Le porte-parole du mouvement palestinien de résistance Hamas, Hazem Qassem, a annoncé que de nouvelles négociations de cessez-le-feu ont commencé mercredi, notant que le mouvement aborde ces négociations de manière responsable et positive, y compris les négociations avec l’envoyé américain pour les affaires des prisonniers.
Il a exprimé l’espoir que ce cycle de négociations permettrait de réaliser des progrès significatifs vers le lancement de la deuxième phase de négociations, qui conduirait à l’arrêt de l’agression, au retrait de l’occupation sioniste et à la conclusion d’un accord d’échange de prisonniers. Auparavant, un dirigeant palestinien a confirmé à Al-Mayadeen que les négociations entre la délégation sioniste à Doha et les médiateurs qataris n’avaient pas abouti à des progrès, indiquant que la partie israélienne porte la responsabilité de l’obstruction des négociations en raison de son refus d’entrer dans la deuxième phase de l’accord. Il a fait savoir que « la délégation israélienne exige la libération d’un grand nombre de prisonniers en échange de la libération d’un certain nombre de prisonniers palestiniens et de la prolongation de la première phase ». Pour le dirigeant palestinien, la visite de l’envoyé américain Steve Witkoff à Doha « pourrait améliorer les conditions des négociations ». En effet, l’envoyé américain Steve Witkoff est arrivé à Doha et devait rejoindre les médiateurs qataris et égyptiens qui mènent les négociations entre l’entité sioniste et le Hamas concernant un nouvel accord de libération de prisonniers et un cessez-le-feu à Ghaza. Auparavant, l’envoyé de Trump pour les affaires des prisonniers, Adam Boehler, avait souligné que la rencontre avec le Hamas avait été « très efficace ». Dans une interview accordée à un média sioniste, il a confirmé qu’il n’excluait pas de nouvelles rencontres avec le Hamas. Il a ajouté : « Nous sommes les États-Unis, nous ne sommes pas soumis à Israël. Nous avons nos propres intérêts. » Il a précisé qu’il travaillait « pour Trump, et c’est sa décision. Je mets en œuvre ce qu’il veut. » Par ailleurs, la Résistance palestinienne a salué la décision du Yémen annoncée mardi de reprendre ses opérations contre les navires de l’entité sioniste en mer Rouge, en mer d’Arabie, dans le détroit de Bab el-Mandeb et dans le golfe d’Aden, considérant que cela constitue une réelle pression sur l’occupant pour briser le blocus. La décision du Yemen a fait suite à la fermeture continue des points de passage par l’occupation sioniste et à l’interdiction faite à l’aide humanitaire, notamment alimentaire et médicale, d’entrer dans la bande de Ghaza. La Résistance aplestinienne a également appelé « les peuples arabes et les peuples libres du monde à intensifier les actions efficaces pour faire pression sur l’occupation et ses soutiens, jusqu’à ce que l’agression prenne fin, que le siège de Ghaza soit levé et que l’aide humanitaire parvienne à notre peuple assiégé ». Le 7 mars, le chef d’Ansar Allah, Abdul-Malik al-Houthi, a donné aux médiateurs des négociations relatives à la bande de Ghaza un délai de quatre jours (qui a pris fin hier), soulignant que « si l’occupation israélienne continue d’empêcher l’entrée de l’aide humanitaire dans la bande, les opérations navales contre elle reprendront ». Selon les médias locaux, l’armée de l’air sioniste a relevé son niveau d’alerte et renforcé son système de défense aérienne, notamment en envoyant des avions de chasse dans les airs pour protéger le ciel, en raison des inquiétudes concernant le lancement de drones et de missiles balistiques depuis le Yémen. Les mêmes sources révèlent que l’armée sioniste est en réel danger si elle reprend la guerre contre Ghaza, de nombreux soldats de réserve refusant de servir et ne parvenant pas à recruter les Haredim. Ils citent des estimations de l’armée israélienne indiquant une augmentation de la charge pesant sur les forces régulières en raison de la guerre à Ghaza et du renforcement de la sécurité le long de la frontière avec la bande de Ghaza.
M. R.