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Accidents de la circulation en zones urbaines : 14 morts et 390 blessés en une semaine

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Quatorze (14) personnes ont trouvé la mort et 390 autres ont été blessées dans 315 accidents de la circulation survenus en zones urbaines durant la période allant du 4 au 10 juillet, a indiqué jeudi un communiqué des services de la Sûreté nationale. Le bilan fait état d’une baisse du nombre d’accidents (-27), de blessés (-59) et de décès (-01) par rapport aux chiffres enregistrés la semaine précédente, a précisé la même source. Le facteur humain demeure la principale cause de ces accidents (+95%), en raison notamment du non respect du code de la route et de la distance de sécurité, de l’excès de vitesse, de la fatigue et du manque de concentration au volant, outre l’état du véhicule, selon la même source. Dans ce cadre, la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN) appelle, à nouveau, les usagers de la voie publique à la prudence et au respect du code de la route, rappelant les numéros vert 1548 et de secours 17 mis à la disposition des citoyens 24h/24h pour tout signalement.

Des températures caniculaires samedi et dimanche sur plusieurs wilayas
Des températures caniculaires pouvant atteindre les 45 degrés Celsius affecteront plusieurs wilayas du pays, samedi et dimanche, a annoncé, vendredi l’Office national de météorologie dans un bulletin météorologique spécial (BMS). Placée en vigilance « Orange », cette canicule affectera les wilayas de Médéa, Bouira, Tizi Ouzou, M’Sila, Mila, Constantine et Guelma, avec des températures maximales oscillant entre 43 et 45 degrés et des températures minimales entre 28 et 34 degrés, précise la même source. Pour Bejaïa, Jijel, Skikda, Annaba et El Tarf, les températures maximales prévues seront entre 38 et 40 degrés et pouvant atteindre localement 43 et 45 degrés sur le sud de ces wilayas. Il est à signaler, en outre, que le BMS canicule émis mercredi reste toujours en vigueur.

Espagne : 35 blessés au total lors des lâchers de taureaux de la San Fermin
Six personnes ont été blessées vendredi lors du dernier lâcher de taureaux de la San Fermin, à Pampelune (nord de l’Espagne), portant à 35 le nombre total de blessés pour l’édition 2023 de cette fête attirant des touristes du monde entier. La dernière course, qui a duré un peu plus de deux minutes, s’est soldée par « cinq transferts » à l’hôpital, mais aucun n’est dû à un coup de corne, a déclaré une porte-parole de l’hôpital universitaire de Navarre. Parmi les blessés transportés à l’hôpital, deux ont un « pronostic réservé », a-t-elle ajouté, l’un « avec une contusion thoracique » et l’autre avec un « traumatisme crânien », a précisé Marta Martin. D’après la Croix-Rouge, un sixième coureur a été soigné à l’infirmerie des arènes de Pampelune. Au total, 35 personnes ont été blessées cette année, mais aucun d’entre eux ne se trouve dans un état grave. Durant les festivités de la San Fermin, qui ont lieu chaque année du 6 au 15 juillet, des centaines de coureurs téméraires, portant une chemise ou un t-shirt blanc et un foulard rouge, tentent chaque matin à 08H00 (06H00 GMT), durant huit jours, de s’approcher le plus près possible de six taureaux de combat lors d’une course de 850 mètres dans les étroites rues pavées de la ville jusqu’aux arènes.

Tunisie : 13 corps de migrants subsahariens repêchés
Les unités flottantes de la Garde maritime tunisienne à Sfax ont repêché, dans la nuit de mercredi à jeudi, 13 corps sans vie de migrants subsahariens, selon un communiqué de la Direction générale de la Garde maritime relayé par l’agence de presse tunisienne TAP.  » Vingt-cinq (25) autres migrants ont été secourus au cours de cette opération », a-t-on ajouté. La même source a fait savoir qu' »un réseau spécialisé dans le transport et le transfert de migrants subsahariens a été démantelé à Sfax et plusieurs passeurs ont été arrêtés ». De nombreuses tentatives de migration clandestine depuis les côtes tunisiennes vers l’Europe ont été déjouées au cours de ces derniers semaines, selon des médias locaux.

165 millions de nouveaux pauvres en trois années de crise
Les récentes crises, du Covid-19 à l’envolée du coût de la vie, ont entrainé 165 millions de personnes dans la pauvreté depuis 2020, selon l’ONU, qui appelle à une « pause » des remboursements des dettes des pays en développement afin d’inverser la tendance. En raison de l’impact cumulé de ces chocs, 75 millions de personnes seront tombées dans l’extrême pauvreté (moins de 2,15 dollars par jour) entre 2020 et fin 2023 et 90 millions de plus sous la ligne de pauvreté de 3,65 dollars par jour, selon les projections du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD). « Les pays qui ont pu investir dans des mesures de protection ces trois dernières années ont empêché un certain nombre de personnes de tomber dans la pauvreté », a commenté le patron du PNUD Achim Steiner dans un communiqué.

Saisie de six tonnes d’ailerons de requins au Panama
La police du Panama a saisi plus de six tonnes d’ailerons de requin, qui se vendent à prix d’or en Asie orientale pour en faire des soupes parées de vertus par la médecine traditionnelle chinoise, ont annoncé jeudi les autorités. Cinq personnes ont été arrêtées au cours d’une opération baptisée « Shark » (requin, en anglais).
Les 6,79 tonnes d’ailerons de requins étaient stockées dans un conteneur de 12 mètres de long dans une localité située à une soixantaine de kilomètres à l’ouest de la capitale, a indiqué la police panaméenne dans un communiqué.
Les ailerons de requin peuvent être vendus jusqu’à 1.000 dollars le kilo sur le marché asiatique dont le centre se situe à Hong Kong. La soupe d’ailerons de requin permettrait de retarder le vieillissement, rendrait l’appétit, améliorerait la mémoire et aurait des vertus aphrodisiaques, selon des croyances populaires. La conférence sur le commerce international des espèces menacées réunie en novembre à Panama a pris la décision, qualifiée d' »historique », d’étendre sa protection à une cinquantaine d’espèces de requins menacés par ce trafic.
Les requins requiem et les requins-marteaux sont les victimes de plus de la moitié du trafic mondial d’ailerons de requin qui représente plus de 500 millions de dollars par an. Un tiers des populations de requins sont menacées d’extinction.
L’exploitation de leurs nageoires est considérée comme l’une des principales menaces pour ces espèces, qui jouent un rôle essentiel dans l’équilibre des écosystèmes marins. La Commission européenne a annoncé début juillet qu’elle allait étudier la possibilité d’interdire le commerce des ailerons de requin détachés du corps de l’animal, en réponse à une pétition qui a récolté plus d’un million de signatures dans l’Union européenne (UE). L’Union européenne reste l’un des plus importants exportateurs de nageoires de requin, exportant « en moyenne » 2.300 tonnes de nageoires de requin congelées par an, pour un chiffre d’affaires de 170 millions d’euros, soit près d’un tiers du total mondial, selon la Commission.

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