La rentrée sociale s’annonce sous le signe de l’apaisement ; pour le gouvernement, il s’agira de maintenir les équilibres sociaux et économiques en attendant l’élection présidentielle de 2019.
Hormis l’épisode de l’épidémie du choléra et de signes négatifs d’un retour à l’alerte au rapt d’enfants, les choses tiennent la route pour le gouvernement, qui a distribué abondement les logements durant cet été dans la plus grande opération de relogement jamais opérée. Donc, il s’agira pour 2019 à maintenir les fragiles équilibres de la société ; le soutien à l’Education, le soutien à l’Habitat et à la Santé seront en 2019, non seulement maintenus dans l’avant-projet de loi de Finances de 2019, malgré la crise économique due à la récession des prix du baril sur les marchés internationaux, mais aussi pour certains volets, revus à la hausse. De ce fait, l’avant-projet de loi de Finances pour 2019 prévoit des transferts sociaux budgétisés s’élevant à 1772,5 milliards de dinars, et 445,3 milliards de dinars, pour le soutien aux familles.
Ainsi 208,4 milliards de dinars ont été consacrés à la subvention des prix des produits de base, comme les céréales, le lait, le sucre et l’huile alimentaire. Les subventions de ces produits représentent à elles seules 11,8% de l’ensemble des transferts sociaux.
En outre, le soutien à l’Éducation sera de 112,7 milliards de dinars, alors que le soutien en direction de l’habitat s’élèverait à 353,3 milliards de dinars, volet en baisse cette année de 10,8% par rapport aux crédits révisés de 2018, et le soutien en direction de la santé en 2019 s’élèverait à 336,9 milliards de dinars, en hausse de 2% par rapport aux crédits révisés de 2018.
I. M. Amine