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ACCORD OPEP – NON-OPEP : Une réunion clé fin juin avec la participation de l’Iran

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Alors que la 14e réunion du Comité de suivi ministériel conjoint Opep et non-OPEP (JMMC) a abouti au maintien de la production de pétrole à son niveau actuel, le mois de juin prochain s’annonce décisif, au regard des réunions programmées. En effet, la 176e conférence de l’Opep est prévue pour le 25 juin, tandis que la sixième rencontre ministérielle des pays Opep et non-Opep est programmée pour le 26 juin 2019. Mais cette fois-ci, l’Iran prendra part à la réunion, malgré les tensions avec l’Arabie saoudite. Lors de la réunion tenue dimanche à Djaddah, le JMMC a demandé au Comité technique mixte et au secrétariat de l’OPEP de continuer à suivre et à analyser les évolutions du marché pétrolier et, en particulier, les projections d’inventaire pétrolier au cours des prochaines semaines, en vue de la recommandation de la prochaine réunion du JMMC à la Conférence de l’OPEP et à la réunion ministérielle de l’Opep, prévue en juin 2019, sur les mesures que devraient prendre les pays participants pour le second semestre de 2019. À noter que l’Iran n’a pas pris part à cette réunion en raison des tensions avec les pays du Golfe. Lors de cette réunion, et en dépit de la chute de la production de l’Iran et du Venezuela, Ryadh et Abou Dhabi ont estimé qu’il n’était pas nécessaire d’augmenter leur production. Autrement, l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis ont décidé de maintenir la production à son niveau actuel, soit 1,2 million de barils par jour. Le ministre saoudien de l’énergie, Khaled al-Faleh, dont le pays est le premier exportateur mondial de pétrole, a affirmé que l’offre et les réserves étaient encore abondantes, tandis que son collègue émirati a jugé qu’il ne fallait pas assouplir les réductions de production décidées par « l’OPEP ». « Nous voyons que les stocks (de pétrole) augmentent », or « aucun de nous ne veut voir les stocks enfler de nouveau », comme en 2018, a déclaré le ministre saoudien de l’Énergie, Khaled al-Faleh, à cet effet ;pour sa part, le ministre émirati de l’Energie, Souheil al-Mazrouei a précisé que malgré la chute des exportations de pétrole iranien et vénézuélien et une baisse de la production des membres de l’Opep, les stocks de brut continuent d’augmenter. « Les producteurs doivent encore s’efforcer d’équilibrer le marché », a déclaré le ministre à son arrivée à Jeddah samedi, une façon de souligner que toute accélération de la production pourrait entraîner une chute des prix. Ces déclarations ont contribué, par conséquent, à donner du souffle au marché. En effet, les cours du pétrole étaient orientés à la hausse, hier, après que Ryadh eut appelé à prolonger l’accord de limitation de la production. Dans les marchés asiatiques, le baril de « light sweet crude » a progressé de 22 cents, en se situant à 63,32 dollars. Le baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en juillet, a fini à 72,20 dollars à Londres, en hausse de 23 cents par rapport à la clôture de lundi. à New York, le baril de WTI pour le contrat de juin a gagné 35 cents à 63,45 dollars, par rapport à la clôture de lundi. Pour rappel, les tensions ont monté d’un cran dans le Golfe après des «actes de sabotage» de trois pétroliers, dont deux saoudiens et un norvégien, et d’un cargo émirati, au large des émirats arabes unis et une attaque de drones, revendiquée par les rebelles Houthis yéménites, ayant endommagé un oléoduc saoudien. Ryadh a accusé l’Iran d’avoir ordonné l’attaque, qui a visé une cible pétrolière développée pour contourner le détroit d’Ormuz, que l’Iran menace de fermer en cas de conflit avec les états-Unis.
Lamia Boufassa

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