L’entité sioniste confirme ses visées expansionnistes à travers la poursuite de sa guerre génocidaire contre le peuple palestinien à Ghaza. Prenant son rêve pour la réalité, le cabinet de sécurité sioniste a approuvé samedi soir la création d’une administration affiliée à son ministère de la Défense, chargée de permettre aux Palestiniens de quitter « volontairement » la bande de Ghaza. Les médias de l’entité sioniste expliquent qu’il s’agit de mettre en œuvre le plan du président américain Donald Trump pour la bande de Ghaza. Les mêmes sources ajoutent que cette « administration » travaillera à « préparer et permettre le passage sûr et contrôlé des habitants de Gaza qui souhaitent partir volontairement vers des pays tiers, y compris la sécurisation de leurs déplacements, l’établissement de voies de passage terrestres, maritimes et aériennes vers les pays de destination ». La création de cette administration, destinée à appliquer le « plan » du président américain, avait été annoncée le 9 mars par le ministre sioniste des Finances Bezalel Smotrich, alors que l’accord de cessez-le-feu qui avait débuté le 19 janvier, était en vigueur. Selon les médias locaux, le sioniste Smotrich aurait évoqué l’annexion et la souveraineté officielle de l’entité sioniste sur la Cisjordanie. La Coordonnatrice spéciale par intérim pour le processus de paix au Proche-Orient, Sigrid Kaag, a dénoncé, l’escalade des activités de colonisation et des violations sionistes du droit international dans les territoires palestiniens occupés. Lors d’une réunion du Conseil de sécurité des Nations unies vendredi sur la situation au Moyen-Orient, Sigrid Kaag, a déploré le fait qu' »entre le 7 décembre 2024 et le 13 mars 2025, les autorités de l’occupation sionistes aient avancé ou approuvé la construction de près de plus de 10.000 logements en Cisjordanie occupée, dont près de la moitié dans la ville sainte d’El-Qods occupée. À Ghaza, l’entité sioniste utilise la soif comme une arme pour transformer la bande en un lieu inhabitable. Le Centre palestinien pour les droits de l’Homme a mis en garde contre une « catastrophe humanitaire sans précédent » menaçant la vie de 2,3 millions de Palestiniens à Ghaza.
Un Sommet pour rien ?
À quoi a servi le Sommet arabe extraordinaire, appelé « Sommet de Palestine », tenu au Caire le 4 mars dernier et sa Déclaration qui proclame que la cause palestinienne est « la cause centrale du monde arabe et même celle de tous les pays et peuples qui aspirent à la paix, qui prennent la justice pour phare, le droit pour chemin et la liberté pour objectif ». Idem pour le sommet de l’Organisation de la coopération islamique qui n’a pas été en mesure, tout comme la Ligue arabe, de soutenir efficacement les Palestiniens dans leur refus du déracinement dont l’opération est entreprise par l’entité sioniste à travers ses bombardements qui tuent et détruisent mais aussi par l’utilisation de l’arme de la faim et de la soif depuis 16 mois. En Cisjordanie occupée, également, l’entité sioniste pousse les Palestiniens à quitter leurs habitations et leurs terres. Le Sommet du Caire a affirmé « la position arabe claire, qui a été soulignée à plusieurs reprises, notamment dans la Déclaration de Bahreïn publiée le 16 mai 2024, de rejet catégorique de toute forme de déplacement du peuple palestinien de sa terre ou à l’intérieur de celle-ci, sous n’importe quel nom, circonstance, justification ou revendication que ce soit, considérant cela comme une grave violation du droit international, un crime contre l’humanité et un nettoyage ethnique, ainsi que condamnant les politiques de famine ». Mais il n’y a pas eu de mesures concrètes pour contraindre l’entité sioniste a arrêter ses agressions visant à faire déplacer les Palestiniens et à les chasser de leurs terres, alors que l’opinion internationale est maintenant en grande partie acquise à la cause palestinienne et condamne la guerre génocidaire menée par l’armée sioniste.
M’hamed Rebah
