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ACTIONNÉ PAR DES SERVICES ÉTRANGERS, LE MAK ALLAIT COMMETTRE DES ATTENTATS POUR SABOTER LA PROCHAINE PRÉSIDENTIELLE : L’Algérie déjoue un complot terroriste

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Zaïdi Moussa, cerveau de cette opération a été arrêté le 4 août dernier, en compagnie de son épouse, au port de Béjaïa, en possession d’un arsenal de guerre de 46 armes à feu de différents calibres, qu’il a tenté d’introduire en Algérie.
C’est un véritable complot tissé depuis l’étranger contre l’Algérie que de faire appel au service d’une organisation terroriste pour commettre des attentats terroristes, provoquer une situation d’insécurité, semer le chaos et le trouble parmi les citoyens, dans le but funeste de saboter la prochaine élection présidentielle. Fort heureusement, l’état de veille et la vigilance des services de sécurité ont permis de mettre en échec ce plan terroriste. Il y a quelques jours, l’Armée nationale populaire a assuré, dans la dernière livraison de la revue El-
Djeïch, qu’elle était prête à assurer la sécurité du processus électoral.
Elle vient de prouver sur le terrain ses affirmations. En effet, nous apprend hier le ministère de la Défense nationale, dans le cadre de la lutte contre le terrorisme et la criminalité organisée sous toutes ses formes, les services de sécurité combinés ont procédé, le 4 août 2024, au niveau du port de Béjaïa, à l’arrestation du dénommé Zaïdi Moussa, en compagnie de son épouse, en sa possession une quantité d’armes à feu, de munitions, d’une somme d’argent en devises, ainsi que d’autres objets, minutieusement dissimulés dans leur véhicule, dans l’intention de les introduire clandestinement au pays depuis le port de Marseille en France. Après l’ouverture d’une enquête, le mis en cause a avoué son implication et son adhésion à l’organisation terroriste « MAK », tout en affirmant également que les armes saisies avaient été acquises par un réseau de cette organisation terroriste activant dans le territoire français, ayant planifié de les introduire en Algérie et les remettre à des éléments des cellules dormantes du MAK, qui agissent dans l’ombre afin de commettre des actions terroristes.

L’ombre de services secrets étrangers
Selon le MDN, ces opérations criminelles répondent à un agenda établi et commandité avec la complicité de services de renseignement étrangers hostiles à l’Algérie, ayant pour objectif de semer le trouble et l’insécurité et perturber, ainsi, le bon déroulement de la prochaine élection présidentielle, souligne la même source. De ce fait, poursuit la même source, et grâce à l’exploitation efficace de ces renseignements, les services de sécurité compétents ont procédé à l’arrestation de 19 autres membres du même réseau terroriste et la saisie d’une autre quantité importante d’armes découverte dans un atelier clandestin de réparation d’armes à proximité de la ville de Béjaïa.
Dans le détail, cette opération qualitative a permis ainsi l’arrestation, au total, de 21 individus qui ont été présentés devant les autorités judiciaires compétentes et la saisie de 46 armes à feu de différents calibres, une quantité importante de cartouches, de balles et de projectiles de divers calibres, 12 paires de jumelles, 10 armes blanches, un ensemble de pièces et accessoires pour armes à feu, des équipements et matières premières pour la fabrication de munitions, un appareil de géo-localisation (GPS), des ordinateurs et téléphones portables et divers autres objets. Enfin, conclut le MDN, cette opération témoigne, une fois de plus, de la vigilance et de la détermination des personnels des services de sécurité à mettre en échec tous les plans des organisations terroristes et des cercles étrangers hostiles qui ciblent la stabilité et la sécurité du pays.

Tribunal de Sidi M’Hamed : mandats de dépôt contre 21 accusés
Pour sa part, la justice algérienne s’est mise en branle pour traiter cette grave affaire d’atteinte à la sécurité du pays. Ainsi, le juge d’instruction chargé de la section de lutte contre le terrorisme et le crime organisé transfrontalier près le tribunal de Sidi M’Hamed à Alger, qui a tenu, hier, une conférence de presse où il a communiqué sur les détails de cette affaire, a annoncé avoir émis des mandats de dépôt contre 21 accusés et des mandats d’arrêt contre deux accusés en fuite à l’étranger pour appartenance et participation à des organisations terroristes et subversives, et ce, suite à la récente affaire de saisie d’armes et de munitions au niveau du Port de Béjaia impliquant ces derniers, a indiqué mercredi le procureur de la République adjoint près le même tribunal, Sidali Bouzrina. « En date du 4 août courant et lors du traitement de la traversée maritime des voyageurs arrivant à bord d’un bateau battant pavillon étranger, le principal accusé répondant aux initiales (Z.M.), qui était accompagné de son épouse (B.N.), a été soumis au contrôle douanier de routine, conformément aux procédures en vigueur, lequel contrôle a abouti à la découverte de ces armes à bord de son véhicule », a précisé le procureur de la République adjoint, lors d’une conférence de presse au siège du tribunal.
L’opération s’est soldée par la saisie de 21 armes, de 2000 balles réelles de différents calibres, de projectiles de différentes armes, de pièces vestimentaires semblables aux vêtements militaires, d’armes blanches et de stocks de cartouches, selon la même source. Suite à quoi, « les services de la police judiciaire relevant de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) ont été chargés, en coordination avec les différents services de sécurité, d’étendre les enquêtes préliminaires, qui ont conclu que l’importante cargaison de différents types d’armes et de munitions introduite clandestinement dans le pays depuis l’étranger a été achetée par un contrebandier activant à l’étranger, en coordination avec un groupe terroriste actif à l’étranger, dirigé par (Z.F.) et (L.L.) », a-t-il expliqué, précisant que « la perquisition s’est soldée par la saisie d’un fusil de chasse de calibre 12 mm et d’autres armes ». « Les investigations ont été étendues et une perquisition électronique a été effectuée, marquant un tournant dans l’enquête en ce qu’elle a révélé des appels en ligne avec les chefs d’organisations terroristes et classées comme terroristes en vertu des lois en vigueur », a-t-il ajouté. « La perquisition électronique a confirmé l’existence d’appels, et ce, de l’aveu du principal accusé (Z. M.), en provenance de Marseille, lequel a reconnu appartenir à l’organisation terroriste », a poursuivi M. Bouzrina, faisant état de « la découverte de publications sur les réseaux sociaux ». « Le principal mis en cause a reconnu devant les services de la police judiciaire que cet acte avait été planifié et que ça remontait à 2015, avouant avoir reçu des instructions du chef de l’organisation terroriste dite +MAK+ et de membres de celle-ci, en l’occurrence (W.J.) et (A.K.) », a encore révélé le procureur de la République adjoint. Le principal accusé a aussi reconnu que cet acte « était financé par les chefs des organisations terroristes à l’étranger, en vue de provoquer ou de commettre des actes terroristes à l’intérieur du pays », selon la même source. Après approfondissement des investigations par les services de la police judiciaire, « les suspects avec lesquels des appels ont bien été échangés ont été perquisitionnés, ce qui a permis la découverte d’un garage pour le stockage d’armes dans la périphérie de la ville de Bejaia, où a également été découvert un atelier chargé de recevoir les importantes cargaisons d’armes et de les distribuer en passant par des canaux clandestins de parties activant au sein de la même organisation terroriste », a fait savoir le procureur de la République adjoint. Selon lui, « des fusils, des pistolets, des cartouches, des balles réelles et des appareils sensibles (GPS, laser et caméras) ont été découverts dans le garage ». En date du 13 août 2024, « 21 accusés ont été présentés devant le parquet du tribunal de Sidi M’Hamed (section de lutte contre le terrorisme) et 12 autres accusés, en fuite, sont actuellement recherchés ». « Ils sont poursuivis pour appartenance et participation à des organisations terroristes et subversives, dont les activités tombent sous le coup de l’article 87 bis du code pénal ». Ils sont également poursuivis pour détention, port, trafic et importation d’armes, de munitions et de produits explosifs sans autorisation.
Synthèse Farid Guellil

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