Face à la persistance du virus Covid-19 et au risque grandissant de l’arrivée de la quatrième vague de la pandémie, l’administration de la 3ème dose du vaccin s’est imposée.
Alors que les autorités, à leur tête le ministère de la Santé, ne cessent d’appeler à la nécessité de la vaccination, ils exhortent notamment ceux ayant déjà été vaccinés à aller recevoir la troisième dose.
Outre les professionnels du secteur, le ministre de la Santé, Abderrahmane Benbouzid, a également évoqué cette question allant même à avertir quant à l’annulation carrément du pass sanitaire à défaut de ne pas recevoir cette troisième dose du vaccin. Invité à s’exprimer hier sur le plateau d’une chaîne de télévision privée, Benbouzid a expliqué que cette dose de rappel permettra aux vaccinés d’avoir une immunité plus optimale, relevant qu’il est possible de la prendre après 6 mois depuis l’injection du deuxième rappel. Il a évoqué dans le même contexte la possibilité de prendre un autre type de vaccin. Toujours en ce qui concerne la vaccination contre la Covid-19, le ministre de la Santé a qualifié l’opération de « faible » et s’est dit « insatisfait » du rythme qu’elle connait en ce moment. Regrettant au passage la réticence des citoyens à le faire, Benbouzid a assuré qu’aucun effet dangereux n’a été constaté chez les personnes vaccinées.
La quatrième vague : objet d’une réunion du comité scientifique
Par ailleurs, le ministre de la Santé, Abderrahmane Benbouzid, a fait savoir qu’une réunion du comité scientifique chargé du suivi de l’évolution de la pandémie du Covid-19 devait se tenir hier après-midi.
L’objet de la réunion, a-t-il précisé, était de mettre en place les mesures nécessaires permettant de faire face efficacement à l’imminente quatrième vague.
À ce propos, Benbouzid a affirmé que tous les indicateurs scientifiques confirment que l’Algérie est confrontée à l’avancement de la 4eme vague ce qui nécessite la mise en place de dispositions anticipées à tous les niveaux. S’agissant, d’autre part, de l’éventualité d’un retour au confinement sanitaire, le premier responsable du secteur de la santé a déclaré que cela pouvait intervenir en cas de recrudescence des contaminations au covid.
Dans le même sillage, il a annoncé que ses services allaient autoriser la réouverture des salles de fêtes avec certaines conditions toutefois. Il s’agit, a-t-il expliqué, de la limitation de la présence à 50% selon la capacité de la salle ainsi que l’obligation de présentation du pass sanitaire et le respect rigoureux des mesures de prévention dont le port du masque et la distanciation physique.
Ania Nch