Accueil À LA UNE ADOPTION PAR TOUS LES MEMBRES DU CS D’UNE DÉCLARATION PRÉSIDENTIELLE SUR LES...

ADOPTION PAR TOUS LES MEMBRES DU CS D’UNE DÉCLARATION PRÉSIDENTIELLE SUR LES DISPARUS EN TEMPS DE GUERRE : L’Algérie fait l’unanimité au Conseil de sécurité

0

L’Algérie vient d’enregistrer un nouveau succès notable au sein du Conseil de sécurité de l’ONU qui a adopté, vendredi matin, à l’unanimité par tous ses membres, un projet de Déclaration présidentielle sur les personnes disparues présenté par la Délégation algérienne au nom du Groupe A3+ qui comprend, outre notre pays, le Mozambique, la Sierra Leone et la Guyane.
L’adoption de cette Déclaration présidentielle confirme la dynamique apportée par l’Algérie aux travaux du Conseil de sécurité, conformément aux priorités de son mandat, notamment en ce qui concerne la nécessité de garantir le respect des règles du Droit international humanitaire et la protection des civils en temps de conflit. Cette Déclaration coïncide avec le 5e anniversaire de l’adoption de la résolution 2474 (2019) du Conseil de sécurité sur les personnes disparues. Elle intervient dans le contexte de l’agression sioniste barbare contre le peuple palestinien, en particulier dans la bande de Ghaza, qui a fait des milliers de disparus, nettement plus de 10 000, ensevelis sous les décombres ou détenus par l’armée sioniste dans des lieux secrets. Au moins 4000 enfants palestiniens figurent parmi les disparus, enterrés dans des fosses communes ou des tombes inconnues ou ensevelis sous les décombres, sans compter ceux qui ont été arrêtés par l’armée sioniste et dont on ignore ce qu’ils sont devenus. Il y a également ceux qui ont été brûlés vifs dans des tentes lors des attaques sionistes et qui dont les corps sont devenus difficiles à identifier. L’autorité sanitaire de Ghaza a appelé les familles des personnes disparues de l’agression contre Ghaza à compléter ses données en s’inscrivant sur le site Internet du ministère. Seul l’arrêt de l’agression sioniste contre la population de Ghaza peut créer les conditions favorables aux recherches pour retrouver les corps des disparus, procéder à leur identification et les rendre à leurs familles.  La Déclaration présidentielle sur les personnes disparues du fait d’un conflit armé, adoptée par le Conseil de sécurité, est également pertinente au regard de l’accroissement et l’intensification des conflits armés dans différentes régions du monde qui entraînent l’augmentation du nombre de disparus et engendre « des conséquences pour les personnes disparues elles-mêmes et pour leurs familles, en particulier les femmes et les enfants, et leurs communautés locales dans l’immédiat et à long terme ». Mais les termes dans lesquels elle est formulée visent directement l’agression sioniste contre Ghaza. Le Conseil de sécurité a rappelé, dans sa Déclaration, « les règles du Droit international inhérentes à la question des personnes disparues à la suite de conflits armés, en particulier les Conventions de Genève du 12 août 1949 et leurs protocoles additionnels de 1977 », et a également fait référence à « l’obligation des Etats signataires des Conventions de Genève de 1949 de se conformer aux Conventions et de garantir leur respect en toutes circonstances ». Le Conseil se déclare « préoccupé par les informations faisant état d’une augmentation impressionnante du nombre de personnes disparues du fait de conflits armés, qui a des conséquences dans l’immédiat et à long terme pour les personnes portées disparues elles-mêmes et pour leurs familles, en particulier les femmes et les enfants, ainsi que pour les communautés, et réaffirme à cet égard qu’il importe de permettre aux familles de savoir ce qu’il est advenu de leurs proches disparus et où ils se trouvent, conformément au droit international humanitaire applicable, ce qui est d’une grande importance humanitaire ». Le Conseil de sécurité a appelé les États, « pour les cas de personnes disparues à la suite de conflits armés, à prendre des mesures, le cas échéant, pour garantir que des enquêtes approfondies, rapides, impartiales et efficaces soient menées sur les crimes liés aux personnes disparues à la suite de conflits armés, et à poursuivre leurs auteurs en justice, conformément au Droit national et international ».
M’hamed Rebah

Article précédentChampions économiques à la FIA
Article suivantTransfert : L’Olympique Lyonnais lève l’option d’achat de Benrahma