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À LA VEILLE DE L’ENTRÉE EN VIGUEUR DU CESSEZ-LE-FEU : L’entité sioniste redouble de férocité à Ghaza

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L’occupation israélienne intensifie ses bombardements sur diverses régions de Ghaza, cherchant à maximiser les destructions avant l’entrée en vigueur de l’accord du cessez-le-feu prévu aujourd’hui. Les comités d’urgence ont commencé à se mobiliser dans certaines villes pour préparer l’application du cessez-le-feu, mettant fin à une guerre d’extermination qui dure depuis plus d’un an et trois mois.
Le ministère de la Santé à Ghaza a annoncé hier que l’occupation a commis trois massacres contre des familles dans la bande de Ghaza au cours des dernières 24 heures. Les hôpitaux ont reçu 23 martyrs et 83 blessés. Le ministère a également signalé que plusieurs victimes restent coincées sous les décombres ou dans les rues, où les équipes de secours et de défense civile ne peuvent accéder en raison des frappes continues. L’occupation israélienne poursuit la destruction de maisons, notamment dans le secteur de Nord-Nusseirat, au centre de la bande, et dans le camp de Jabalia au nord. Par ailleurs, des drones israéliens ont largué des bombes sur la rue du cimetière, dans le quartier d’Al-Nazla à l’ouest de Jabalia, et ont tiré près de la mosquée Salah Eddine dans le quartier de Zeitoun, au sud-est de la ville de Ghaza. L’occupation a également mené des frappes aériennes et d’artillerie au nord de Ghaza, ainsi qu’un raid près du carrefour d’Al-Oyoun, dans la rue Al-Nasr, au nord-ouest de la ville. À l’aube, des avions israéliens ont bombardé la localité d’Abasan Al-Kabira, à l’est de Khan Younès, au sud de Ghaza. Depuis le début de l’agression israélienne le 7 octobre 2023, le bilan s’élève à 46 899 martyrs et 110 725 blessés, selon le ministère de la Santé à Ghaza. Le service de défense civile a rapporté que, malgré l’annonce de l’accord de cessez-le-feu, les attaques se poursuivent, causant la mort de 122 personnes depuis. Parmi les martyrs figurent 33 enfants et 33 femmes, tandis que le nombre de blessés dépasse 270. Les victimes se répartissent sur l’ensemble de Ghaza : 92 martyrs à Ghaza-ville, 19 à Khan Younès, 10 dans la région centrale et 2 à Rafah, dans le sud. Le ministre des Affaires étrangères et Premier ministre du Qatar, Mohammed ben Abdelrahman Al Thani, a annoncé mercredi dernier que les efforts pour obtenir un cessez-le-feu avaient abouti. L’accord a été accepté par la résistance palestinienne et l’occupation israélienne. Toutefois, l’intensité des frappes jusqu’à la dernière minute soulève des doutes sur la véritable volonté de l’occupation de respecter cet engagement. Ghaza attend avec espoir et inquiétude l’application du cessez-le-feu, tandis que le bilan humain et matériel continue de s’alourdir.

L’UNRWA réaffirme son engagement
L’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA) a réitéré sa détermination à poursuivre ses missions humanitaires essentielles à Ghaza, où les besoins continuent d’augmenter face à l’agression génocidaire menée par l’occupation sioniste depuis octobre 2023. Juliette Touma, porte-parole de l’UNRWA, a souligné vendredi dans un message publié sur les réseaux sociaux que l’agence « reste l’épine dorsale de la réponse humanitaire à Ghaza » et s’engage à « fournir des secours pour aider les habitants à surmonter les souffrances de la guerre brutale. » Elle a ajouté : « Au-delà de la reconstruction des infrastructures, il faut aussi soigner les âmes brisées par les traumatismes. » Selon les derniers chiffres du ministère de la Santé à Ghaza, l’agression israélienne, débutée le 7 octobre 2023, a fait 46 788 martyrs, dont une majorité de femmes et d’enfants, et 110 453 blessés, tandis que 11 000 personnes restent portées disparues.
La destruction massive a également provoqué une famine et la mort de dizaines d’enfants et de personnes âgées, marquant l’un des épisodes les plus sombres de l’histoire récente. Dans ce contexte, Philippe Lazzarini, Commissaire général de l’UNRWA, a alerté vendredi sur les graves conséquences que pourrait engendrer la mise en œuvre de la législation adoptée par le Parlement sioniste visant à mettre fin aux activités de l’agence dans les territoires palestiniens occupés. Lors d’une consultation à huis clos au Conseil de sécurité de l’ONU, demandée par l’Algérie, Lazzarini a averti que cette décision « affaiblirait considérablement la réponse humanitaire internationale, en particulier à Ghaza, où les conditions de vie sont déjà catastrophiques. » Le chef de l’UNRWA a également mis en garde contre un « démantèlement chaotique » de l’agence, qui entraînerait l’effondrement du système social à Ghaza. Il a souligné que l’UNRWA reste prête à « élargir la portée de l’aide humanitaire, soutenir la reconstruction et reprendre les services éducatifs et de santé primaires. » Lazzarini a également dénoncé une campagne internationale de désinformation orchestrée par l’entité sioniste, ciblant les donateurs de l’agence par le biais de publicités financées et d’attaques médiatiques.
Il a rappelé que ces pressions mettent directement en danger la vie des employés de l’UNRWA, avec 269 membres du personnel tués dans la bande de Ghaza et en Cisjordanie occupée. « Ces campagnes sapent la confiance des Palestiniens et la communauté internationale et compromettent toute solution politique durable, » a-t-il conclu, appelant le Conseil de sécurité à agir pour protéger l’UNRWA et son rôle vital dans la région.

Les attaques des forces et colons sionistes s’intensifient en Cisjordanie occupée
Les forces d’occupation sionistes ont envahi samedi plusieurs villages palestiniens en Cisjordanie occupée, imposant de sévères restrictions de circulation au niveau de deux barrages militaires situés dans la Vallée du Jourdain. Les barrages de Tayaseer et Al-Hamra, points d’entrée essentiels pour les Palestiniens entre les provinces de la Cisjordanie et la Vallée du Jourdain, ont une nouvelle fois été soumis à des restrictions strictes, perturbant gravement les déplacements des Palestiniens. Ces barrages, fréquemment fermés depuis plus d’un an, aggravent les conditions de vie dans cette région déjà sous occupation. En parallèle, à l’est d’ElQods occupée, les forces d’occupation ont renforcé les restrictions de déplacement en installant un deuxième portail en fer sur un barrage militaire, accentuant encore les pressions sur les habitants. Dans la région de Ramallah, les forces sionistes ont également effectué des descentes dans plusieurs villages et localités, notamment Aboud, Silwad, Al-Mughayer, Al-Nabi Saleh, Beit Rima, Kafr Ein, Qarawa Bani Zeid, Kober et Deir Ghassana. Ces opérations s’inscrivent dans une escalade des attaques, des détentions et des raids en Cisjordanie occupée depuis le début de l’agression génocidaire contre Ghaza, le 7 octobre 2023. Dans un incident séparé, des colons sionistes ont volé samedi matin 53 moutons appartenant à une Palestinienne, Fatma Souleimane Ibrahim Milihat, dans la région bédouine d’Arab al-Malihate, à l’ouest d’Ariha.
Selon l’organisation « Al-Baydar » pour la défense des bédouins, un groupe de colons venus de plusieurs avant-postes illégaux voisins s’est introduit dans la zone à l’aube pour commettre ce vol, filmé par des caméras de surveillance. Ces agressions font partie d’une stratégie plus large visant à déposséder les Palestiniens de leurs terres et biens dans un objectif de colonisation. D’après la commission gouvernementale de résistance au mur et à la colonisation, 2 971 violations ont été commises par des colons en Cisjordanie en 2024, causant la mort de 10 Palestiniens et la destruction de plus de 14 000 arbres. À la fin de l’année, on estimait à 770 000 le nombre de colons sionistes en Cisjordanie occupée, répartis sur 180 colonies et 256 avant-postes illégaux, dont 138 sont qualifiés de zones pastorales et agricoles. Ces violences systématiques et les mesures d’occupation témoignent de la politique de colonisation et de déplacement forcé imposée aux Palestiniens, menaçant leur existence sur leurs terres historiques.
M. Seghilani

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