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À CAUSE DE L’INTRODUCTION PAR L’ENTITÉ SIONISTE DE NOUVELLES ARMES : Les détenus palestiniens exposés à un risque de mort  

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Le chef du Club des prisonniers palestiniens, Abdullah Al-Zaghari, a souligné que l’annonce récente de l’administration pénitentiaire de l’occupation sioniste de l’introduction de nouveaux types d’armes pour réprimer les prisonniers palestiniens « constitue une indication claire d’une orientation systématique vers l’escalade de l’utilisation des outils de répression et de violence contre les détenus sans-défense ». Cité par l’agence de presse palestinienne Wafa, Al-Zaghari considère que cette décision « expose les prisonniers à un risque de mort directe ou lente et constitue une violation flagrante des règles du droit international humanitaire et des normes internationales relatives aux droits de l’Homme ». Le même responsable a également expliqué que « les témoignages suivis et documentés par le Club des prisonniers indiquent « l’introduction de nouvelles armes dans les prisons, y compris notamment des tasers électriques, et l’utilisation de nouveaux types de balles en caoutchouc lors des opérations de répression ». De plus, il a expliqué que «ces pratiques représentent une extension de la politique de l’occupation consistant à utiliser les corps des prisonniers comme champs d’expérimentation pour ses armes». Al-Zaghari a tenu les autorités d’occupation pour «entièrement responsables du sort de milliers de prisonniers», appelant le système international des droits de l’Homme à «prendre des mesures pratiques et sérieuses pour faire en sorte que l’occupation rende compte de ces violations graves», et «exercer des pressions sur les puissances internationales qui continuent à lui fournir un soutien politique et militaire dans la poursuite du génocide». 

Le Parlement arabe condamne les déclarations sionistes concernant le déplacement des Palestiniens

Dans le même cadre, le parlement arabe a condamné les déclarations sionistes qui appellent au déplacement du peuple palestinien de la bande de Ghaza par le passage de Rafah, considérant ces appels comme «une extension de la politique de nettoyage ethnique et de déplacement forcé», menée par l’occupation depuis des décennies. En effet, le président du Parlement arabe, Mohammed Al-Yamahi, a souligné que «le Parlement considérait les appels du dénommé «Netanyahu», «inacceptables» et «une violation flagrante du droit international, du droit international humanitaire, des Conventions de Genève et des résolutions pertinentes de l’ONU». Ces appels constituent également, a-t-il poursuivi, «une atteinte flagrante au droit du peuple palestinien à rester sur son territoire et à établir son État indépendant et souverain » et « une menace directe pour la paix et la sécurité internationales». Il a souligné, à cet effet,  que «le déplacement forcé constitue un crime de guerre à part entière, imprescriptible». Et de réaffirmer que «le peuple palestinien est attaché à sa terre et n’acceptera aucun projet suspect visant à le déraciner de sa patrie». Al-Yamahi a réitéré aussi le «rejet catégorique par le Parlement arabe de toute tentative de déplacement de la part de l’entité sioniste dans la bande de Ghaza, en Cisjordanie ou dans toute partie du territoire palestinien occupé, ainsi que de toute tentative de liquidation de la cause palestinienne». Il a appelé, dans ce cadre, la communauté internationale, le Conseil de sécurité et les Nations unies à «assumer leurs responsabilités juridiques, morales et humanitaires pour mettre fin à ces graves violations et à fournir la protection internationale nécessaire au peuple palestinien et travailler avec diligence pour lui permettre d’exercer son droit légitime à l’autodétermination et d’établir son État indépendant et souverain…». 

L’IAGS appelle au respect du Traité sur le commerce des armes par l’application de son article 6 interdisant, en cas de génocide, les transferts d’armes classiques, les munitions, les pièces et composants.L’Association internationale des spécialistes du génocide (IAGS) la plus grande association professionnelle de spécialistes du génocide au monde  adopte une résolution affirmant que «les critères juridiques sont remplis pour établir qu’Israël commet un génocide à Ghaza».  La Résolution sur la situation à Ghaza du dimanche 31 août dernier, de l’Association internationale des spécialistes du génocide (IAGS) appelle, entre autres, tous les États à respecter le Traité sur le commerce des armes», par notamment la mise en œuvre de l’article six de ce traité, stipulant «interdiction en cas de génocide, les transferts d’armes classiques, les munitions, les pièces et composants». Par transfert, il faut comprendre, toute activité, d’exportation, d’importation, de transit, de  transbordement et courtage. En effet, dans cet article six il est écrit : «Un État Partie ne doit autoriser aucun transfert d’armes classiques (…) s’il a connaissance, lors de l’autorisation, que ces armes ou ces biens pourraient servir à commettre un génocide». L’IAGS appelle donc, sans le nommer, à un embargo sur les armes à destination d’Israël pour stopper le génocide des palestiniens  de Ghaza, par  l’occupant sioniste.

L. Zeggane 

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