À moins d’un mois du coup d’envoi du championnat de Ligue deux, qui sera exceptionnelle cette saison puisqu’il regroupe 36 clubs répartis sur trois groupes, rares sont les formations qui vont réussir à qualifier leurs nouvelles recrues.
Il s’agit là d’un vrai casse-tête pour les clubs en question, du moment que leur dette globale s’élève à des dizaines de milliards de centimes, selon les rapports exposés par la Chambre nationale de résolution des litiges (CNRL). Et en ces dernières semaines, précédant l’entame de la compétition officielle, la situation n’a pas évolué d’un iota, selon nos informations. C’est que tous les clubs placent leurs ultimes espoirs sur les autorités locales pour éponger leurs dettes. Un scénario qui risque de ne pas se produire, au vu de la situation financière difficile que connaît le pays en général. Mais la question qui mérite d’être posée est la suivante : Comment peut-on procéder au recrutement de nouveaux joueurs alors que le club est criblé de dettes ? Les présidents des clubs et leurs collaborateurs, ne se soucient guère des conséquences que cela peut engendrer, alors que la FAF est, semble-t-il, décidée à frapper de main de fer.
Certaines sources avancent le chiffre de près d’une centaine de milliards de centimes de dettes. Une chose est sûre : on ne serait certainement pas là, si l’État avait pris la décision de contrôler les deniers publics alloués aux clubs. Selon nos informations, l’USMAn, la JSMB, l’ABS, le MCEE, le DRBT, le MCS, le MOB, l’USMH, l’ASMO, pour ne citer que ceux-là, sont concernés par ces dettes et risquent de ne pas bénéficier des services des leurs nouveaux éléments recrutés durant l’intersaison.
Questionné récemment à ce propos, le président de la Ligue nationale amateur, Ali Malek, qui se chargera cette saison de gérer le championnat du deuxième palier, a nié toute intention de la FAF de faire la moindre concession aux clubs concernés. Ces derniers ne vont donc avoir les licences de leurs joueurs recrutés durant l’été qu’une fois s’être acquittés de leurs dettes. Les choses dans ce registre sont désormais claires, nettes et précises. C’est dire que les présidents des clubs n’ont pas à en faire des illusions.
Hakim S.