Les différentes opérations et mécanismes de suivis, d’approvisionnement et de commercialisation des viandes rouges importées, destinées à la consommation locale, sont soumis à suivi strict et permanent, par le personnel habilités, notamment les contrôleurs, sous la direction du ministère du Commerce et de la Promotion des exportations.
Quatre-vingt-cinq-mille tonnes, telle est la quantité que l’Éat s’est ainsi engagé à importer, d’ici la fin janvier 2024, en prévision du mois de Ramadhan, qui s’annonce des plus préoccupants pour les autorités du pays. Une décision qui permettra d’assurer la disponibilité des viandes rouges, en quantités suffisantes, et à des prix accessibles au consommateur. À cette fin, le ministère a approuvé 6 mesures visant à réorganiser ce marché, et à assurer la vente d’un kilogramme à 1 200 dinars, en adoptant des mesures spéciales pour suivre le parcours de commercialisation, et en ouvrant la possibilité de ventes directes de l’importateur aux détaillants, en plus d’autres étapes réglementaires. Selon une instruction émise par la Direction générale du contrôle économique et de la répression des fraudes (DGCERF), concernant l’encadrement du suivi et de la surveillance du marché des viandes rouges importées, pour assurer leur commercialisation auprès du consommateur aux prix agréés par les pouvoirs publics, et afin de préserver le pouvoir d’achat des citoyen, les directeurs commerciaux des wilayas sont tenus d’exploiter toutes les capacités humaines et matérielles, tout en prenant toutes les actions et mesures nécessaires.
Dans ce contexte, les inspections aux frontières, en coordination avec tous les services concernés, seront tenue de donner la priorité au traitement des dossiers concernés, et accélérer les processus de contrôle de la conformité des viandes importées et d’autorisation de mise sur le marché. À cet égard, les importateurs sont tenus d’informer les autorités concernées des quantités importées et de la localisation des entrepôts, en vue de superviser le parcours de la commercialisation et de la collecte, pour déterminer les prix de vente et approuver le réseau de distribution. Dans le même cadre, les départements désignés seront chargés de contrôler sur le terrain les commerçants ayant bénéficié du droit de distribution des viandes importées. Une mesure qui permettra ainsi d’assurer la réception de toutes les quantités facturées et de leur commercialisation effective, et aux prix agréés par les pouvoirs publics, ne dépassant pas 1 200 dinars par kilogramme, quelle que soit leur nature, leur type ou leur mode de conditionnement. Il est également prévu à cette fin, que l’échange d’informations entre les différents services soit renforcé, les directeurs régionaux étant mandatés pour fournir à la DGCERF un rapport quotidien.
Hamid Si Ahmed