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AFFAIRE DES MINOTERIES DE CORSO : Djamila Tamazirt condamnée à 5 ans de prison

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Le pôle pénal économique et financier près le tribunal de Sidi M’hamed, à Alger, a condamné, jeudi, l’ancienne ministre de l’Industrie, Djamila Tamazirt, à 5 ans de prison ferme assortis d’une amende de 300 000 DA, poursuivie dans une affaire de corruption. Tamazirt a été condamnée dans cette affaire pour fausse déclaration de patrimoine, abus de fonction en vue de l’obtention de privilèges et octroi d’indus avantages aux tiers lors de la conclusion de marchés, lorsqu’elle était directrice du complexe agroalimentaire de Corso relevant du groupe Eriad entre 2009 et 2015, ainsi que pour conflits d’intérêt, avec son acquittement de dilapidation de deniers publics et de trafic d’influence. La même juridiction a rendu un verdict portant saisie de tous les avoirs criminels mobiles et des fonds déposés dans les comptes bancaires. Belmakki Nacer, époux de la sœur de l’accusée principale, Tamazirt, a été condamné à deux ans de prison ferme avec émission d’un mandat d’arrêt à son encontre, tandis que l’époux de l’accusée Tamazirt, Hafidh Akhenach, a été condamné à deux ans de prison ferme. Le reste des accusés poursuivis dans cette affaire pour abus de fonction, ont été acquittés. Parmi les plus importants dossiers présentés, figure le contrat de partenariat entre le Groupe Amor Benamor et la minoterie de Corso (Eriad Alger), ainsi que les procédures liées à l’expertise sur l’équipement et les raisons de son démantèlement.

Les procès de Haddad et compagnie reportés au 3 mars
Le Pôle pénal économique et financier du Tribunal de Sidi M’hamed (Alger) a reporté, jeudi, au 3 mars prochain, le procès de l’homme d’affaires Ali Haddad et d’anciens ministres des Travaux publics. Le tribunal a rejeté la demande de libération et de levée du contrôle judiciaire sur certains accusés. Le procès a été reporté à la demande du collectif de défense des accusés. Ali Haddad et les anciens ministres Ammar Ghoul, Abdelkader Kadi et Abdelkader Ouali, ainsi que d’autres responsables dans le secteur des Travaux publics sont poursuivis pour octroi de privilèges injustifiés, abus de fonction, conflit d’intérêts, infraction à la loi notamment lors de la conclusion d’un marché de réalisation du projet de dédoublement de la route de wilaya d’Aïn Defla et de son raccordement à l’échangeur de l’autoroute Est-Ouest.

Le procès de Khalida Toumi également
Aussi, la même instance a reporté, au 3 mars prochain, le procès de l’ancienne ministre de la Culture, Khalida Toumi, poursuivie pour des chefs d’accusation liés à la corruption. Le report de ce procès intervient à la demande du collectif de défense des autres accusés dans la même affaire. L’ancienne ministre de la Culture est poursuivie pour « abus de fonction, dilapidation de deniers publics et octroi d’indus avantages à des tiers ». Plusieurs responsables du secteur de la Culture sont également poursuivis dans cette affaire, notamment ceux qui étaient en charge de la gestion des évènements culturels durant la période où Khalida Toumi était à la tête du secteur, dont Tlemcen, capitale de la culture islamique en 2011.
Sarah O.

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