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À LA PRÉSIDENCE DU CONSEIL DE SÉCURITÉ : L’Algérie continuera de soutenir la cause palestinienne

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Depuis hier, et pour tout le mois de janvier 2025, c’est l’Algérie qui assume la présidence du Conseil de sécurité de l’ONU.
Bien avant son entrée, en janvier 2024, au Conseil de sécurité, en tant que membre non permanent, l’Algérie avait annoncé, par la voix de son président Abdelmadjid Tebboune, qu’elle consacrerait son mandat à la défense des causes justes, en tête desquelles les causes palestinienne et sahraouie, afin de défendre les droits inaliénables des peuples palestinien et sahraoui conformément à la légalité internationale. Concernant la cause palestinienne, le président Tebboune l’a réaffirmé, dimanche dernier, dans son discours à la Nation devant les deux chambres du Parlement au Palais des Nations à Club des Pins, Alger. « Nous continuerons à soutenir le peuple palestinien dans sa lutte pour le recouvrement de ses droits légitimes », a-t-il dit. Il a rappelé que « depuis le début de son mandat en tant que membre non permanent du Conseil de sécurité des Nations unies, l’Algérie mène une bataille pour la cause palestinienne », assurant que « l’Algérie demeurera aux côtés de la Palestine jusqu’à l’établissement de son État indépendant avec El-Qods pour capitale ».
Cela fait un an que l’Algérie est sur ce front diplomatique au sein du Conseil de sécurité et elle continuera dans cette voie durant sa présidence de cette instance onusienne, avec plus d’efficacité, sans doute. L’Algérie continuera également à porter la voix des pays arabes et africains auprès de la communauté internationale et du monde entier, sur fond de renforcement des liens entre l’ONU et respectivement l’Union africaine et la Ligue arabe. Tout récemment, dans sa conférence de presse sur le bilan des activités de la diplomatie algérienne en 2024, le ministre des Affaires étrangères, de la Communauté nationale à l’étranger et des Affaires africaines, Ahmed Attaf, a également rappelé que « la diplomatie algérienne, depuis l’adhésion de l’Algérie au Conseil de sécurité, a soutenu toutes les initiatives visant à maintenir les projecteurs braqués sur la cause palestinienne», dont plusieurs projets de résolutions pour mettre un terme aux agressions israéliennes contre Ghaza et la relance du dossier de l’adhésion pleine et entière de l’Etat de Palestine à l’ONU, en tant qu’élément incontournable de la solution à deux États consacrée par la légalité internationale en vue de parvenir à une paix juste, durable et définitive au Moyen-Orient. Au programme de sa présidence, l’Algérie prévoit, apprend-on, d’organiser, au niveau ministériel, le débat public trimestriel du Conseil de sécurité sur « La situation au Moyen-Orient, y compris la question palestinienne » ; le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, devrait prendre part à cet évènement ; le Conseil de sécurité tiendra également en janvier, une réunion sur le processus politique et la situation humanitaire en Syrie, ainsi qu’une autre sur le Yémen, et une réunion de haut niveau sur la lutte contre le terrorisme en Afrique.
S’agissant de la question du Sahara occidental, elle demeure une question de décolonisation, c’est la conviction de l’Algérie, réaffirmée par Ahmed Attaf qui a souligné l’impératif de permettre au peuple sahraoui d’exercer son droit inaliénable et imprescriptible à l’autodétermination et que la présence marocaine sur les territoires sahraouis constitue une occupation qui ne peut être acceptée en tant que fait accompli. En agissant ainsi, l’Algérie, en tant que membre non permanent du Conseil de sécurité, contribue au traitement des questions soulevées à cette instance onusienne, en faisant respecter les principes du droit international et les résolutions de la légalité internationale. À ce propos, on sait que l’Algérie a fait du processus de réforme du Conseil de sécurité de l’ONU, une de ses priorités.
Il s’agit, au vu du contexte sensible marqué par des crises diverses, en particulier la guerre russo-ukrainienne et l’agression sioniste contre Ghaza et ses multiples attaques contre les pays de la région- particulièrement le Liban, la Syrie et le Yemen- d’instaurer, un système international plus représentatif, juste et équilibré, et donc, plus efficace, en mesure d’imposer la paix et la sécurité en n’importe quel point du monde.
M’hamed Rebah

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