-Unis qui a modifié la première mouture de l’accord du 2 juillet, pour accéder aux exigences de Netanyahou, et qui a ainsi donné « un nouveau feu vert américain au gouvernement israélien pour commettre davantage de crimes contre des civils sans défense, dans le but d’exterminer et de déplacer notre peuple ». Hamas a appelé les États-Unis à abandonner leur partialité en faveur de l’entité sioniste et à agir pour faire cesser l’agression contre Ghaza. Le Front populaire de libération de la Palestine a confirmé que le secrétaire d’État américain, Anthony Blinken, « a accordé au gouvernement d’occupation israélien un nouveau mandat pour achever » l’agression et la guerre génocidaire contre la bande de Ghaza.
L’effondrement progressif
Un des indices de l’effondrement progressif, en cours, de l’entité sioniste est dans la révélation au grand jour d’une de ses tares constitutives : l’absence totale d’humanité dans le comportement de son armée et de ses dirigeants et de ses colons. Comparons entre les témoignages des prisonniers palestiniens sur le traitement inhumain qu’ils ont subi dans les geôles sionistes et les messages de reconnaissance des otages israéliens sur la façon dont les Palestiniens les ont traités durant leur détention. L’utilisation de la faim comme arme de guerre est une preuve supplémentaire des pratiques nazies inhumaines de l’entité sioniste. Les bombardements de l’armée sioniste d’écoles utilisés comme abris par la population, en majorité des femmes et des enfants, sont devenus courants mais passés sous silence par les médias occidentaux mainstream. Il est clair que l’humanisme est chez la résistance palestinienne et la barbarie dans l’entité sioniste qui, fait significatif, a rompu les relations avec les organisations humanitaires de l’ONU dont le Haut-Commissariat aux droits de l’Homme. Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a inscrit l’armée sioniste sur la « liste de la honte» de ceux qui commettent des violations contre les enfants dans les conflits. L’effondrement de l’entité sioniste se lit également dans la tendance à la ruine de l’économie de l’aveu des médias sionistes qui reconnaissent que les attaques du Hezbollah, par exemple, ont contraint des dizaines de milliers de colons du nord de la Palestine occupée à aller se réfugier ailleurs à cause des frappes, et cette insécurité a perturbé la main d’œuvre et causé des pertes à toute l’économie. Le sentiment d’insécurité dans l’entité sioniste est aggravé par l’attente angoissante de la riposte qui viendra de l’Iran, du Liban et du Yémen. Sur le terrain, à Ghaza, au 319e jour de l’opération « Déluge d’Al-Aqsa », la résistance palestinienne poursuit avec efficacité ses actions qu’elle montre dans les images de ses vidéos et dont l’entité sioniste, imposant une censure stricte à ses médias, ne veut pas dévoiler le bilan en pertes humaines et matérielles. En Cisjordanie également, l’impensable chez l’entité sioniste se produit, avec la recrudescence des actions armées menées par la résistance palestinienne.
M’hamed Rebah
